Les médecins résidents sont plus que jamais déterminés à poursuivre leur combat et ne comptent pas baisser les bras avant l'obtention de ce qu'ils jugent être leurs droits. Les médecins résidents sont plus que jamais déterminés à poursuivre leur combat et ne comptent pas baisser les bras avant l'obtention de ce qu'ils jugent être leurs droits. Au terme de la réunion, qui a pris fin dans la soirée du vendredi dernier, les médecins résidents affiliés au Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), une organisation qui a fait preuve d'une grande représentativité à l'échelle nationale, ont décidé de maintenir la pression sur leur tutelle en continuant leur grève illimitée, cela en attendant la réunion d'aujourd'hui prévue à 15 h, au ministère de la Santé à laquelle a appelé Djamel Ould Abbès vendredi dernier. Cette invitation est venue après que le collectif ait démenti, le jour même, les déclarations faites par le ministre portant sur une réunion entre les représentants du Camra, lui-même et son homologue de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. Cette réunion, toujours selon les propos du ministre, devrait porter sur les problèmes soulevés auparavant et l'application de ce qui a été décidé par la réunion des doyens au terme de la conférence nationale tenue dernièrement. Il faut noter que le Collectif autonome des médecins résidents et après concertation de l'ensemble des médecins résidents, qu'il représente à travers le pays, a répondu favorablement à l'appel au dialogue du ministre dans l'espoir de trouver une solution définitive aux multiples problèmes qui les ont poussé à engager une grève illimitée depuis le 28 mars dernier. Pénalisant de ce fait les établissements de santé notamment les grands hôpitaux du pays par ce blocage qui fatigue aautant le médecin que le patient qui se retrouve, depuis plus de 2 mois, contraint à un service médical de plus en plus médiocre. Le ministre a invité les représentants des résidents à se mettre autour d'une table pour négocier et discuter ensemble les revendications de l'ensemble du corps, entre autres le service civil, le salaire et la formation pédagogique. La tutelle se retrouve ces jours-ci face un débrayage total dans tout le secteur puisque six autre syndicats du secteur rejoindront le mouvement de grève à partir du 16 mai courant. Un préavis sera déposé aujourd'hui dans tous les établissements hospitaliers. Pratiquement l'ensemble du secteur de la santé sera à l'arrêt à partir de la semaine prochaine. Les grévistes - tout en appuyant les revendications des médecins résidents - revendiquent de leur côté « l'abrogation du service civil, une meilleure formation pédagogique, l'amélioration des conditions socioprofessionnelle et également plus de considération et de dignité ». Il faut préciser que les médecins résidents ont réaffirmé, à travers leurs représentants du Collectif, leur détermination à rester en grève le temps qu'il faudra jusqu'à ce que la tutelle décide officiellement «l'abrogation du service civil, une revendication dont la satisfaction conditionne la fin de leur grève ». « La tutelle savait, dès le début, que cette revendication est essentielle pour nous. Notre grève défend principalement ce point et si le ministère nous avance demain une autre excuse pour justifier la non abrogation du service civil, les médecins à leur tour camperont sur leur position le temps qu'il faudra », affirme docteur Abderahmane, l'un des représentants des médecins résidents, contacté, hier, par le Midi Libre. Il faut rappeler à cet effet que la justice, selon les déclarations de Djamel Ould Abbès, a promulgué le 6 avril dernier une ordonnance en référé affirmant le caractère illégal de la grève des médecins résidents. Une mesure qui n'a néanmoins nullement ébranlé la détermination des grévistes. Les psychologues grossiront les rangs des grévistes le 17 mai Après leur sit-in, tenu le 29 avril dernier, devant le siège de la Présidence à El-Mouradia et qui n'a apparemment pas amené grand-chose, les psychologues algériens affiliés au Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), rejoindront la grève chapeautée par les six syndicats du secteur de la santé et en cours depuis le 17 mars dernier, apprend-on. La corporation revendique, pour rappel, un statut particulier conforme aux normes universelles du psychologue, un salaire digne et la révision de leur formation. Actuellement, rappelons-le, ils sont au bac+4, et au lieu