La relation entre le ministre de la Santé et le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) s'est dégradée et ce, malgré l'annonce par Djamel Ould Abbès, avant hier, d'une augmentation de 70% des salaires des médecins généralistes. La relation entre le ministre de la Santé et le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) s'est dégradée et ce, malgré l'annonce par Djamel Ould Abbès, avant hier, d'une augmentation de 70% des salaires des médecins généralistes. En effet au cours d'une rencontre avec le syndicat national des médecins généralistes (SNMG), le ministre a révélé qu'il a été décidé une augmentation de 70% du salaire net pour ces praticiens de la santé. C'est justement cette annonce qui a envenimé la relation car le SNPSP, qui revendique un régime indemnitaire indexé sur une classification corrigée sur la grille des salaires et à hauteur de 100% d'augmentation, a démenti avoir conclu le moindre accord avec la tutelle et n'a pas hésité, par conséquent, à brandir la menace de revenir à la protestation. «24 heures après le message adressé par le président de la République aux travailleurs à l'occasion de la journée mondiale du travail, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès aura réussi le pari de démentir dans les faits l'existence d'une réelle volonté politique de reconsidérer la relation de partenariat avec les organisations syndicales représentatives à l'objectif de promouvoir le dialogue social » relève le SNPSP dans un comuniuqé rendu public hier et signé par son secrétaire général, Lyes Merabet. Le SNPSP reproche au ministre de la santé, de n'avoir pas tenu ses promesses et engagements et d'avoir ainsi fait appel aux « sindycalistes de service» en vue de « dénaturer le parcours d'une négociation qu'il a consacrée avec le SNPSP afin de semer la confusion dans l'esprit des adhérents à l'objectif de démobiliser à la veille du conseil national extraordinaire prévu à Alger le 5 mai 2001(aujourd'hui NDLR). La manipulation bat son plein du coté du ministère… ». Après s'en être violement pris au SNMG, un syndicat affilié à l'UGTA, le SNPSP ne manque pas de se considérer comme le seul porte-parole légitime des médecins généralistes, des chirurgiens dentaires et des pharmaciens de santé publique. A ce titre, le comuniuqé rappelle l'installation par le ministre de la Santé le 24 janvier dernier de la commission mixte chargée d'amender le statut particulier des praticiens généralistes et de soumettre aussi un projet de régime indemnitaire indexé en termes de pourcentage sur une classification corrigée de la grille des salaires. Par voie de conséquence, le syndicat, qui se dit engagé dans le combat de la dignité, interpelle le ministre de la Santé afin de concrétiser le travail réalisé par la commission mixte, la validation du projet d'amendement du statut particulier ainsi que son corollaire le régime indemnitaire. Cette tournure est quelque peu surprenante, dans la mesure où les deux parties ont fait montre récemment d'une volonté commune d'aller de l'avant pour régler les questions en suspens et tourner ainsi définitivement la page des malentendus. Ce retour au point zéro est annonciateur d'un nouveau bras de fer entre les deux parties. « Nous n'avons pas fait quatre mois de grève l'année passée pour que le ministre vienne nous annoncer l'élaboration d'un nouveau régime indemnitaire, confectionné de surcroît dans les coulisses du ministère et paraphé avec un pseudo syndicat » nous a indiqué, hier, Lyes Merabet avant d'ajouter que « toutes les éventualités sont envisagées pour faire entendre notre voix car le ministre fait dans la manipulation ». En somme le retour à la grève est sérieusement envisagé et cela risque d'être décidé dès aujourd'hui lors de la réunion extraordinaire du conseil national du SNPSP. Une réunion commune puisque le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) va se joindre à ce conclave. C'est dire que le secteur de la santé est certainement à la veille d'une grande action de protestation. En effet au cours d'une rencontre avec le syndicat national des médecins généralistes (SNMG), le ministre a révélé qu'il a été décidé une augmentation de 70% du salaire net pour ces praticiens de la santé. C'est justement cette annonce qui a envenimé la relation car le SNPSP, qui revendique un régime indemnitaire indexé sur une classification corrigée sur la grille des salaires et à hauteur de 100% d'augmentation, a démenti avoir conclu le moindre accord avec la tutelle et n'a pas hésité, par conséquent, à brandir la menace de revenir à la protestation. «24 heures après le message adressé par le président de la République aux travailleurs à l'occasion de la journée mondiale du travail, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès aura réussi le pari de démentir dans les faits l'existence d'une réelle volonté politique de reconsidérer la relation de partenariat avec les organisations syndicales représentatives à l'objectif de promouvoir le dialogue social » relève le SNPSP dans un comuniuqé rendu public hier et signé par son secrétaire général, Lyes Merabet. Le SNPSP reproche au ministre de la santé, de n'avoir pas tenu ses promesses et engagements et d'avoir ainsi fait appel aux « sindycalistes de service» en vue de « dénaturer le parcours d'une négociation qu'il a consacrée avec le SNPSP afin de semer la confusion dans l'esprit des adhérents à l'objectif de démobiliser à la veille du conseil national extraordinaire prévu à Alger le 5 mai 2001(aujourd'hui NDLR). La manipulation bat son plein du coté du ministère… ». Après s'en être violement pris au SNMG, un syndicat affilié à l'UGTA, le SNPSP ne manque pas de se considérer comme le seul porte-parole légitime des médecins généralistes, des chirurgiens dentaires et des pharmaciens de santé publique. A ce titre, le comuniuqé rappelle l'installation par le ministre de la Santé le 24 janvier dernier de la commission mixte chargée d'amender le statut particulier des praticiens généralistes et de soumettre aussi un projet de régime indemnitaire indexé en termes de pourcentage sur une classification corrigée de la grille des salaires. Par voie de conséquence, le syndicat, qui se dit engagé dans le combat de la dignité, interpelle le ministre de la Santé afin de concrétiser le travail réalisé par la commission mixte, la validation du projet d'amendement du statut particulier ainsi que son corollaire le régime indemnitaire. Cette tournure est quelque peu surprenante, dans la mesure où les deux parties ont fait montre récemment d'une volonté commune d'aller de l'avant pour régler les questions en suspens et tourner ainsi définitivement la page des malentendus. Ce retour au point zéro est annonciateur d'un nouveau bras de fer entre les deux parties. « Nous n'avons pas fait quatre mois de grève l'année passée pour que le ministre vienne nous annoncer l'élaboration d'un nouveau régime indemnitaire, confectionné de surcroît dans les coulisses du ministère et paraphé avec un pseudo syndicat » nous a indiqué, hier, Lyes Merabet avant d'ajouter que « toutes les éventualités sont envisagées pour faire entendre notre voix car le ministre fait dans la manipulation ». En somme le retour à la grève est sérieusement envisagé et cela risque d'être décidé dès aujourd'hui lors de la réunion extraordinaire du conseil national du SNPSP. Une réunion commune puisque le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) va se joindre à ce conclave. C'est dire que le secteur de la santé est certainement à la veille d'une grande action de protestation.