Comme chaque vendredi, jour de la grande prière musulmane, des opposants aux régimes en place ont manifesté dans plusieurs pays arabes. Comme chaque vendredi, jour de la grande prière musulmane, des opposants aux régimes en place ont manifesté dans plusieurs pays arabes. Jordanie : des policiers poignardés Quarante policiers ont été blessés vendredi, dont six grièvement, à l'arme blanche, lors de la dispersion d'un rassemblement salafiste à Zarqa, dans le nord de la Jordanie. Plus d'un millier de personnes ont manifesté à Amman pour demander une réforme du régime, le départ du premier ministre et la dissolution du Parlement. Le rassemblement était organisé par la vitrine politique des Frères musulmans et par des partis d'opposition, notamment de gauche. Yémen : Saleh ne renonce pas Le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a défendu devant ses partisans réunis sur la place Sabiine, jouxtant son palais à Sanaa, sa légitimité de chef d'Etat élu en 2006 pour un mandat de sept ans. Ses adversaires, qui ont à nouveau manifesté vendredi en masse, avaient reçu la veille le soutien de responsables religieux et tribaux réclamant à leur tour «la démission immédiate du président de la République et le limogeage de tous les membres de sa famille dans l'armée et l'appareil sécuritaire de l'Etat». Bahreïn : l'Iran soutient l'opposition L'Iran a demandé l'intervention du Conseil de sécurité de l'ONU pour «arrêter la tuerie de la population bahreïnienne. La révolte de la population de Bahreïn est identique aux révoltes en Tunisie, en Egypte et vise à satisfaire des revendications légitimes», a souligné, vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères. L'Iran, dont la population est majoritairement chiite, tout comme celle de Bahreïn, royaume dirigé par une dynastie sunnite, a une nouvelle fois condamné l'envoi des forces saoudiennes et émiratiennes pour épauler les troupes bahreïniennes. Tunisie : Ben Ali sera jugé Le président tunisien déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, fait l'objet de 18 actions en justice pour «complot contre la sûreté de l'Etat, homicide volontaire, usage et trafic de drogues», a fait savoir, jeudi soir dans une interview à la télévision d'Etat, le ministre tunisien de la Justice. Il a, en outre, indiqué qu'un dossier juridique était en cours de constitution en vue d'obtenir l'extradition de M. Ben Ali, qui a fui en Arabie saoudite en compagnie de son épouse. Jordanie : des policiers poignardés Quarante policiers ont été blessés vendredi, dont six grièvement, à l'arme blanche, lors de la dispersion d'un rassemblement salafiste à Zarqa, dans le nord de la Jordanie. Plus d'un millier de personnes ont manifesté à Amman pour demander une réforme du régime, le départ du premier ministre et la dissolution du Parlement. Le rassemblement était organisé par la vitrine politique des Frères musulmans et par des partis d'opposition, notamment de gauche. Yémen : Saleh ne renonce pas Le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a défendu devant ses partisans réunis sur la place Sabiine, jouxtant son palais à Sanaa, sa légitimité de chef d'Etat élu en 2006 pour un mandat de sept ans. Ses adversaires, qui ont à nouveau manifesté vendredi en masse, avaient reçu la veille le soutien de responsables religieux et tribaux réclamant à leur tour «la démission immédiate du président de la République et le limogeage de tous les membres de sa famille dans l'armée et l'appareil sécuritaire de l'Etat». Bahreïn : l'Iran soutient l'opposition L'Iran a demandé l'intervention du Conseil de sécurité de l'ONU pour «arrêter la tuerie de la population bahreïnienne. La révolte de la population de Bahreïn est identique aux révoltes en Tunisie, en Egypte et vise à satisfaire des revendications légitimes», a souligné, vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères. L'Iran, dont la population est majoritairement chiite, tout comme celle de Bahreïn, royaume dirigé par une dynastie sunnite, a une nouvelle fois condamné l'envoi des forces saoudiennes et émiratiennes pour épauler les troupes bahreïniennes. Tunisie : Ben Ali sera jugé Le président tunisien déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, fait l'objet de 18 actions en justice pour «complot contre la sûreté de l'Etat, homicide volontaire, usage et trafic de drogues», a fait savoir, jeudi soir dans une interview à la télévision d'Etat, le ministre tunisien de la Justice. Il a, en outre, indiqué qu'un dossier juridique était en cours de constitution en vue d'obtenir l'extradition de M. Ben Ali, qui a fui en Arabie saoudite en compagnie de son épouse.