La marche, prévue hier par les étudiants à l'appel de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE), a vite tourné à des affrontements sanglants avec les forces de l'ordre présents en force en cette occasion. En effet, ils étaient des centaines d'étudiants à répondre au mot d'ordre de marche hier, se rassemblant dès la matinée près de la Faculté centrale à Alger-Centre. Cependant, un énorme dispositif de forces anti-émeutes a bouclé toutes les issues empêchant littéralement les étudiants de se déplacer dans la rue. Ce qui a donné lieu à des affrontements regrettables, où l'on déplore plusieurs blessés parmi les étudiants, dont un dans un état grave blessé à l'arme blanche. La tension a augmenté d'un cran face à l'insistance des étudiants. C'est alors que les forces de l'ordre ont tabassé, à l'aide de leurs matraques, plusieurs groupuscules d'étudiants cantonnés sur la place de la Grande-Poste, à Tafourah ou encore devant la Faculté centrale. Des sacs et des chaussures jonchaient le sol, témoignant de l'ampleur des affrontements corporels entre policiers et étudiants. Ces derniers se sont confrontés au rempart policier énorme déployé à l'occasion, ne laissant aucune brèche pour les étudiants qui prévoyaient de marcher sur le Palais du gouvernement. La leçon de la semaine dernière, lorsque ces mêmes étudiants ont pu échapper à la vigilance des policiers et atteindre le siège de la présidence de la République, a beaucoup servi les forces anti-émeutes. Il s'agit d'une énième tentative de marche osée par les étudiants dans la capitale, en vain. Les impressionnants dispositifs sécuritaires, déployés à chaque occasion, rendent impossible toute démonstration de rue. C'est le cas d'ailleurs des marches auxquelles appellent chaque samedi les animateurs de la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD), à chaque fois vouées à l'échec grâce à la mobilisation incroyable des services de sécurité. La Coordination nationale autonome des étudiants, rappelons-le, a été créée de la fusion de plusieurs collectifs d'étudiants issus de plusieurs universités du pays. La plateforme de revendications commune élaborée exige, outre les revendications traditionnelles, la démocratisation de l'université algérienne, avec tout ce que cela suppose de politique de gestion et d'orientation. Les efforts consentis par le département de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne sont pas parvenus à absorber la colère des étudiants, qui reviennent à chaque fois avec plus de détermination. La marche, prévue hier par les étudiants à l'appel de la Coordination nationale autonome des étudiants (CNAE), a vite tourné à des affrontements sanglants avec les forces de l'ordre présents en force en cette occasion. En effet, ils étaient des centaines d'étudiants à répondre au mot d'ordre de marche hier, se rassemblant dès la matinée près de la Faculté centrale à Alger-Centre. Cependant, un énorme dispositif de forces anti-émeutes a bouclé toutes les issues empêchant littéralement les étudiants de se déplacer dans la rue. Ce qui a donné lieu à des affrontements regrettables, où l'on déplore plusieurs blessés parmi les étudiants, dont un dans un état grave blessé à l'arme blanche. La tension a augmenté d'un cran face à l'insistance des étudiants. C'est alors que les forces de l'ordre ont tabassé, à l'aide de leurs matraques, plusieurs groupuscules d'étudiants cantonnés sur la place de la Grande-Poste, à Tafourah ou encore devant la Faculté centrale. Des sacs et des chaussures jonchaient le sol, témoignant de l'ampleur des affrontements corporels entre policiers et étudiants. Ces derniers se sont confrontés au rempart policier énorme déployé à l'occasion, ne laissant aucune brèche pour les étudiants qui prévoyaient de marcher sur le Palais du gouvernement. La leçon de la semaine dernière, lorsque ces mêmes étudiants ont pu échapper à la vigilance des policiers et atteindre le siège de la présidence de la République, a beaucoup servi les forces anti-émeutes. Il s'agit d'une énième tentative de marche osée par les étudiants dans la capitale, en vain. Les impressionnants dispositifs sécuritaires, déployés à chaque occasion, rendent impossible toute démonstration de rue. C'est le cas d'ailleurs des marches auxquelles appellent chaque samedi les animateurs de la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD), à chaque fois vouées à l'échec grâce à la mobilisation incroyable des services de sécurité. La Coordination nationale autonome des étudiants, rappelons-le, a été créée de la fusion de plusieurs collectifs d'étudiants issus de plusieurs universités du pays. La plateforme de revendications commune élaborée exige, outre les revendications traditionnelles, la démocratisation de l'université algérienne, avec tout ce que cela suppose de politique de gestion et d'orientation. Les efforts consentis par le département de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne sont pas parvenus à absorber la colère des étudiants, qui reviennent à chaque fois avec plus de détermination.