La mise en place d'un plan national Alzheimer a constitué l'une des principales recommandations émises, jeudi dernier à Oran, par les participants à un colloque national consacré à cette pathologie. La mise en place d'un plan national Alzheimer a constitué l'une des principales recommandations émises, jeudi dernier à Oran, par les participants à un colloque national consacré à cette pathologie. "Un programme d'action d'envergure nationale est à même de consolider la protection des malades d'Alzheimer aux plans social et juridique", ont estimé les spécialistes ayant pris part à cette rencontre organisée par l'Association des neurologues libéraux de l'Ouest (ANLO). Ils ont également insisté sur la création et la mise en réseau d'associations des familles de patients pour leur permettre d'apporter leur contribution à la prise en charge des sujets atteints. Des magistrats et des auxiliaires de la justice ont participé à ce colloque qui a aussi mis en relief la nécessité de renforcer la législation relative aux notions "d'incapacité" et "d'irresponsablité" par des textes spécifiques à la maladie d'Alzheimer. Des recommandations ont été émises, en outre, dans le sens de l'élargissement de la nomenclature des médicaments remboursés au titre des prestations de la Caisse nationale d'assurances sociales (CNAS) à d'autres produits prescrits pour le traitement de cette même pathologie. "Ces propositions constituent des pistes de réflexion à approfondir par les différents intervenants en perspective du Congrès national sur la maladie d'Alzheimer, prévu les 8 et 9 juin prochain à Oran", a indiqué le président de l'ANLO, Dr Noureddine Bengamra. Alzheimer, du nom du psychiatre allemand qui rapporta le premier cas de la maladie en 1906, est la plus fréquente des démences dégénératives, affectant 26 millions de personnes dans le monde dont 4 millions aux USA, 800.000 en France et 200.000 en Algérie. Cette pathologie se manifeste à partir de l'âge de 60 ans et se caractérise par une détérioration des fonctions cognitives entraînant une désorganisation de la personnalité avec retentissement sévère sur la vie quotidienne du patient. "Ce n'est pas une maladie mentale, c'est une maladie de la mémoire qui, elle, entraîne progressivement une perte de l'autonomie psychique", ont expliqué les neurologues tout en insistant sur l'intérêt du diagnostic précoce. "Un programme d'action d'envergure nationale est à même de consolider la protection des malades d'Alzheimer aux plans social et juridique", ont estimé les spécialistes ayant pris part à cette rencontre organisée par l'Association des neurologues libéraux de l'Ouest (ANLO). Ils ont également insisté sur la création et la mise en réseau d'associations des familles de patients pour leur permettre d'apporter leur contribution à la prise en charge des sujets atteints. Des magistrats et des auxiliaires de la justice ont participé à ce colloque qui a aussi mis en relief la nécessité de renforcer la législation relative aux notions "d'incapacité" et "d'irresponsablité" par des textes spécifiques à la maladie d'Alzheimer. Des recommandations ont été émises, en outre, dans le sens de l'élargissement de la nomenclature des médicaments remboursés au titre des prestations de la Caisse nationale d'assurances sociales (CNAS) à d'autres produits prescrits pour le traitement de cette même pathologie. "Ces propositions constituent des pistes de réflexion à approfondir par les différents intervenants en perspective du Congrès national sur la maladie d'Alzheimer, prévu les 8 et 9 juin prochain à Oran", a indiqué le président de l'ANLO, Dr Noureddine Bengamra. Alzheimer, du nom du psychiatre allemand qui rapporta le premier cas de la maladie en 1906, est la plus fréquente des démences dégénératives, affectant 26 millions de personnes dans le monde dont 4 millions aux USA, 800.000 en France et 200.000 en Algérie. Cette pathologie se manifeste à partir de l'âge de 60 ans et se caractérise par une détérioration des fonctions cognitives entraînant une désorganisation de la personnalité avec retentissement sévère sur la vie quotidienne du patient. "Ce n'est pas une maladie mentale, c'est une maladie de la mémoire qui, elle, entraîne progressivement une perte de l'autonomie psychique", ont expliqué les neurologues tout en insistant sur l'intérêt du diagnostic précoce.