Les chômeurs ont fait, hier, entendre leurs voix. Profitant de la célébration de la fête internationale du travail, des dizaines de chômeurs ont investi la place du 1er-Mai, à Alger, répondant ainsi favorablement à l'appel du comité pour la défense des droits des chômeurs. Les chômeurs ont fait, hier, entendre leurs voix. Profitant de la célébration de la fête internationale du travail, des dizaines de chômeurs ont investi la place du 1er-Mai, à Alger, répondant ainsi favorablement à l'appel du comité pour la défense des droits des chômeurs. Ils étaient ainsi plusieurs dizaines venues de nombreuses wilayas du pays, a avoir tenu à prendre part à ce rassemblement pour dire haut et fort leur ras-le-bol et dénoncer leur condition. Malgré une présence policière renforcée, en vue certainement d'empêcher toute velléité d'organiser une marche, les chômeurs, encerclés par un impressionnant dispositif de sécurité, étaient bel et bien là et ce, à partir de 10h du matin alors que le rassemblement était prévu à 11h. Certes il n'y avait pas beaucoup de monde, mais pour les organisateurs ce n'était pas du tout un échec. « Pour nous l'essentiel c'était de tenir le rassemblement et rien qu'en cela c'est une réussite » a indiqué Samir Laradi, un des principaux animateurs de ce comité avant d'ajouter que « nous avons pu dire ce que nous voulions dire, à savoir que les chômeurs ont le droit au travail et à une vie décente ». Pendant ce temps, ses amis n'arrêtaient pas de scander des slogans à travers lesquels ils criaient leur ras-le-bol. « Enidal Enidal hata yaamak el batal » (militantisme, militantisme). « Il faut arrêter les voleurs qui ont pillé les richesses du pays et non les chômeurs qui demandent leurs droits » criaient les manifestants à l'adresse des forces de l'ordre et ce, suite à l'annonce de l'arrestation d'un étudiant de Tizi Ouzou à Alger alors qu'il s'apprêtait à rejoindre le mouvement de protestation. « Nous revendiquons notre droit à un travail décent, ou une allocation chômage pour les chômeurs de l'ordre de 50% du salaire national minimum garanti, soit 7.500 DA » affirme une nouvelle fois Samir Laradi ajoutant qu' « il faut aussi nationaliser ou renationamliser les entreprises publiques en vue de créer des postes d'emploi ». Laradi a demandé aussi l'augmentation du SNMG à hauteur de 30.000 DA. Tahar Belabes, un autre animateur du mouvement a tenu, lui, à dénoncer les conditions des chômeurs des régions sud du pays. « Nous dénonçons la mafia qui sévit dans le sud du pays ainsi que les sociétés de sous -traitance » a-t-il martelé avant d'ajouter que « les travailleurs recrutés par ces sociétés n'ont aucun droit social et les salaires qu'ils perçoivent sont très modestes. C'est de l'esclavagisme ». Dalila Touat, qui a été traîné devant la justice sous le chef d'accusation d'avoir distribué des tracts avant d'être acquittée par le tribunal de Mostaganem et sur laquelle étaient braqués les regards, a de son côté réitéré le droit des chômeurs à une allocation chômage car « la moitié des Algériens sont au chômage ».Elle a aussi revendiqué la permanisation des contractuels. Notons que le comité a promis d'organiser d'autres actions à l'avenir. Ils étaient ainsi plusieurs dizaines venues de nombreuses wilayas du pays, a avoir tenu à prendre part à ce rassemblement pour dire haut et fort leur ras-le-bol et dénoncer leur condition. Malgré une présence policière renforcée, en vue certainement d'empêcher toute velléité d'organiser une marche, les chômeurs, encerclés par un impressionnant dispositif de sécurité, étaient bel et bien là et ce, à partir de 10h du matin alors que le rassemblement était prévu à 11h. Certes il n'y avait pas beaucoup de monde, mais pour les organisateurs ce n'était pas du tout un échec. « Pour nous l'essentiel c'était de tenir le rassemblement et rien qu'en cela c'est une réussite » a indiqué Samir Laradi, un des principaux animateurs de ce comité avant d'ajouter que « nous avons pu dire ce que nous voulions dire, à savoir que les chômeurs ont le droit au travail et à une vie décente ». Pendant ce temps, ses amis n'arrêtaient pas de scander des slogans à travers lesquels ils criaient leur ras-le-bol. « Enidal Enidal hata yaamak el batal » (militantisme, militantisme). « Il faut arrêter les voleurs qui ont pillé les richesses du pays et non les chômeurs qui demandent leurs droits » criaient les manifestants à l'adresse des forces de l'ordre et ce, suite à l'annonce de l'arrestation d'un étudiant de Tizi Ouzou à Alger alors qu'il s'apprêtait à rejoindre le mouvement de protestation. « Nous revendiquons notre droit à un travail décent, ou une allocation chômage pour les chômeurs de l'ordre de 50% du salaire national minimum garanti, soit 7.500 DA » affirme une nouvelle fois Samir Laradi ajoutant qu' « il faut aussi nationaliser ou renationamliser les entreprises publiques en vue de créer des postes d'emploi ». Laradi a demandé aussi l'augmentation du SNMG à hauteur de 30.000 DA. Tahar Belabes, un autre animateur du mouvement a tenu, lui, à dénoncer les conditions des chômeurs des régions sud du pays. « Nous dénonçons la mafia qui sévit dans le sud du pays ainsi que les sociétés de sous -traitance » a-t-il martelé avant d'ajouter que « les travailleurs recrutés par ces sociétés n'ont aucun droit social et les salaires qu'ils perçoivent sont très modestes. C'est de l'esclavagisme ». Dalila Touat, qui a été traîné devant la justice sous le chef d'accusation d'avoir distribué des tracts avant d'être acquittée par le tribunal de Mostaganem et sur laquelle étaient braqués les regards, a de son côté réitéré le droit des chômeurs à une allocation chômage car « la moitié des Algériens sont au chômage ».Elle a aussi revendiqué la permanisation des contractuels. Notons que le comité a promis d'organiser d'autres actions à l'avenir.