Les troupes du guide de la Jamahyria mènent l'offensive et font reculer les insurgés dans leurs derniers retranchements, notamment à Misrata et El Ajdabya, et menacent de reprendre Benghazi le fief de l'insurrection et des chefs de la rébellion. Les troupes du guide de la Jamahyria mènent l'offensive et font reculer les insurgés dans leurs derniers retranchements, notamment à Misrata et El Ajdabya, et menacent de reprendre Benghazi le fief de l'insurrection et des chefs de la rébellion. «Il ne s'agit pas d'évincer Kadhafi par la force. Mais il est impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi. ». La phrase des présidents américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy ainsi que David Cameron, Premier ministre anglais, contenue dans leur tribune commune, parue sur plusieurs quotidiens, résume, à elle seule, l' épineuse équation dans laquelle s'est embourbée la coalition internationale menée par les USA, la France et le Royaume Uni en Libye. Les raids aériens de l'Otan sur les positions des forces loyalistes du colonel Kadhafi ont atteint la limite de leur puissance. Les troupes du guide de la Jamahyria mènent l'offensive et font recul les insurgés dans leurs derniers retranchements, notamment à Misrata et El Ajdabya et menacent de reprendre Benghazi le fief de l'insurrection et des chefs de la rébellion En effet, il est à se demander comment les puissances occidentales comptent-elles se prendre pour résoudre cette terrible équation : ne pas évincer par la force le colonel Kadhafi et ne pas imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi sachant qu'il est peu probable que les rebelles puissent arriver jusqu'à Tripoli pour le chasser du pouvoir. L'intervention militaire au sol étant exclue dans la résolution 1973 de l'Onu, les trois dirigeants de la coalition se retrouvent dans une vraie quadrature du cercle. Il est urgent de passer à la phase politique La force militaire aérienne n'est pas suffisante pour obtenir le départ de Kadhafi, et même si la zone d'exclusion aérienne a été rapidement mise en place dès le 19 mars, force est de constater que l'appui aérien aux rebelles n'a pas permis à ces derniers d'avancer. Une solution politique est envisagée et en l'état actuel des choses. Elle est la solution la plus réaliste et elle est avancée par de nombreuses organisations régionales et internationales pour sortir de l'impasse dans la crise libyenne. La Ligue arabe, un moment favorable à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, paraît en retrait, excepté le Qatar et les Emirats arabes unis qui sont engagés dans le conflit. L'Union africaine a critiqué l'intervention militaire et prône une solution négociée. L'UA pourrait même jouer un rôle majeur dans la recherche d'un pays d'accueil pour le Colonel Kadhafi, dans le cas où il prendrait le chemin de l'exil, une solution défendue par plusieurs pays comme l'Italie ou l'Espagne. Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, estime que les actions de l'Otan en Libye "outrepassent le mandat" issu de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il appelle à un règlement "diplomatique" de la crise libyenne. "Aujourd'hui, nous assistons à des actions qui, dans un certain nombre de cas, outrepassent le mandat du Conseil de sécurité des Nations unies" tel qu'énoncé dans la résolution 1973, a affirmé M. Lavrov après une réunion avec ses homologues de l'Alliance atlantique à Berlin. "Nous croyons important de passer de manière urgente à la phase politique et d'avancer vers un règlement politique et diplomatique" de la crise libyenne, a-t-il ajouté. Le président russe, Dmitri Medvedev, s'était déjà élevé jeudi contre les opérations de l'Otan en Libye en ces termes: "Qu'avons nous comme résultat ? Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela". Pour le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, l'opération Protecteur unifié de l'Otan "se déroule conformément à la résolution 1973 du Conseil de sécurité", ajoutant même que "je me permets de souligner que dans la conduite de l'opération nous n'allons pas au-delà du texte et de l'esprit de la résolution. Les cinq pays émergents du groupe Brics (Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud), qui représentent plus de 40% de la population et 18% du PIB de la planète, réunis jeudi en Chine, se sont prononcés contre l'usage de la force en Libye. Raids de l'Otan sur Syrte et combats à Ajdabya De nouveaux combats se déroulaient, hier après-midi, entre les forces fidèles au dirigeant libyen Maammar Kadhafi et les rebelles à l'ouest de la ville d'Ajdabiya (est de la Libye), rapportent des médias. Selon des correspondants de presse sur place, des obus de mortier, des roquettes et des armes automatiques étaient utilisés dans ces combats. Les rebelles libyens avaient affirmé dans la matinée qu'ils contrôlaient une zone de plusieurs kilomètres dans le désert au-delà d'Ajdabiya, le long de la route côtière menant à la ville pétrolière de Brega, 80 km à l'ouest rebelles et forces loyalistes au régime se disputent depuis des jours la ville d'Ajdabiya, un nœud de communication stratégique situé à 160 km au sud de Benghazi, le fief des rebelles. Des raids aériens menés par l'Otan ont visé, hier, la ville de Syrte (est de la Libye), a rapporté l'agence de presse