Malgré la notable dégradation des services au sein des hôpitaux et centres de santé à travers le pays, notamment depuis le 28 mars dernier, date du début de la grève illimitée des médecins résidents qui sont plus de 19.000 à travers le pays et près de 5.000 dans la capitale où se centralisent les plus grandes structures, les deux tutelles, à savoir la Santé et l'Enseignement supérieur, font toujours la sourde oreille par rapport aux revendications des médecins résidents qui ont organisé, hier, leur quinzième sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique dont ils relèvent aussi, à côté de celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Des centaines de médecins résidents algériens sont venus des quatre coins du pays pour montrer encore une fois leur détermination à aller jusqu'au bout. «Nous ne lâcherons pas prise jusqu'à satisfaction de toutes nos revendications socioprofessionnelles et pédagogiques», nous ont affirmé des médecins résidents de différents hôpitaux, abordés hier devant le ministère de l'Enseignement supérieur à Alger. Il faut signaler que les médecins résidents organiseront aujourd'hui leur troisième sit-in national devant la Présidence à El Mouradia, «pour exprimer le maintien de la grève, mais aussi pour dénoncer la légèreté avec laquelle les deux tutelles traitent leurs revendications légitimes», nous a affirmé le docteur Merhaoui, un des délégués des résidents, membre du collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) représentant officiel des médecins résidents algériens. En effet, ils campent sur leurs positions en dépit des décisions prises à l'issue de la Conférence nationale des recteurs des facultés des sciences médicales qui a évoqué également leurs problèmes, du moins, dans leur côté pédagogique. Cette conférence n'a, selon les médecins résidents interrogés, «ramené aucune solution fiable et ses conclusions sont restées jusqu'ici de l'encre sur papier et ne peuvent en aucun cas répondre aux aspirations des résidents ni des étudiants en médecine en général». Les médecins résidents qui disent «ne plus faire confiance aux promesses de la tutelle, affirment le maintien de la grève ainsi que les sit-in tant qu'il n'y a encore rien de concret». Il faut rappeler que les médecins résidents sont en grève illimitée depuis le 28 mars dernier et toutes les négociations avec les deux tutelles se sont traduites par un échec puisque la revendication principale, qui reste l'abrogation du service civil et la révision des modalités du service militaire, ainsi que les revendications pédagogiques dont les primes de recherches scientifique et la bourse d'études à l'étranger ne sont toujours pas satisfaites. Malgré la notable dégradation des services au sein des hôpitaux et centres de santé à travers le pays, notamment depuis le 28 mars dernier, date du début de la grève illimitée des médecins résidents qui sont plus de 19.000 à travers le pays et près de 5.000 dans la capitale où se centralisent les plus grandes structures, les deux tutelles, à savoir la Santé et l'Enseignement supérieur, font toujours la sourde oreille par rapport aux revendications des médecins résidents qui ont organisé, hier, leur quinzième sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique dont ils relèvent aussi, à côté de celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Des centaines de médecins résidents algériens sont venus des quatre coins du pays pour montrer encore une fois leur détermination à aller jusqu'au bout. «Nous ne lâcherons pas prise jusqu'à satisfaction de toutes nos revendications socioprofessionnelles et pédagogiques», nous ont affirmé des médecins résidents de différents hôpitaux, abordés hier devant le ministère de l'Enseignement supérieur à Alger. Il faut signaler que les médecins résidents organiseront aujourd'hui leur troisième sit-in national devant la Présidence à El Mouradia, «pour exprimer le maintien de la grève, mais aussi pour dénoncer la légèreté avec laquelle les deux tutelles traitent leurs revendications légitimes», nous a affirmé le docteur Merhaoui, un des délégués des résidents, membre du collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) représentant officiel des médecins résidents algériens. En effet, ils campent sur leurs positions en dépit des décisions prises à l'issue de la Conférence nationale des recteurs des facultés des sciences médicales qui a évoqué également leurs problèmes, du moins, dans leur côté pédagogique. Cette conférence n'a, selon les médecins résidents interrogés, «ramené aucune solution fiable et ses conclusions sont restées jusqu'ici de l'encre sur papier et ne peuvent en aucun cas répondre aux aspirations des résidents ni des étudiants en médecine en général». Les médecins résidents qui disent «ne plus faire confiance aux promesses de la tutelle, affirment le maintien de la grève ainsi que les sit-in tant qu'il n'y a encore rien de concret». Il faut rappeler que les médecins résidents sont en grève illimitée depuis le 28 mars dernier et toutes les négociations avec les deux tutelles se sont traduites par un échec puisque la revendication principale, qui reste l'abrogation du service civil et la révision des modalités du service militaire, ainsi que les revendications pédagogiques dont les primes de recherches scientifique et la bourse d'études à l'étranger ne sont toujours pas satisfaites.