Même si elle a trouvé beaucoup de points positifs au discours du president de la République, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) n'en a pas moins mis en avant les questions sur lesquelles elle a manifesté son désaccord puisqu'elle a formulé de nombreuses réserves. Louisa Hanoune, qui a en effet indiqué que certaines décisions annoncées vendredi dernier par le President Abdelaziz Bouteflika, lors de son discours à la nation, « sont importantes » n'a pas manqué aussi de dire haut et fort ses réserves par rapport à ce train de mesures entrant dans le cadre d'un vaste programme de réformes politiques. La première responsable du PT, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège de son parti, a indiqué que « ces décisions sont insuffisantes et manquent aussi d'un calendrier précis pour leur application ». Elle a évoqué presque point par point le contenu des questions sur lesquelles s'articulent ces reformes politiques. Ainsi sur la question relative à la révision en profondeur de la Constitution Louisa Hanoune a clairement annoncé son opposition quant à la manière avec laquelle le président de la République compte procéder pour réviser la loi fondamentale. Elle a ainsi estimé qu' « il faut qu'il y'ait au préalable un vaste débat autour de cette question et ce, avec la participation du peuple. Et si le peuple ne prend pas part au débat cela veut dire qu'il y' a un flagrant manque d'égard vis-à-vis de la souveraineté populaire » a-t-elle martelé. Par conséquent et en toute logique donc, la secrétaire générale du PT a exprimé son opposition à la commission devant prendre en charge l'élaboration d'un projet de Constitution avant de le proposer au chef de l'Etat qui tranchera sur la question. « Pour nous cela constitue un +coup d'Etat+ tant ce n'est pas du tout un procédé démocratique car pour nous, les membres de cette commission doivent être mandatés par le peuple » a-t-elle encore précisé. Elle a aussi rejeté le principe de l'adoption de la nouvelle constitution par l'APN. « Cette assemblée n'a aucune crédibilité et manque de légitimité et c'est pourquoi nous considérons qu'elle ne peut veiller à la conduite de ces réformes politiques ». Le PT a de tout temps mis en cause la légitimité de cette assemblée et n'a cessé, par voie de conséquence, d'exiger sa dissolution et la tenue d'élections législatives anticipées. Des doléances qui n'ont pas été exaucées, comme ce fut le cas d'ailleurs pour l'assemblée constituante qui devait élaborer la nouvelle Constitution. La conférencière a aussi estimé qu'il y'a urgence à mettre en œuvre ces reformes. « Il ne faut pas attendre 2012 car il y' va de la stabilité et de la sauvegarde du pays ». Elle a aussi émis des réserves à propos des projets de loi relatifs aux partis, aux associations et au code de wilaya estimant que son parti ne peut se prononcer tant que le contenu de ces textes n'est pas encore dévoilé. « Nous jugerons sur pièce » a-t-elle, à ce titre, souligné. Elle a de nouveau exprimé son opposition de la politique de quotas estimant que « c'est une solution superficielle à un problème complexe ». Le gouvernement compte, pour rappel, élaborer un projet de loi pour promouvoir la participation de la femme à la vie politique et l'on parle, dans ce cadre, d'un quota de 30% que doivent réserver les partis politiques à la gent féminine dans leurs listes électorales. Mme Hanoune dira en outre que « les décisions du Président sont courageuses, mais elle ne peuvent combler le retard existant en matière de démocratie. De plus aucune décision n'a un effet immédiat ». Cela dit, Louisa Hanoune a déclaré que certaines décisions annoncées par le premier magistrat du pays « sont importantes ». Il en est ainsi de la position de l'Algérie par rapport à ce qui se passe dans les pays voisins et notamment le rejet de toute intervention étrangère dans la région, de l'annonce d'un vaste programme d'investissement pour soutenir le entreprises publiques ainsi que la volonté exprimée de satisfaire les pressantes demandes sociales et particulièrement la lutte contre le chômage. Hanoune a, cela dit, mis en garde contre tout retard dans la prise en charge des préoccupations des Algériens en soutenant que « les impatiences peuvent mener à l'explosion ». Même si elle a trouvé beaucoup de points positifs au discours du president de la République, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) n'en a pas moins mis en avant les questions sur lesquelles elle a manifesté son désaccord puisqu'elle a formulé de nombreuses réserves. Louisa Hanoune, qui a en effet indiqué que certaines décisions annoncées vendredi dernier par le President Abdelaziz Bouteflika, lors de son discours à la nation, « sont importantes » n'a pas manqué aussi de dire haut et fort ses réserves par rapport à ce train de mesures entrant dans le cadre d'un vaste programme de réformes politiques. La première responsable du PT, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège de son parti, a indiqué que « ces décisions sont insuffisantes et manquent aussi d'un calendrier précis pour leur application ». Elle a évoqué presque point par point le contenu des questions sur lesquelles s'articulent ces reformes politiques. Ainsi sur la question relative à la révision en profondeur de la Constitution Louisa Hanoune a clairement annoncé son opposition quant à la manière avec laquelle le président de la République compte procéder pour réviser la loi fondamentale. Elle a ainsi estimé qu' « il faut qu'il y'ait au préalable un vaste débat autour de cette question et ce, avec la participation du peuple. Et si le peuple ne prend pas part au débat cela veut dire qu'il y' a un flagrant manque d'égard vis-à-vis de la souveraineté populaire » a-t-elle martelé. Par conséquent et en toute logique donc, la secrétaire générale du PT a exprimé son opposition à la commission devant prendre en charge l'élaboration d'un projet de Constitution avant de le proposer au chef de l'Etat qui tranchera sur la question. « Pour nous cela constitue un +coup d'Etat+ tant ce n'est pas du tout un procédé démocratique car pour nous, les membres de cette commission doivent être mandatés par le peuple » a-t-elle encore précisé. Elle a aussi rejeté le principe de l'adoption de la nouvelle constitution par l'APN. « Cette assemblée n'a aucune crédibilité et manque de légitimité et c'est pourquoi nous considérons qu'elle ne peut veiller à la conduite de ces réformes politiques ». Le PT a de tout temps mis en cause la légitimité de cette assemblée et n'a cessé, par voie de conséquence, d'exiger sa dissolution et la tenue d'élections législatives anticipées. Des doléances qui n'ont pas été exaucées, comme ce fut le cas d'ailleurs pour l'assemblée constituante qui devait élaborer la nouvelle Constitution. La conférencière a aussi estimé qu'il y'a urgence à mettre en œuvre ces reformes. « Il ne faut pas attendre 2012 car il y' va de la stabilité et de la sauvegarde du pays ». Elle a aussi émis des réserves à propos des projets de loi relatifs aux partis, aux associations et au code de wilaya estimant que son parti ne peut se prononcer tant que le contenu de ces textes n'est pas encore dévoilé. « Nous jugerons sur pièce » a-t-elle, à ce titre, souligné. Elle a de nouveau exprimé son opposition de la politique de quotas estimant que « c'est une solution superficielle à un problème complexe ». Le gouvernement compte, pour rappel, élaborer un projet de loi pour promouvoir la participation de la femme à la vie politique et l'on parle, dans ce cadre, d'un quota de 30% que doivent réserver les partis politiques à la gent féminine dans leurs listes électorales. Mme Hanoune dira en outre que « les décisions du Président sont courageuses, mais elle ne peuvent combler le retard existant en matière de démocratie. De plus aucune décision n'a un effet immédiat ». Cela dit, Louisa Hanoune a déclaré que certaines décisions annoncées par le premier magistrat du pays « sont importantes ». Il en est ainsi de la position de l'Algérie par rapport à ce qui se passe dans les pays voisins et notamment le rejet de toute intervention étrangère dans la région, de l'annonce d'un vaste programme d'investissement pour soutenir le entreprises publiques ainsi que la volonté exprimée de satisfaire les pressantes demandes sociales et particulièrement la lutte contre le chômage. Hanoune a, cela dit, mis en garde contre tout retard dans la prise en charge des préoccupations des Algériens en soutenant que « les impatiences peuvent mener à l'explosion ».