La romancière Ahlem Mostaghanemi a appelé, mardi à Alger, à la relance du Prix Malek-Haddad du roman, qualifiant son annulation, depuis trois années, de "crime" contre le monde des lettres. "L'annulation du Prix Malek-Haddad du roman est un crime contre les hommes et les femmes de lettres. Je lance un appel à l'Etat algérien pour parrainer officiellement cette distinction à travers la création d'une fondation éponyme", a-t-elle déclaré lors d'une conférence d'évaluation de la campagne de dons de livres pour les régions du Sud, lancée le 16 avril et dont la romancière est la marraine. Affirmant l'engagement de plusieurs institutions et organisations de la société civile pour financer ce prix qui se veut, en premier lieu, une manière d'encourager les écrivains en herbe, Ahlem Mostaghanemi, célèbre pour son roman Dhakirat El Djassad, a déploré le peu d'intérêt accordé à sa relance. Selon elle, cette distinction, dont l'enveloppe avoisinera les 10.000 euros, devrait avoir une place accomplie et méritée parmi les autres prix dédiés à la littérature dans le monde arabe. Le prix récompensera et soutiendra, a-t-elle dit, les jeunes écrivains. Le Prix Malek-Haddad du roman a été lancé par l'association El-Ikhtilaf en 2001. Organisé tous les deux ans, le prix a été décerné à des auteurs algériens à la faveur de quatre éditions. Né le 5 juillet 1927 à Constantine, Malek Haddad est considéré comme l'un des plus grands écrivains algériens. Il a collaboré à plusieurs revues pendant la lutte de libération et représenté le FLN à l'étranger comme conférencier et diplomate avant de participer à la création, en 1962, de la presse nationale. Malek Haddad est mort le 2 juin 1978 à Alger en laissant plusieurs romans et poèmes dont la plupart ont été traduits en langue arabe. Le malheur en danger, Dernière impression, Je t'offrirais une gazelle, L'élève et la leçon, Le quai aux fleurs ne répond plus, Ecoute et je t'appelle et Les zéros tournent en rond constituent les œuvres les plus célèbres de Malek Haddad. La romancière Ahlem Mostaghanemi a appelé, mardi à Alger, à la relance du Prix Malek-Haddad du roman, qualifiant son annulation, depuis trois années, de "crime" contre le monde des lettres. "L'annulation du Prix Malek-Haddad du roman est un crime contre les hommes et les femmes de lettres. Je lance un appel à l'Etat algérien pour parrainer officiellement cette distinction à travers la création d'une fondation éponyme", a-t-elle déclaré lors d'une conférence d'évaluation de la campagne de dons de livres pour les régions du Sud, lancée le 16 avril et dont la romancière est la marraine. Affirmant l'engagement de plusieurs institutions et organisations de la société civile pour financer ce prix qui se veut, en premier lieu, une manière d'encourager les écrivains en herbe, Ahlem Mostaghanemi, célèbre pour son roman Dhakirat El Djassad, a déploré le peu d'intérêt accordé à sa relance. Selon elle, cette distinction, dont l'enveloppe avoisinera les 10.000 euros, devrait avoir une place accomplie et méritée parmi les autres prix dédiés à la littérature dans le monde arabe. Le prix récompensera et soutiendra, a-t-elle dit, les jeunes écrivains. Le Prix Malek-Haddad du roman a été lancé par l'association El-Ikhtilaf en 2001. Organisé tous les deux ans, le prix a été décerné à des auteurs algériens à la faveur de quatre éditions. Né le 5 juillet 1927 à Constantine, Malek Haddad est considéré comme l'un des plus grands écrivains algériens. Il a collaboré à plusieurs revues pendant la lutte de libération et représenté le FLN à l'étranger comme conférencier et diplomate avant de participer à la création, en 1962, de la presse nationale. Malek Haddad est mort le 2 juin 1978 à Alger en laissant plusieurs romans et poèmes dont la plupart ont été traduits en langue arabe. Le malheur en danger, Dernière impression, Je t'offrirais une gazelle, L'élève et la leçon, Le quai aux fleurs ne répond plus, Ecoute et je t'appelle et Les zéros tournent en rond constituent les œuvres les plus célèbres de Malek Haddad.