La wilaya de Tizi-Ouzou compte, selon un recensement de l'Office national d'alphabétisation pour adultes, plus de 200.000 analphabètes, soit l'équivalent de 17 % de sa population globale estimée à plus de 1,2 million d'habitants, selon le président de l'association de wilaya "Iqraa". La wilaya de Tizi-Ouzou compte, selon un recensement de l'Office national d'alphabétisation pour adultes, plus de 200.000 analphabètes, soit l'équivalent de 17 % de sa population globale estimée à plus de 1,2 million d'habitants, selon le président de l'association de wilaya "Iqraa". «Sur cet effectif d'illettrés, seuls 8.000 suivent des cours d'alphabétisation, dont 5.000 le font au niveau des classes initiées par cette association, affiliée à l'Office national d'alphabétisation pour adultes», a relevé Khellid Hocine, précisant que le reste des inscrits est pris en charge par d'autres partenaires, dont notamment les APC. Les données de la même association indiquent que 90 % de ces apprenants se comptent parmi la gent féminine, "dont notamment celle établie en milieu rural où, pourtant, la ténacité de certains préjugés ne favorisent pas l'alphabétisation de la femme", a estimé ce responsable, ajoutant que la majorité des inscrits appartient à la tranche d'âge des 20-40 ans. L'association "Iqraa" dispose actuellement de 140 divisions pédagogiques, d'une moyenne de 40 éléments chacune, répartis sur les trois niveaux de l'enseignement, et encadrés par 180 enseignants contractuels recrutés par l'Office national d'alphabétisation pour adultes. Dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de lutte contre l'analphabétisme, "Iqraa" se fixe pour objectif, selon son responsable, d'"atténuer sensiblement le taux d'analphabétisme dans la wilaya, en le ramenant à moins de 20 % d'ici 2014". "Cette projection est réalisable pour peu que certains paramètres de cette stratégie soient réajustées", a assuré le responsable, en précisant, à cet égard, qu'il "s'agira notamment d'aller vers l'ouverture de classes de moins de 40 apprenants pour l'intégration d'un maximum d'analphabètes en zones éparses et rurales, sachant que la norme actuelle ne le permet pas". La concrétisation d'un tel objectif nécessite, également, "une dotation en classes autonomes pour pouvoir dispenser des cours d'alphabétisation tout le long de la semaine, chose qui n'est pas permise au niveau des établissements publics, qui ne sont mis à notre disposition que les jours de repos des scolarisés", a signalé le président de cette association. «Sur cet effectif d'illettrés, seuls 8.000 suivent des cours d'alphabétisation, dont 5.000 le font au niveau des classes initiées par cette association, affiliée à l'Office national d'alphabétisation pour adultes», a relevé Khellid Hocine, précisant que le reste des inscrits est pris en charge par d'autres partenaires, dont notamment les APC. Les données de la même association indiquent que 90 % de ces apprenants se comptent parmi la gent féminine, "dont notamment celle établie en milieu rural où, pourtant, la ténacité de certains préjugés ne favorisent pas l'alphabétisation de la femme", a estimé ce responsable, ajoutant que la majorité des inscrits appartient à la tranche d'âge des 20-40 ans. L'association "Iqraa" dispose actuellement de 140 divisions pédagogiques, d'une moyenne de 40 éléments chacune, répartis sur les trois niveaux de l'enseignement, et encadrés par 180 enseignants contractuels recrutés par l'Office national d'alphabétisation pour adultes. Dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de lutte contre l'analphabétisme, "Iqraa" se fixe pour objectif, selon son responsable, d'"atténuer sensiblement le taux d'analphabétisme dans la wilaya, en le ramenant à moins de 20 % d'ici 2014". "Cette projection est réalisable pour peu que certains paramètres de cette stratégie soient réajustées", a assuré le responsable, en précisant, à cet égard, qu'il "s'agira notamment d'aller vers l'ouverture de classes de moins de 40 apprenants pour l'intégration d'un maximum d'analphabètes en zones éparses et rurales, sachant que la norme actuelle ne le permet pas". La concrétisation d'un tel objectif nécessite, également, "une dotation en classes autonomes pour pouvoir dispenser des cours d'alphabétisation tout le long de la semaine, chose qui n'est pas permise au niveau des établissements publics, qui ne sont mis à notre disposition que les jours de repos des scolarisés", a signalé le président de cette association.