L'Egypte a renforcé la présence policière et militaire dans la province de Minya, au centre du pays pour mettre fin aux violences meurtrières provoquées par un conflit entre une famille chrétienne et une autre musulmane à propos de la construction d'un dos-d'âne, a indiqué jeudi 21 avril une source sécuritaire au quotidien Le Monde. Deux musulmans ont été tués et un couvre-feu a été imposé dans la ville d'Abou Qorqas. La communauté s'est vengée en brûlant mercredi des maisons et des commerces appartenant à des coptes (chrétiens d'Egypte). "Le calme est revenu dans la ville, mais la situation reste tendue", a indiqué la source de sécurité. Ces violences interviennent alors que des milliers de personnes continuent de manifester dans la province voisine de Qena contre la nomination d'un gouverneur chrétien, dans une région qui a souvent été le théâtre de tensions religieuses et où les relations entre musulmans et chrétiens sont fragiles. A Qena, les manifestants ont bloqué une importante ligne de chemin de fer et plusieurs des routes principales, affirmant qu'ils ne partiraient que lorsque Imad Mikhaïl serait démis de ses fonctions. Le gouvernement égyptien a fermement condamné ces appels, estimant que les objections basées sur la religion étaient "inacceptables". "Le gouverneur de Qena n'a pas démissionné et ne démissionnera pas et il n'y a pas d'alternative", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ahmed al-Samman. L'Egypte a renforcé la présence policière et militaire dans la province de Minya, au centre du pays pour mettre fin aux violences meurtrières provoquées par un conflit entre une famille chrétienne et une autre musulmane à propos de la construction d'un dos-d'âne, a indiqué jeudi 21 avril une source sécuritaire au quotidien Le Monde. Deux musulmans ont été tués et un couvre-feu a été imposé dans la ville d'Abou Qorqas. La communauté s'est vengée en brûlant mercredi des maisons et des commerces appartenant à des coptes (chrétiens d'Egypte). "Le calme est revenu dans la ville, mais la situation reste tendue", a indiqué la source de sécurité. Ces violences interviennent alors que des milliers de personnes continuent de manifester dans la province voisine de Qena contre la nomination d'un gouverneur chrétien, dans une région qui a souvent été le théâtre de tensions religieuses et où les relations entre musulmans et chrétiens sont fragiles. A Qena, les manifestants ont bloqué une importante ligne de chemin de fer et plusieurs des routes principales, affirmant qu'ils ne partiraient que lorsque Imad Mikhaïl serait démis de ses fonctions. Le gouvernement égyptien a fermement condamné ces appels, estimant que les objections basées sur la religion étaient "inacceptables". "Le gouverneur de Qena n'a pas démissionné et ne démissionnera pas et il n'y a pas d'alternative", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ahmed al-Samman.