de revaloriser leur formation aux standards internationaux, à savoir bac+5, on tente de les faire basculer vers le LMD, chose que refusent catégoriquement les psychologues. Au terme de la réunion, qui a pris fin dans la soirée du vendredi dernier, les médecins résidents affiliés au Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), une organisation qui a fait preuve d'une grande représentativité à l'échelle nationale, ont décidé de maintenir la pression sur leur tutelle en continuant leur grève illimitée, cela en attendant la réunion d'aujourd'hui prévue à 15 h, au ministère de la Santé à laquelle a appelé Djamel Ould Abbès vendredi dernier. Cette invitation est venue après que le collectif ait démenti, le jour même, les déclarations faites par le ministre portant sur une réunion entre les représentants du Camra, lui-même et son homologue de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. Cette réunion, toujours selon les propos du ministre, devrait porter sur les problèmes soulevés auparavant et l'application de ce qui a été décidé par la réunion des doyens au terme de la conférence nationale tenue dernièrement. Il faut noter que le Collectif autonome des médecins résidents et après concertation de l'ensemble des médecins résidents, qu'il représente à travers le pays, a répondu favorablement à l'appel au dialogue du ministre dans l'espoir de trouver une solution définitive aux multiples problèmes qui les ont poussé à engager une grève illimitée depuis le 28 mars dernier. Pénalisant de ce fait les établissements de santé notamment les grands hôpitaux du pays par ce blocage qui fatigue aautant le médecin que le patient qui se retrouve, depuis plus de 2 mois, contraint à un service médical de plus en plus médiocre. Le ministre a invité les représentants des résidents à se mettre autour d'une table pour négocier et discuter ensemble les revendications de l'ensemble du corps, entre autres le service civil, le salaire et la formation pédagogique. La tutelle se retrouve ces jours-ci face un débrayage total dans tout le secteur puisque six autre syndicats du secteur rejoindront le mouvement de grève à partir du 16 mai courant. Un préavis sera déposé aujourd'hui dans tous les établissements hospitaliers. Pratiquement l'ensemble du secteur de la santé sera à l'arrêt à partir de la semaine prochaine. Les grévistes - tout en appuyant les revendications des médecins résidents - revendiquent de leur côté « l'abrogation du service civil, une meilleure formation pédagogique, l'amélioration des conditions socioprofessionnelle et également plus de considération et de dignité ». Il faut préciser que les médecins résidents ont réaffirmé, à travers leurs représentants du Collectif, leur détermination à rester en grève le temps qu'il faudra jusqu'à ce que la tutelle décide officiellement «l'abrogation du service civil, une revendication dont la satisfaction conditionne la fin de leur grève ». « La tutelle savait, dès le début, que cette revendication est essentielle pour nous. Notre grève défend principalement ce point et si le ministère nous avance demain une autre excuse pour justifier la non abrogation du service civil, les médecins à leur tour camperont sur leur position le temps qu'il faudra », affirme docteur Abderahmane, l'un des représentants des médecins résidents, contacté, hier, par le Midi Libre. Il faut rappeler à cet effet que la justice, selon les déclarations de Djamel Ould Abbès, a promulgué le 6 avril dernier une ordonnance en référé affirmant le caractère illégal de la grève des médecins résidents. Une mesure qui n'a néanmoins nullement ébranlé la détermination des grévistes. Les psychologues grossiront les rangs des grévistes le 17 mai Après leur sit-in, tenu le 29 avril dernier, devant le siège de la Présidence à El-Mouradia et qui n'a apparemment pas amené grand-chose, les psychologues algériens affiliés au Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), rejoindront la grève chapeautée par les six syndicats du secteur de la santé et en cours depuis le 17 mars dernier, apprend-on. La corporation revendique, pour rappel, un statut particulier conforme aux normes universelles du psychologue, un salaire digne et la révision de leur formation. Actuellement, rappelons-le, ils sont au bac+4, et au lieu de revaloriser leur formation aux standards internationaux, à savoir bac+5, on tente de les faire basculer vers le LMD, chose que refusent catégoriquement les psychologues.