La Grèce ne doit pas relâcher ses efforts et elle sera en mesure de retourner sur les marchés pour refinancer sa dette colossale, a estimé vendredi le responsable de la direction Europe du Fonds monétaire international (FMI), Antonio Borges. "Ce n'est pas le moment de laisser tomber ou de relâcher la détermination", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse en marge de la réunion de printemps du FMI à Washington. Il a reconnu que la Grèce et l'Irlande, qui ont fait appel à l'aide financière des Européens et du FMI, se trouvaient "au moment le plus difficile du cycle", car ces pays ont fait de gros efforts budgétaires mais doivent encore "attendre quelques mois avant de renouer avec la croissance économique et commencer à apercevoir la lumière au bout du tunnel". Antonio Borges a toutefois assuré que ces pays étaient "sur la bonne voie". Interrogé sur les rumeurs insistantes sur l'inéluctabilité d'une restructuration de la dette grecque, le responsable du FMI a répondu : "Nous ne nous engageons jamais dans un programme si nous ne pensons pas que le problème peut être résolu, que la dette peut être soutenable". "Le programme (d'aide financière à Athènes, ndlr) établit que la Grèce retournera sur les marchés et sera en mesure de confirmer la soutenabilité de sa dette", a-t-il rappelé. "Je pense que le programme va être couronné de succès". Antonio Borges a en outre salué le programme de privatisations massives présenté vendredi par le gouvernement grec, "probablement une des meilleures nouvelles de ces derniers mois". "Quand nous avons négocié le programme d'aide, nous n'avions pas en tête un tel scénario de privatisations", a-t-il assuré, soulignant que l'Etat grec disposait de bien privatisables représentant plus de 100% de son produit intérieur brut. La Grèce ne doit pas relâcher ses efforts et elle sera en mesure de retourner sur les marchés pour refinancer sa dette colossale, a estimé vendredi le responsable de la direction Europe du Fonds monétaire international (FMI), Antonio Borges. "Ce n'est pas le moment de laisser tomber ou de relâcher la détermination", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse en marge de la réunion de printemps du FMI à Washington. Il a reconnu que la Grèce et l'Irlande, qui ont fait appel à l'aide financière des Européens et du FMI, se trouvaient "au moment le plus difficile du cycle", car ces pays ont fait de gros efforts budgétaires mais doivent encore "attendre quelques mois avant de renouer avec la croissance économique et commencer à apercevoir la lumière au bout du tunnel". Antonio Borges a toutefois assuré que ces pays étaient "sur la bonne voie". Interrogé sur les rumeurs insistantes sur l'inéluctabilité d'une restructuration de la dette grecque, le responsable du FMI a répondu : "Nous ne nous engageons jamais dans un programme si nous ne pensons pas que le problème peut être résolu, que la dette peut être soutenable". "Le programme (d'aide financière à Athènes, ndlr) établit que la Grèce retournera sur les marchés et sera en mesure de confirmer la soutenabilité de sa dette", a-t-il rappelé. "Je pense que le programme va être couronné de succès". Antonio Borges a en outre salué le programme de privatisations massives présenté vendredi par le gouvernement grec, "probablement une des meilleures nouvelles de ces derniers mois". "Quand nous avons négocié le programme d'aide, nous n'avions pas en tête un tel scénario de privatisations", a-t-il assuré, soulignant que l'Etat grec disposait de bien privatisables représentant plus de 100% de son produit intérieur brut.