La Commission de l'Union africaine (UA) a exprimé sa "très haute" appréciation aux autorités algériennes pour les efforts qu'elles déploient et les initiatives prises en vue d'"approfondir la démocratie" et de "renforcer la gouvernance" en Algérie. Dans une correspondance à l'ambassade d'Algérie à Addis-Abeba, la Commission de l'UA a salué la levée de l'état d'urgence et les différentes réformes politiques envisagées. "Ces initiatives constituent une contribution à la réalisation des objectifs énoncés dans l'Acte constitutif de l'UA et d'autres instruments relatifs à la démocratie et à la bonne gouvernance", a-t-elle souligné. Dans son discours à la nation le 15 avril dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait annoncé une révision de la Constitution ainsi que de l'ensemble de l'arsenal législatif sur lequel reposent les règles de l'exercice démocratique et le libre choix des citoyens. Il s'agit notamment de la loi électorale, la loi sur les partis, la loi sur l'information (incluant la dépénalisation du délit de presse). Il a également annoncé la promulgation avant les prochaines échéances électorales en 2012 de la loi organique relative à la représentation des femmes au sein des assemblées élues. Le chef de l'Etat a appelé, en outre, à réhabiliter la place des associations dans la société, soulignant par ailleurs que le respect des droits de l'Homme doit devenir une préoccupation permanente des différentes ligues et associations. Les appréhensions d'Ennahda Dans une allocution lors de la session extraordinaire du conseil consultatif, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Fatah Rebaï a exprimé la crainte de sa formation politique de voir les réformes annoncées récemment par le président de la République, vidées de leur véritable contenu par les parties qui s'y opposent, pour être remplacées par "des solutions provisoires qui ne favorisent pas le règlement de la crise". Cette situation, a-t-il ajouté, ne favorisera pas le règlement la crise, au grand bonheur des parties qui s'y complaisent. Rebaï voit, d'autre part, dans le discours prononcé le 19 mars dernier, par le président de la République avec les mesures de levée de l'état d'urgence et l'appel à la révision du système juridique qui ont suivi, "une confirmation de la pertinence de la vision du mouvement" à ce propos. Les réformes annoncées "n'interviennent pas dans l'ordre logique" a-t-il fait remarqué, précisant que le processus de révision de la Constitution devait précéder celle des lois organiques, à savoir la loi sur les partis politiques et la loi électorale. Le FNA préconise un dialogue direct avec les partis Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a plaidé jeudi dernier à Tlemcen pour l'ouverture d'un "dialogue direct" avec les partis politiques sur les réformes annoncées par le président de la République dans son dernier discours. "Le dialogue doit être sans exclusive et consultatif, pour que le peuple soit informé sur toutes les propositions des partis", a précisé Touati dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux d'une assemblée générale élective du Conseil de wilaya de son parti. Le président du FNA a expliqué que cette position "ne vise pas des personnes", mais est émise à titre préventif pour "ne pas tomber dans les erreurs du passé, engendrées par une gestion administrative dirigée", selon lui. Moussa Touati a également abordé la place de la femme en Algérie, en indiquant que son parti avait pris l'initiative, dès le début, pour l'associer dans toutes ses structures organiques. D'autre part, le président du FNA a évoqué des questions d'ordre organisationnel et structurel de son parti en prévision des échéances électorales prochaines. Le Cnes veut impliquer la société civile Le président du Conseil national économique et social a souligné "l'importance" de la récente mission confiée par le Président Bouteflika au CNES, de participer au débat sur les réformes sociales et politiques et de piloter une réflexion nationale sur le développement local et sur l'incitation à l'investissement productif. Mohamed Seghir Babès a affirmé qu'il existait une prise de conscience "claire" au niveau le plus élevé de l'Etat sur "l'exigence de l'action en balisant le chemin pour aller vers des changements systémiques". "Il faut aller vers des transitions systémiques de façon ordonnée, sans aller vers des changements par un tsunami dévastateur », a-t-il jugé à propos de l'exigence de "vraies" réformes. "C'est au prix d'un débat contradictoire qu'on peut arriver à un consensus", a-t-il encore jugé. Le président du Cnes a affirmé, par ailleurs, que les états généraux de la société civile, prévues pour la mi-juin, constituent un moment décisif pour permettre à la société civile de devenir un acteur-clé, aux côtés des pouvoirs publics, dans la gestion des affaires publiques. La