La célébration du 66e anniversaire des tragiques événements du 8 mai 1945 remet au devant de la scène le devoir de mémoire et la loi criminalisant le colonialisme français. La célébration du 66e anniversaire des tragiques événements du 8 mai 1945 remet au devant de la scène le devoir de mémoire et la loi criminalisant le colonialisme français. La réplique provient cette fois-ci du ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès qui a souligné, hier à Alger, que les organisations de la société civile, toutes tendances confondues, "restent attachées à la loi criminalisant le colonialisme", affirmant que toutes les forces vives du pays adhèrent à cette revendication. Dans un entretien à l'APS à la veille de la célébration du 66e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, Chérif Abbès a indiqué que cette revendication "n'est ni caduque ni nouvelle car elle ne concerne pas une génération donnée". Et d'ajouter que "le fait de glorifier le colonialisme ne saurait que susciter l'indignation de la conscience humaine en général, et celle des peuples qui en ont souffert en particulier". Pour le ministre des Moudjahidine, la criminalisation du colonialisme est une évidence qui surgira un jour ou l'autre. "Les programmes que nous arrêtons pour souligner les sacrifices consentis par notre peuple dépassent, de par leur contenu et valeur, la simple notion de les faire connaître car ils sont connus de tous et aucun écrit ni témoignage d'historiens ne sauraient les remettre en cause ou les nier", a-t-il déclaré au sujet de la commémoration de cette date. La question du devoir de mémoire, notamment le projet de loi criminalisant le colonialisme, qui a de tout temps perturbé les relations algéro-françaises revient au devant de la scène à chaque occasion commémorative de l'histoire de l'Algérie colonisée. Elle était à l'origine, rappelons-le, d'une vive polémique entre les hautes autorités des deux pays, créant un climat des plus tendus. Une situation qui avait donné libre cours aux hostilités de part et d'autre. Le vote, du côté français, de la loi glorifiant le passé colonial de la France, la tristement fameuse loi du 23 février, et l'initiative, côté algérien, menée par un groupe de députés qui allaient formuler une proposition de loi criminalisant le colonialisme ont défrayé la chronique et refroidi les relations entre l'Algérie et la France durant plusieurs mois. Ces dernières années, la tendance est plutôt à l'accalmie suite aux visites de haut niveau effectuées par des officiels français en Algérie, à l'instar de l'ex-ministre des AE, Michèle Alliot-Marie, de Jean-Pierre Raffarin, désigné par le président français comme « Monsieur Algérie » et du Secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Et depuis, les relations ont connu un dégel relatif, marqué notamment par la remise dans les tiroirs de la loi criminalisant le colonialisme refusée par le Bureau de l'APN. Mais voilà que le ministre des Moudjahidine ravive la flamme à l'occasion de la commémoration du massacre du 8 mai 1945. Une plaie restée béante, noircissant davantage l'histoire de la France coloniale et ses exactions commises sur un peuple innocent. La réplique provient cette fois-ci du ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès qui a souligné, hier à Alger, que les organisations de la société civile, toutes tendances confondues, "restent attachées à la loi criminalisant le colonialisme", affirmant que toutes les forces vives du pays adhèrent à cette revendication. Dans un entretien à l'APS à la veille de la célébration du 66e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, Chérif Abbès a indiqué que cette revendication "n'est ni caduque ni nouvelle car elle ne concerne pas une génération donnée". Et d'ajouter que "le fait de glorifier le colonialisme ne saurait que susciter l'indignation de la conscience humaine en général, et celle des peuples qui en ont souffert en particulier". Pour le ministre des Moudjahidine, la criminalisation du colonialisme est une évidence qui surgira un jour ou l'autre. "Les programmes que nous arrêtons pour souligner les sacrifices consentis par notre peuple dépassent, de par leur contenu et valeur, la simple notion de les faire connaître car ils sont connus de tous et aucun écrit ni témoignage d'historiens ne sauraient les remettre en cause ou les nier", a-t-il déclaré au sujet de la commémoration de cette date. La question du devoir de mémoire, notamment le projet de loi criminalisant le colonialisme, qui a de tout temps perturbé les relations algéro-françaises revient au devant de la scène à chaque occasion commémorative de l'histoire de l'Algérie colonisée. Elle était à l'origine, rappelons-le, d'une vive polémique entre les hautes autorités des deux pays, créant un climat des plus tendus. Une situation qui avait donné libre cours aux hostilités de part et d'autre. Le vote, du côté français, de la loi glorifiant le passé colonial de la France, la tristement fameuse loi du 23 février, et l'initiative, côté algérien, menée par un groupe de députés qui allaient formuler une proposition de loi criminalisant le colonialisme ont défrayé la chronique et refroidi les relations entre l'Algérie et la France durant plusieurs mois. Ces dernières années, la tendance est plutôt à l'accalmie suite aux visites de haut niveau effectuées par des officiels français en Algérie, à l'instar de l'ex-ministre des AE, Michèle Alliot-Marie, de Jean-Pierre Raffarin, désigné par le président français comme « Monsieur Algérie » et du Secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Et depuis, les relations ont connu un dégel relatif, marqué notamment par la remise dans les tiroirs de la loi criminalisant le colonialisme refusée par le Bureau de l'APN. Mais voilà que le ministre des Moudjahidine ravive la flamme à l'occasion de la commémoration du massacre du 8 mai 1945. Une plaie restée béante, noircissant davantage l'histoire de la France coloniale et ses exactions commises sur un peuple innocent.