libyenne Jana. Selon Jana, des raids ont visé Syrte, ville d'environ 120.000 habitants située à 600 km à l'est de Tripoli. Syrte, ville natale du dirigeant libyen Maammar Kadhafi, avait déjà fait l'objet de raids vendredi, toujours selon Jana. - «Il ne s'agit pas d'évincer Kadhafi par la force. Mais il est impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi. ». La phrase des présidents américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy ainsi que David Cameron, Premier ministre anglais, contenue dans leur tribune commune, parue sur plusieurs quotidiens, résume, à elle seule, l' épineuse équation dans laquelle s'est embourbée la coalition internationale menée par les USA, la France et le Royaume Uni en Libye. Les raids aériens de l'Otan sur les positions des forces loyalistes du colonel Kadhafi ont atteint la limite de leur puissance. Les troupes du guide de la Jamahyria mènent l'offensive et font recul les insurgés dans leurs derniers retranchements, notamment à Misrata et El Ajdabya et menacent de reprendre Benghazi le fief de l'insurrection et des chefs de la rébellion En effet, il est à se demander comment les puissances occidentales comptent-elles se prendre pour résoudre cette terrible équation : ne pas évincer par la force le colonel Kadhafi et ne pas imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi sachant qu'il est peu probable que les rebelles puissent arriver jusqu'à Tripoli pour le chasser du pouvoir. L'intervention militaire au sol étant exclue dans la résolution 1973 de l'Onu, les trois dirigeants de la coalition se retrouvent dans une vraie quadrature du cercle. Il est urgent de passer à la phase politique La force militaire aérienne n'est pas suffisante pour obtenir le départ de Kadhafi, et même si la zone d'exclusion aérienne a été rapidement mise en place dès le 19 mars, force est de constater que l'appui aérien aux rebelles n'a pas permis à ces derniers d'avancer. Une solution politique est envisagée et en l'état actuel des choses. Elle est la solution la plus réaliste et elle est avancée par de nombreuses organisations régionales et internationales pour sortir de l'impasse dans la crise libyenne. La Ligue arabe, un moment favorable à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, paraît en retrait, excepté le Qatar et les Emirats arabes unis qui sont engagés dans le conflit. L'Union africaine a critiqué l'intervention militaire et prône une solution négociée. L'UA pourrait même jouer un rôle majeur dans la recherche d'un pays d'accueil pour le Colonel Kadhafi, dans le cas où il prendrait le chemin de l'exil, une solution défendue par plusieurs pays comme l'Italie ou l'Espagne. Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, estime que les actions de l'Otan en Libye "outrepassent le mandat" issu de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il appelle à un règlement "diplomatique" de la crise libyenne. "Aujourd'hui, nous assistons à des actions qui, dans un certain nombre de cas, outrepassent le mandat du Conseil de sécurité des Nations unies" tel qu'énoncé dans la résolution 1973, a affirmé M. Lavrov après une réunion avec ses homologues de l'Alliance atlantique à Berlin. "Nous croyons important de passer de manière urgente à la phase politique et d'avancer vers un règlement politique et diplomatique" de la crise libyenne, a-t-il ajouté. Le président russe, Dmitri Medvedev, s'était déjà élevé jeudi contre les opérations de l'Otan en Libye en ces termes: "Qu'avons nous comme résultat ? Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela". Pour le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, l'opération Protecteur unifié de l'Otan "se déroule conformément à la résolution 1973 du Conseil de sécurité", ajoutant même que "je me permets de souligner que dans la conduite de l'opération nous n'allons pas au-delà du texte et de l'esprit de la résolution. Les cinq pays émergents du groupe Brics (Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud), qui représentent plus de 40% de la population et 18% du PIB de la planète, réunis jeudi en Chine, se sont prononcés contre l'usage de la force en Libye. Raids de l'Otan sur Syrte et combats à Ajdabya De nouveaux combats se déroulaient, hier après-midi, entre les forces fidèles au dirigeant libyen Maammar Kadhafi et les rebelles à l'ouest de la ville d'Ajdabiya (est de la Libye), rapportent des médias. Selon des correspondants de presse sur place, des obus de mortier, des roquettes et des armes automatiques étaient utilisés dans ces combats. Les rebelles libyens avaient affirmé dans la matinée qu'ils contrôlaient une zone de plusieurs kilomètres dans le désert au-delà d'Ajdabiya, le long de la route côtière menant à la ville pétrolière de Brega, 80 km à l'ouest rebelles et forces loyalistes au régime se disputent depuis des jours la ville d'Ajdabiya, un nœud de communication stratégique situé à 160 km au sud de Benghazi, le fief des rebelles. Des raids aériens menés par l'Otan ont visé, hier, la ville de Syrte (est de la Libye), a rapporté l'agence de presse libyenne Jana. Selon Jana, des raids ont visé Syrte, ville d'environ 120.000 habitants située à 600 km à l'est de Tripoli. Syrte, ville natale du dirigeant libyen Maammar Kadhafi, avait déjà fait l'objet de raids vendredi, toujours selon Jana. -