La hausse des prix dans la zone euro s'est accélérée davantage que prévu en avril, selon l'estimation publiée par l'agence Eurostat vendredi, ce qui conforte les anticipations d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) durant l'été. La hausse des prix dans la zone euro s'est accélérée davantage que prévu en avril, selon l'estimation publiée par l'agence Eurostat vendredi, ce qui conforte les anticipations d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) durant l'été. Les prix ont augmenté de 2,8% sur un an dans les 17 pays utilisant la monnaie unique, contre une hausse de 2,7% attendue et une augmentation de 2,7% en mars. Le conseil des gouverneurs de la BCE, qui souhaite contenir la hausse des prix légèrement au-dessous de 2,0%, se réunit jeudi. Selon une enquête publiée jeudi dernier, l'institut d'émission ne devrait pas relever ses taux d'intérêt avant le mois de juillet, s'efforçant de garder le cap entre la lutte contre la hausse des prix à la consommation et le soutien à la croissance. "J'imagine que certains acteurs du marché prévoient que la Banque centrale européenne va relever ses taux plus tôt que prévu. Nous tablons sur juin, mais le marché attend toujours juillet. Je pense que le consensus va maintenant se déplacer vers juin", a toutefois commenté Piet Lammens, économiste chez KBC. Le sentiment économique dans la zone euro est en recul ces deux derniers mois. Il est tombé à 106,2 en avril, après 107,3 en mars. "Les études menées par la Commission européenne indiquent clairement que la combinaison de cours élevés du pétrole, d'un euro fort et d'un durcissement budgétaire et monétaire ont commencé à peser sur le sentiment économique de la zone euro", a estimé Martin van Vliet, économiste chez ING. Selon les données de la BCE, les prêts accordés au secteur privé dans la zone euro ont diminué en mars, tandis que la consommation des ménages s'est ralentie, notamment en Allemagne mais aussi dans certains pays périphériques tels que l'Espagne ou la Grèce. Les prix ont augmenté de 2,8% sur un an dans les 17 pays utilisant la monnaie unique, contre une hausse de 2,7% attendue et une augmentation de 2,7% en mars. Le conseil des gouverneurs de la BCE, qui souhaite contenir la hausse des prix légèrement au-dessous de 2,0%, se réunit jeudi. Selon une enquête publiée jeudi dernier, l'institut d'émission ne devrait pas relever ses taux d'intérêt avant le mois de juillet, s'efforçant de garder le cap entre la lutte contre la hausse des prix à la consommation et le soutien à la croissance. "J'imagine que certains acteurs du marché prévoient que la Banque centrale européenne va relever ses taux plus tôt que prévu. Nous tablons sur juin, mais le marché attend toujours juillet. Je pense que le consensus va maintenant se déplacer vers juin", a toutefois commenté Piet Lammens, économiste chez KBC. Le sentiment économique dans la zone euro est en recul ces deux derniers mois. Il est tombé à 106,2 en avril, après 107,3 en mars. "Les études menées par la Commission européenne indiquent clairement que la combinaison de cours élevés du pétrole, d'un euro fort et d'un durcissement budgétaire et monétaire ont commencé à peser sur le sentiment économique de la zone euro", a estimé Martin van Vliet, économiste chez ING. Selon les données de la BCE, les prêts accordés au secteur privé dans la zone euro ont diminué en mars, tandis que la consommation des ménages s'est ralentie, notamment en Allemagne mais aussi dans certains pays périphériques tels que l'Espagne ou la Grèce.