Commission de l'Union africaine (UA) a exprimé sa "très haute" appréciation aux autorités algériennes pour les efforts qu'elles déploient et les initiatives prises en vue d'"approfondir la démocratie" et de "renforcer la gouvernance" en Algérie. Dans une correspondance à l'ambassade d'Algérie à Addis-Abeba, la Commission de l'UA a salué la levée de l'état d'urgence et les différentes réformes politiques envisagées. "Ces initiatives constituent une contribution à la réalisation des objectifs énoncés dans l'Acte constitutif de l'UA et d'autres instruments relatifs à la démocratie et à la bonne gouvernance", a-t-elle souligné. Dans son discours à la nation le 15 avril dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait annoncé une révision de la Constitution ainsi que de l'ensemble de l'arsenal législatif sur lequel reposent les règles de l'exercice démocratique et le libre choix des citoyens. Il s'agit notamment de la loi électorale, la loi sur les partis, la loi sur l'information (incluant la dépénalisation du délit de presse). Il a également annoncé la promulgation avant les prochaines échéances électorales en 2012 de la loi organique relative à la représentation des femmes au sein des assemblées élues. Le chef de l'Etat a appelé, en outre, à réhabiliter la place des associations dans la société, soulignant par ailleurs que le respect des droits de l'Homme doit devenir une préoccupation permanente des différentes ligues et associations. Les appréhensions d'Ennahda Dans une allocution lors de la session extraordinaire du conseil consultatif, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Fatah Rebaï a exprimé la crainte de sa formation politique de voir les réformes annoncées récemment par le président de la République, vidées de leur véritable contenu par les parties qui s'y opposent, pour être remplacées par "des solutions provisoires qui ne favorisent pas le règlement de la crise". Cette situation, a-t-il ajouté, ne favorisera pas le règlement la crise, au grand bonheur des parties qui s'y complaisent. Rebaï voit, d'autre part, dans le discours prononcé le 19 mars dernier, par le président de la République avec les mesures de levée de l'état d'urgence et l'appel à la révision du système juridique qui ont suivi, "une confirmation de la pertinence de la vision du mouvement" à ce propos. Les réformes annoncées "n'interviennent pas dans l'ordre logique" a-t-il fait remarqué, précisant que le processus de révision de la Constitution devait précéder celle des lois organiques, à savoir la loi sur les partis politiques et la loi électorale. Le FNA préconise un dialogue direct avec les partis Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a plaidé jeudi dernier à Tlemcen pour l'ouverture d'un "dialogue direct" avec les partis politiques sur les réformes annoncées par le président de la République dans son dernier discours. "Le dialogue doit être sans exclusive et consultatif, pour que le peuple soit informé sur toutes les propositions des partis", a précisé Touati dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux d'une assemblée générale élective du Conseil de wilaya de son parti. Le président du FNA a expliqué que cette position "ne vise pas des personnes", mais est émise à titre préventif pour "ne pas tomber dans les erreurs du passé, engendrées par une gestion administrative dirigée", selon lui. Moussa Touati a également abordé la place de la femme en Algérie, en indiquant que son parti avait pris l'initiative, dès le début, pour l'associer dans toutes ses structures organiques. D'autre part, le président du FNA a évoqué des questions d'ordre organisationnel et structurel de son parti en prévision des échéances électorales prochaines. Le Cnes veut impliquer la société civile Le président du Conseil national économique et social a souligné "l'importance" de la récente mission confiée par le Président Bouteflika au CNES, de participer au débat sur les réformes sociales et politiques et de piloter une réflexion nationale sur le développement local et sur l'incitation à l'investissement productif. Mohamed Seghir Babès a affirmé qu'il existait une prise de conscience "claire" au niveau le plus élevé de l'Etat sur "l'exigence de l'action en balisant le chemin pour aller vers des changements systémiques". "Il faut aller vers des transitions systémiques de façon ordonnée, sans aller vers des changements par un tsunami dévastateur », a-t-il jugé à propos de l'exigence de "vraies" réformes. "C'est au prix d'un débat contradictoire qu'on peut arriver à un consensus", a-t-il encore jugé. Le président du Cnes a affirmé, par ailleurs, que les états généraux de la société civile, prévues pour la mi-juin, constituent un moment décisif pour permettre à la société civile de devenir un acteur-clé, aux côtés des pouvoirs publics, dans la gestion des affaires publiques.