La prévalence des maladies allergiques et l'asthme "sont en nette augmentation" à travers le territoire national, tant au nord qu'au sud du pays, a affirmé samedi dernier à Ghardaia le professeur Habib Douaghi, chef de service pneumologie et allergologie à l'hôpital de Beni Messous (Alger). S'exprimant en marge d'une rencontre de formation continue sur la rhinite allergique et l'asthme, organisée au profit de 150 praticiens de la wilaya de Ghardaia, le Pr Douagui a indiqué à l'APS que l'Algérie compte 3 millions de malades allergiques et un million d'asthmatiques. Selon ce spécialiste, "les allergènes les plus incriminés restent le tabagisme considéré comme facteur important, la pollution par les poussières de maison, les poils de chat et de chien, les acariens, les moisissures ainsi que les matériaux de construction modernes utilisés dans les habitations et qui contiennent des produits toxiques". Une partie de la population vivant dans le Sud souffre d'allergie au pollen du palmier dattier, a-t-il ajouté. Dans ce sens, le professeur a exhorté les praticiens du sud (Adrar, Ghardaia et Biskra) à s'associer pour l'élaboration d'un calendrier pollinique du Sud et le lancement d'une enquête épidémiologique sur l'allergie au pollen du palmier dattier. De son côté, Ahmed Djezar, responsable de la promotion du laboratoire "Bio Pharm" créé en 1992, estime que cette journée de formation continue a pour objectif de former et de sensibiliser les praticiens de la wilaya de Ghardaia sur l'importance d'un diagnostic précoce des allergies "très répandues en Algérie", afin de prendre en charge les malades. Cette manifestation médicale constitue un espace scientifique pour une formation continue des praticiens, qui sont les premiers à diagnostiquer ces pathologies allergiques, a précisé le responsable du laboratoire. Plusieurs thèmes portant sur le diagnostic et le traitement de l'asthme et de la rhinite allergique, ont été animés durant cette journée de formation continue par des professeurs et spécialistes en médecine. Les intervenants ont saisi l'opportunité pour exhorter les pouvoirs publics à la mise en place "d'un programme national anti-tabagique et d'un programme d'éducation sanitaire dans les écoles". La prévalence des maladies allergiques et l'asthme "sont en nette augmentation" à travers le territoire national, tant au nord qu'au sud du pays, a affirmé samedi dernier à Ghardaia le professeur Habib Douaghi, chef de service pneumologie et allergologie à l'hôpital de Beni Messous (Alger). S'exprimant en marge d'une rencontre de formation continue sur la rhinite allergique et l'asthme, organisée au profit de 150 praticiens de la wilaya de Ghardaia, le Pr Douagui a indiqué à l'APS que l'Algérie compte 3 millions de malades allergiques et un million d'asthmatiques. Selon ce spécialiste, "les allergènes les plus incriminés restent le tabagisme considéré comme facteur important, la pollution par les poussières de maison, les poils de chat et de chien, les acariens, les moisissures ainsi que les matériaux de construction modernes utilisés dans les habitations et qui contiennent des produits toxiques". Une partie de la population vivant dans le Sud souffre d'allergie au pollen du palmier dattier, a-t-il ajouté. Dans ce sens, le professeur a exhorté les praticiens du sud (Adrar, Ghardaia et Biskra) à s'associer pour l'élaboration d'un calendrier pollinique du Sud et le lancement d'une enquête épidémiologique sur l'allergie au pollen du palmier dattier. De son côté, Ahmed Djezar, responsable de la promotion du laboratoire "Bio Pharm" créé en 1992, estime que cette journée de formation continue a pour objectif de former et de sensibiliser les praticiens de la wilaya de Ghardaia sur l'importance d'un diagnostic précoce des allergies "très répandues en Algérie", afin de prendre en charge les malades. Cette manifestation médicale constitue un espace scientifique pour une formation continue des praticiens, qui sont les premiers à diagnostiquer ces pathologies allergiques, a précisé le responsable du laboratoire. Plusieurs thèmes portant sur le diagnostic et le traitement de l'asthme et de la rhinite allergique, ont été animés durant cette journée de formation continue par des professeurs et spécialistes en médecine. Les intervenants ont saisi l'opportunité pour exhorter les pouvoirs publics à la mise en place "d'un programme national anti-tabagique et d'un programme d'éducation sanitaire dans les écoles".