L'Assemblée populaire nationale (APN) ne sera finalement pas dissoute. C'est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui l'a confirmé dans son discours à la nation prononcé vendredi dernier. Une nouvelle qui réjouit, à coup sûr, la quasi-totalité des députés qui sont ainsi tranquillisés puisqu'ils iront jusqu'au bout de leur mandat. L'Assemblée populaire nationale (APN) ne sera finalement pas dissoute. C'est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui l'a confirmé dans son discours à la nation prononcé vendredi dernier. Une nouvelle qui réjouit, à coup sûr, la quasi-totalité des députés qui sont ainsi tranquillisés puisqu'ils iront jusqu'au bout de leur mandat. Un mandat qui expire au mois d'avril de l'année prochaine. Il faut dire que les élus du peuple ont vécu, trois mois durant, comme un drame l'éventualité de la dissolution de l'APN. Une perspective qui a hanté l'hémicycle depuis les derniers événements qui ont secoué le pays au tout début du mois de janvier dernier. La majorité des députés retenaient leur souffle car ils craignaient par-dessus tout la perspective de voir le président de la République recourir à cette mesure et répondre ainsi favorablement aux doléances d'une partie de la classe politique. Des craintes, il faut le reconnaître, somme toute fort justifiées. Cette dissolution est en effet synonyme de perte de privilèges dont notamment un salaire mirobolant qui avoisine les 300.000 DA (30 millions de centimes) par mois. Suite à ces émeutes, en effet, de nombreuses parties sont montées au créneau pour revendiquer la dissolution de l'APN. Une exigence qui a été alors présentée comme une condition sine qua non pour tout changement politique. Ce dernier est ainsi devenu le credo majeur dominant véhiculé par le discours d'une large partie de la classe politique. Même des partis représentés à la chambre basse en ont fait leur cheval de bataille depuis le mois de janvier. Le Parti des travailleurs (PT), qui a, en vérité, depuis longtemps, exprimé cette revendication, n'est plus seul sur ce terrain. Il a été rejoint par d'autres formations politiques représentées à l'APN. C'est le cas du Front national algérien (FNA), du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ainsi que d'autres partis, à l'exemple des mouvements El Islah et Ennahda qui sont faiblement représentés puisqu'ils ne disposent pas d'un groupe parlementaire. « Nous demandons la dissolution de l'APN parce que c'est une assemblée qui n'a aucune légitimité » n'a cessé de marteler la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, tout en assimilant cette institution à une « cathédrale dans le désert ». Des partis comme le RCD et le FNA, qui partagent amplement cette position du PT, ont, eux aussi, fait le forcing autour de cette revendication car ils estimaient que l'APN est issue de la fraude et n'a, par conséquent, aucune légitimité. En ne souscrivant pas à cette revendication formulée par les partis de l'opposition, le président de la République conforte les partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP, qui ont fait chorus en rejetant dans le fond comme dans la forme cette revendication. « Je pense que si le premier magistrat du pays a été convaincu de la nécessité de dissoudre l'APN, il l'aurait certainement fait » nous a indiqué hier le chef du groupe parlementaire du RND à l'assemblée, Miloud Chorfi, ajoutant que « les raisons pouvant l'amener à prendre cette décision n'existent pas puisque l'APN accomplit ses missions le plus normalement du monde ». Bien mieux, car non seulement l'APN ne sera pas dissoute mais, en plus, elle semble même avoir été confortée dans son rôle voire même « rehabilitée » par le président de la République. En effet, comme l'a soutenu le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, avant-hier lors d'une conférence de presse tenue en marge de la visite du chef de l'Etat à la wilaya de Tlemcen, « le Président a confié à l'APN le soin d'élaborer la loi relative au code électoral ». C'est dire combien la satisfaction des députés est double eux qui, avant le discours du président de la République, nourrissaient de terribles craintes sur leur sort qu'ils croyaient irrémédiablement scellé, tant la perspective d'élections législatives anticipées, et donc la dissolution de l'APN, semblait acquise. Un mandat qui expire au mois d'avril de l'année prochaine. Il faut dire que les élus du peuple ont vécu, trois mois durant, comme un drame l'éventualité de la dissolution de l'APN. Une perspective qui a hanté l'hémicycle depuis les derniers événements qui ont secoué le pays au tout début du mois de janvier dernier. La majorité des députés retenaient leur souffle car ils craignaient par-dessus tout la perspective de voir le président de la République recourir à cette mesure et répondre ainsi favorablement aux doléances d'une partie de la classe politique. Des craintes, il faut le reconnaître, somme toute fort justifiées. Cette dissolution est en effet synonyme de perte de privilèges dont notamment un salaire mirobolant qui avoisine les 300.000 DA (30 millions de centimes) par mois. Suite à ces émeutes, en effet, de nombreuses parties sont montées au créneau pour revendiquer la dissolution de l'APN. Une exigence qui a été alors présentée comme une condition sine qua non pour tout changement politique. Ce dernier est ainsi devenu le credo majeur dominant véhiculé par le discours d'une large partie de la classe politique. Même des partis représentés à la chambre basse en ont fait leur cheval de bataille depuis le mois de janvier. Le Parti des travailleurs (PT), qui a, en vérité, depuis longtemps, exprimé cette revendication, n'est plus seul sur ce terrain. Il a été rejoint par d'autres formations politiques représentées à l'APN. C'est le cas du Front national algérien (FNA), du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ainsi que d'autres partis, à l'exemple des mouvements El Islah et Ennahda qui sont faiblement représentés puisqu'ils ne disposent pas d'un groupe parlementaire. « Nous demandons la dissolution de l'APN parce que c'est une assemblée qui n'a aucune légitimité » n'a cessé de marteler la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, tout en assimilant cette institution à une « cathédrale dans le désert ». Des partis comme le RCD et le FNA, qui partagent amplement cette position du PT, ont, eux aussi, fait le forcing autour de cette revendication car ils estimaient que l'APN est issue de la fraude et n'a, par conséquent, aucune légitimité. En ne souscrivant pas à cette revendication formulée par les partis de l'opposition, le président de la République conforte les partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le FLN, le RND et le MSP, qui ont fait chorus en rejetant dans le fond comme dans la forme cette revendication. « Je pense que si le premier magistrat du pays a été convaincu de la nécessité de dissoudre l'APN, il l'aurait certainement fait » nous a indiqué hier le chef du groupe parlementaire du RND à l'assemblée, Miloud Chorfi, ajoutant que « les raisons pouvant l'amener à prendre cette décision n'existent pas puisque l'APN accomplit ses missions le plus normalement du monde ». Bien mieux, car non seulement l'APN ne sera pas dissoute mais, en plus, elle semble même avoir été confortée dans son rôle voire même « rehabilitée » par le président de la République. En effet, comme l'a soutenu le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, avant-hier lors d'une conférence de presse tenue en marge de la visite du chef de l'Etat à la wilaya de Tlemcen, « le Président a confié à l'APN le soin d'élaborer la loi relative au code électoral ». C'est dire combien la satisfaction des députés est double eux qui, avant le discours du président de la République, nourrissaient de terribles craintes sur leur sort qu'ils croyaient irrémédiablement scellé, tant la perspective d'élections législatives anticipées, et donc la dissolution de l'APN, semblait acquise.