Un autre mardi de la colère, après celui de mardi dernier, est prévu aujourd'hui encore par des milliers d'étudiants de plus de 22 facultés et écoles supérieures toujours en grève depuis près de trois mois maintenant. La Coordination nationale autonome des étudiants est, semble-t-il, toujours déterminée à arracher tous les droits réclamés par les étudiants grévistes. Cela en dépit de plusieurs sanctions prises à leur encontre dans différentes facultés et écoles, à l'instar de l'Ecole nationale supérieure d'hydraulique de Blida qui a traduit en justice dix étudiants grévistes pour «incitation à la grève et entrave au bon déroulement des cours au sein de l'établissement universitaire», les étudiants appellent, aujourd'hui, à une autre marche après la réussite de la première où ils ont réussi à briser le mur du silence et tous les dispositifs sécuritaires mis en place sur leur passage. «Nous allons pour la deuxième fois faire comprendre aux autorités du pays que nous défendons une cause commune et nous n'allons plus nous taire. Nous nous attendons à une plus large participation, puisque tous les étudiants sont aujourd'hui plus que jamais décidés à faire entendre leurs voix longtemps étouffées par les fausses promesses du premier responsable du secteur de l'enseignement supérieur», nous a affirmé un membre de la CNAE, contacté hier par le Midi Libre. Il est important de noter que les étudiants n'ont pas peur de l'année blanche et disent qu'il vaut mieux perdre une année que de perdre tout un avenir. D'autre part, les étudiants en sciences médicales «campent toujours sur leur position et maintiendront la grève jusqu'à satisfaction totale et non conditionnée de leurs revendications», nous a affirmé un membre de leur collectif. Il faut souligner que le recteur de la faculté de médecine, Arrada Moussa a souligné, dimanche dernier, que l'année blanche peut être évitée pour les étudiants en sciences médicales en grève, en procédant à une seule évaluation pour les deux semestres, «à condition que les cours reprennent dans l'immédiat», chose que refusent toujours les étudiants grévistes. Pour leur part, les étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire, toujours en grève, ont renouvelé, hier encore, leur appel à la réhabilitation de leurs diplômes et l'amélioration de la qualité de la formation. D'autre part, les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, respectivement Rachid Harraoubia et Djamel Ould Abbès ont souligné, en marge de la conférence nationale des recteurs des facultés des sciences médicales, qui s'est tenue ces deux derniers jours, leur disposition à mettre en œuvre les recommandations de la conférence nationale qui est sortie avec «une plate-forme de solutions» aux revendications des médecins résidents et étudiants en médecine. A cette occasion, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, a appelé les étudiants à soumettre des propositions pratiques pour aider les encadreurs à trouver les solutions idoines aux problèmes soulevés «dans un cadre consensuel, à travers le respect de normes scientifiques et pédagogiques pour aplanir les difficultés conjoncturelles enregistrées dans les facultés de sciences médicales». Le ministre a également appelé au dialogue et à la concertation à travers l'implication de tous les acteurs, ajoutant que les questions soulevées sont afférentes à la pédagogie et que «les questions ne peuvent être tranchées en dehors des cadres juridiques régissant les facultés de médecine». Un autre mardi de la colère, après celui de mardi dernier, est prévu aujourd'hui encore par des milliers d'étudiants de plus de 22 facultés et écoles supérieures toujours en grève depuis près de trois mois maintenant. La Coordination nationale autonome des étudiants est, semble-t-il, toujours déterminée à arracher tous les droits réclamés par les étudiants grévistes. Cela en dépit de plusieurs sanctions prises à leur encontre dans différentes facultés et écoles, à l'instar de l'Ecole nationale supérieure d'hydraulique de Blida qui a traduit en justice dix étudiants grévistes pour «incitation à la grève et entrave au bon déroulement des cours au sein de l'établissement universitaire», les étudiants appellent, aujourd'hui, à une autre marche après la réussite de la première où ils ont réussi à briser le mur du silence et tous les dispositifs sécuritaires mis en place sur leur passage. «Nous allons pour la deuxième fois faire comprendre aux autorités du pays que nous défendons une cause commune et nous n'allons plus nous taire. Nous nous attendons à une plus large participation, puisque tous les étudiants sont aujourd'hui plus que jamais décidés à faire entendre leurs voix longtemps étouffées par les fausses promesses du premier responsable du secteur de l'enseignement supérieur», nous a affirmé un membre de la CNAE, contacté hier par le Midi Libre. Il est important de noter que les étudiants n'ont pas peur de l'année blanche et disent qu'il vaut mieux perdre une année que de perdre tout un avenir. D'autre part, les étudiants en sciences médicales «campent toujours sur leur position et maintiendront la grève jusqu'à satisfaction totale et non conditionnée de leurs revendications», nous a affirmé un membre de leur collectif. Il faut souligner que le recteur de la faculté de médecine, Arrada Moussa a souligné, dimanche dernier, que l'année blanche peut être évitée pour les étudiants en sciences médicales en grève, en procédant à une seule évaluation pour les deux semestres, «à condition que les cours reprennent dans l'immédiat», chose que refusent toujours les étudiants grévistes. Pour leur part, les étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire, toujours en grève, ont renouvelé, hier encore, leur appel à la réhabilitation de leurs diplômes et l'amélioration de la qualité de la formation. D'autre part, les ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, respectivement Rachid Harraoubia et Djamel Ould Abbès ont souligné, en marge de la conférence nationale des recteurs des facultés des sciences médicales, qui s'est tenue ces deux derniers jours, leur disposition à mettre en œuvre les recommandations de la conférence nationale qui est sortie avec «une plate-forme de solutions» aux revendications des médecins résidents et étudiants en médecine. A cette occasion, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, a appelé les étudiants à soumettre des propositions pratiques pour aider les encadreurs à trouver les solutions idoines aux problèmes soulevés «dans un cadre consensuel, à travers le respect de normes scientifiques et pédagogiques pour aplanir les difficultés conjoncturelles enregistrées dans les facultés de sciences médicales». Le ministre a également appelé au dialogue et à la concertation à travers l'implication de tous les acteurs, ajoutant que les questions soulevées sont afférentes à la pédagogie et que «les questions ne peuvent être tranchées en dehors des cadres juridiques régissant les facultés de médecine».