«Le rôle du savoir dans la renaissance des nations" a été au centre d'une journée d'études ouverte samedi dernier à Bouira à l'initiative du bureau local de l'Association des uléma musulmans algériens. De nombreux invités, dont le Dr Saïd Chibane, ont pris part à cette manifestation aux côtés d'universitaires, étudiants, imams et enseignants du Coran. «Le facteur économique et son rôle dans la renaissance des nations", "l'observation et la problématique du développement", "Le rôle de l'enseignement dans la renaissance japonaise moderne" et "Les modes de réflexion entre le vrai et le faux" sont les principaux thèmes proposés à l'animation, durant cette manifestation qui sera, également, marquée par la tenue d'une cérémonie d'hommage à des enseignants retraités du Livre Saint. Selon le président du bureau de wilaya de l'Association des savants musulmans algériens, Ahmed Aouadi, cette activité est inscrite au titre du programme annuel de l'association, dont les principaux objectifs visent " à la diffusion du sens du savoir et de la science parmi les populations et à sensibiliser et contribuer dans la généralisation et vulgarisation de l'enseignement coranique et religieux, ainsi que la juste compréhension des préceptes de notre religion." L'association Iqraa de Tizi-Ouzou dénombre plus de 200 mille analphabètes La wilaya de Tizi-Ouzou compte plus de 200.000 analphabètes, soit environ 17 % de sa population globale, estimée à plus de 1,2 million d'habitants, selon le président de l'association de wilaya "Iqrâa" d'alphabétisation, M. Khellid. Selon la même source, le nombre d'apprenants inscrits dans la wilaya pour l'année 2009-2010 s'élève à quelque 6000 sujets, dont 90 % de la gent féminine, répartis sur 22 divisions pédagogiques d'une moyenne de 40 apprenants chacune, encadrées par un total de 280 enseignants. Evoquant la stratégie nationale d'alphabétisation 2010-2016, ce responsable a indiqué que "l'ambition de la wilaya de Tizi- Ouzou, où les considérations subjectives de l'enseignement des femmes ont presque entièrement disparu ces dernières années (indice du développement humain), est d'atteindre un taux de 0 % d'analphabétisme, dans les six années à venir". "Ce pari est jouable et est tout à fait à notre portée pour peu que certaines conditions primordiales soient réunies", a assuré M. Khellid qui, plaidant pour la concrétisation de cet objectif, a mis en avant, entre autres, "la nécessité d'augmenter le nombre d'enseignants, de manière à répondre aux besoins d'encadrement de la population ciblée par les actions d'alphabétisation". Plus explicitement, il a suggéré d'aller vers l'ouverture de nouvelles classes pédagogiques avec des effectifs de moins de 40 apprenants par unité, afin de permettre l'intégration de citoyens analphabètes des zones enclavées, où il n'est pas toujours évident de trouver ce nombre requis de postulants pour créer une classe, tel qu'exigé actuellement par l'Office national d'alphabétisation des adultes". «Le rôle du savoir dans la renaissance des nations" a été au centre d'une journée d'études ouverte samedi dernier à Bouira à l'initiative du bureau local de l'Association des uléma musulmans algériens. De nombreux invités, dont le Dr Saïd Chibane, ont pris part à cette manifestation aux côtés d'universitaires, étudiants, imams et enseignants du Coran. «Le facteur économique et son rôle dans la renaissance des nations", "l'observation et la problématique du développement", "Le rôle de l'enseignement dans la renaissance japonaise moderne" et "Les modes de réflexion entre le vrai et le faux" sont les principaux thèmes proposés à l'animation, durant cette manifestation qui sera, également, marquée par la tenue d'une cérémonie d'hommage à des enseignants retraités du Livre Saint. Selon le président du bureau de wilaya de l'Association des savants musulmans algériens, Ahmed Aouadi, cette activité est inscrite au titre du programme annuel de l'association, dont les principaux objectifs visent " à la diffusion du sens du savoir et de la science parmi les populations et à sensibiliser et contribuer dans la généralisation et vulgarisation de l'enseignement coranique et religieux, ainsi que la juste compréhension des préceptes de notre religion." L'association Iqraa de Tizi-Ouzou dénombre plus de 200 mille analphabètes La wilaya de Tizi-Ouzou compte plus de 200.000 analphabètes, soit environ 17 % de sa population globale, estimée à plus de 1,2 million d'habitants, selon le président de l'association de wilaya "Iqrâa" d'alphabétisation, M. Khellid. Selon la même source, le nombre d'apprenants inscrits dans la wilaya pour l'année 2009-2010 s'élève à quelque 6000 sujets, dont 90 % de la gent féminine, répartis sur 22 divisions pédagogiques d'une moyenne de 40 apprenants chacune, encadrées par un total de 280 enseignants. Evoquant la stratégie nationale d'alphabétisation 2010-2016, ce responsable a indiqué que "l'ambition de la wilaya de Tizi- Ouzou, où les considérations subjectives de l'enseignement des femmes ont presque entièrement disparu ces dernières années (indice du développement humain), est d'atteindre un taux de 0 % d'analphabétisme, dans les six années à venir". "Ce pari est jouable et est tout à fait à notre portée pour peu que certaines conditions primordiales soient réunies", a assuré M. Khellid qui, plaidant pour la concrétisation de cet objectif, a mis en avant, entre autres, "la nécessité d'augmenter le nombre d'enseignants, de manière à répondre aux besoins d'encadrement de la population ciblée par les actions d'alphabétisation". Plus explicitement, il a suggéré d'aller vers l'ouverture de nouvelles classes pédagogiques avec des effectifs de moins de 40 apprenants par unité, afin de permettre l'intégration de citoyens analphabètes des zones enclavées, où il n'est pas toujours évident de trouver ce nombre requis de postulants pour créer une classe, tel qu'exigé actuellement par l'Office national d'alphabétisation des adultes".