Les opposants au régime de Bachar Al-Assad ont appelé à de nouvelles manifestations, pour hier, vendredi 6 mai, en Syrie, en dépit de la poursuite du siège de plusieurs villes et des arrestations massives. Les opposants au régime de Bachar Al-Assad ont appelé à de nouvelles manifestations, pour hier, vendredi 6 mai, en Syrie, en dépit de la poursuite du siège de plusieurs villes et des arrestations massives. Les contestataires, qui exigeaient au départ la levée de l'état d'urgence, la libération des détenus et la fin de la suprématie du parti Baas, réclament désormais la chute du régime. Bachar Al-Assad avait levé le 21 avril l'état d'urgence en vigueur depuis près de cinquante ans, mais la répression a continué, suscitant des condamnations internationales. L'armée poursuivait avant-hier matin son retrait de la ville de Deraa, épicentre de la contestation. "Durant toute la nuit, elles se sont retirées de Deraa et cela se poursuit aujourd'hui rapporte le journal Le Monde. «Le départ des troupes se fait graduellement», a déclaré le général Riad Haddad, directeur du département politique de l'armée syrienne. L'armée avait commencé jeudi à se retirer de la ville. Mais elle a poursuivi sa campagne d'arrestations avec les forces de sécurité notamment à Saqba, près de Damas, où 300 personnes ont été arrêtées, selon un militant. Des dizaines de chars et blindés et d'importants renforts de troupes se sont massés à Sahm Al-Bahar, à 10 km au sud de Baniyas, ville encerclée par l'armée depuis plus d'une semaine, a indiqué un militant sur place. Quelque 3.000 personnes avaient manifesté la veille. A Alep, deuxième ville de Syrie, des partisans du régime ont dispersé par la force un sit-in d'étudiants, selon des militants. Les étudiants, qui se trouvaient dans la faculté de la ville, demandaient la libération de leurs camarades arrêtés récemment. Renouer avec le dialogue Les Etats-Unis et l'Italie ont à nouveau appelé Damas à "cesser les violences et reprendre la voie du dialogue". Rome a également évoqué des "sanctions" contre la Syrie, notamment "la suspension des négociations avec l'Union européenne en vue d'un accord de coopération". Le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, avait réaffirmé que la France voulait voir le président Al-Assad sanctionné par l'Union européenne et estimé qu'il serait évincé si la répression perdurait. A Damas, une centaine de manifestants portant des tee-shirts à l'effigie du président se sont rassemblés jeudi dans le calme devant l'ambassade de France pour protester contre les déclarations "enflammées" de M. Juppé. Depuis le début de la répression à la mi-mars, près de 600 personnes ont été tuées à travers la Syrie, en majorité à Deraa, selon des ONG. Le nombre de personnes "détenues ou disparues pourrait dépasser les 8 000", a ajouté mardi Wissam Tarif, directeur exécutif de l'organisation de défense des droits de l'Homme Insan. Les contestataires, qui exigeaient au départ la levée de l'état d'urgence, la libération des détenus et la fin de la suprématie du parti Baas, réclament désormais la chute du régime. Bachar Al-Assad avait levé le 21 avril l'état d'urgence en vigueur depuis près de cinquante ans, mais la répression a continué, suscitant des condamnations internationales. L'armée poursuivait avant-hier matin son retrait de la ville de Deraa, épicentre de la contestation. "Durant toute la nuit, elles se sont retirées de Deraa et cela se poursuit aujourd'hui rapporte le journal Le Monde. «Le départ des troupes se fait graduellement», a déclaré le général Riad Haddad, directeur du département politique de l'armée syrienne. L'armée avait commencé jeudi à se retirer de la ville. Mais elle a poursuivi sa campagne d'arrestations avec les forces de sécurité notamment à Saqba, près de Damas, où 300 personnes ont été arrêtées, selon un militant. Des dizaines de chars et blindés et d'importants renforts de troupes se sont massés à Sahm Al-Bahar, à 10 km au sud de Baniyas, ville encerclée par l'armée depuis plus d'une semaine, a indiqué un militant sur place. Quelque 3.000 personnes avaient manifesté la veille. A Alep, deuxième ville de Syrie, des partisans du régime ont dispersé par la force un sit-in d'étudiants, selon des militants. Les étudiants, qui se trouvaient dans la faculté de la ville, demandaient la libération de leurs camarades arrêtés récemment. Renouer avec le dialogue Les Etats-Unis et l'Italie ont à nouveau appelé Damas à "cesser les violences et reprendre la voie du dialogue". Rome a également évoqué des "sanctions" contre la Syrie, notamment "la suspension des négociations avec l'Union européenne en vue d'un accord de coopération". Le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, avait réaffirmé que la France voulait voir le président Al-Assad sanctionné par l'Union européenne et estimé qu'il serait évincé si la répression perdurait. A Damas, une centaine de manifestants portant des tee-shirts à l'effigie du président se sont rassemblés jeudi dans le calme devant l'ambassade de France pour protester contre les déclarations "enflammées" de M. Juppé. Depuis le début de la répression à la mi-mars, près de 600 personnes ont été tuées à travers la Syrie, en majorité à Deraa, selon des ONG. Le nombre de personnes "détenues ou disparues pourrait dépasser les 8 000", a ajouté mardi Wissam Tarif, directeur exécutif de l'organisation de défense des droits de l'Homme Insan.