Les instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, relatives à la tenue de la tripartite pour la relance du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires vont être traduites sur le terrain. Les instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, relatives à la tenue de la tripartite pour la relance du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires vont être traduites sur le terrain. En effet la tripartite tiendra une réunion vers la fin du mois courant, avons-nous appris hier de sources proches de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). En perspective de cet important rendez-vous le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a d'ores et déjà adressé des invitations aux deux autres partenaires du gouvernement, à savoir l'UGTA et les organisations patronales. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a, pour rappel, instruit afin de préparer une réunion plénière de la tripartite en septembre 2011. Le chef de l'Etat, qui a donné ces instructions au gouvernement lors de la réunion du Conseil des ministres du 2 mai dernier, a précisé que cette tripartite devrait être chargée de l'examen des questions sociales. Mais en attendant ce rendez vous, qui constituera certainement l'événement phare de la prochaine rentrée sociale et politique, Abdelaziz Bouteflika a aussi chargé le gouvernement de reprendre langue dans les plus brefs délais avec ses partenaires. Le gouvernement est chargé de « convier rapidement ses partenaires économiques et sociaux à une concertation tripartite exclusivement consacrée aux voies et moyens de soutenir le développement de l'entreprise et de promouvoir un climat plus propice à l'investissement et à l'activité économique ». C'est donc ce dossier qui sera sur la table des discussions à la fin de ce mois. Ahmed Ouyahia, au nom du gouvernement, Abdelmadjid Sidi Saïd, le secrétaire général de la centrale syndicale, ainsi que les chefs des cinq organisations patronales qui ont l'habitude d'être conviés à la réunion tripartite, en l'occurrence la CNPA, la CGEOA, la CIPA, la CAP et le SEVE auront ainsi l'opportunité de trouver les modalités les meilleures à même de permettre aux entreprises algériennes de participer à la relance de l'économie nationale. A l'évidence chaque partie aura à mettre sur la table ses propres propositions et c'est à ce titre que les organisations patronales vont remettre sur la table les questions qui entravent le développement des entreprises. Dans ce cadre l'on rappelle que les patrons n'ont eu de cesse de critiquer les banques qui ne facilitent guère l'accès aux crédits nécessaires aux investissements. Ils ne manqueront certainement pas aussi de demander l'allégement des procédures administratives ainsi que l'octroi de nouveaux avantages, à l' « exemple des exonérations fiscales, devant leur permettre de faire face à la concurrence du produit importé. L'UGTA, qui fait de la défense et la sauvegarde de l'outil de production nationale son cheval de bataille, partage, à juste titre donc, certaines préoccupations des patrons algériens. La centrale syndicale, qui a rendu public, au début du de ce mois, un mémorandum contenant sa vision pour l'amélioration du pouvoir d'achat des Algériens, a clairement exprimé son soutien à l'entreprise nationale. En effet une des sept propositions de l'UGTA porte sur « les facilitations fiscales et douanières », dont doivent impérativement bénéficier les entreprises nationales. Selon l'organisation syndicale des mesures dans ce sens sont à même de mettre en cohérence les entreprises nationales avec les objectifs d'encouragement de la production nationale, de création d'emplois, et de défense du pouvoir d'achat des citoyens. Il n'est pas exclu que les trois partenaires examinent d'autres questions encore en suspens et qui ont été différées à maintes reprises. Il en est ainsi de la question des allocations familiales, de la retraite et de bien d'autres dossiers qui, à vrai dire, devaient être examinés l'année dernière déjà. En effet, la dernière tripartite, qui s'est tenue au tout début du mois de décembre 2009, a explicitement recommandé la tenue de réunions periodiques entre les trois partenaires sociaux. Des réunions qui n'ont jamais eu lieu cependant. Il a fallu l'intervention expresse du président de la République pour relancer le dialogue social en panne depuis 18 mois exactement. En effet la tripartite tiendra une réunion vers la fin du mois courant, avons-nous appris hier de sources proches de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). En perspective de cet important rendez-vous le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a d'ores et déjà adressé des invitations aux deux autres partenaires du gouvernement, à savoir l'UGTA et les organisations patronales. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a, pour rappel, instruit afin de préparer une réunion plénière de la tripartite en septembre 2011. Le chef de l'Etat, qui a donné ces instructions au gouvernement lors de la réunion du Conseil des ministres du 2 mai dernier, a précisé que cette tripartite devrait être chargée de l'examen des questions sociales. Mais en attendant ce rendez vous, qui constituera certainement l'événement phare de la prochaine rentrée sociale et politique, Abdelaziz Bouteflika a aussi chargé le gouvernement de reprendre langue dans les plus brefs délais avec ses partenaires. Le gouvernement est chargé de « convier rapidement ses partenaires économiques et sociaux à une concertation tripartite exclusivement consacrée aux voies et moyens de soutenir le développement de l'entreprise et de promouvoir un climat plus propice à l'investissement et à l'activité économique ». C'est donc ce dossier qui sera sur la table des discussions à la fin de ce mois. Ahmed Ouyahia, au nom du gouvernement, Abdelmadjid Sidi Saïd, le secrétaire général de la centrale syndicale, ainsi que les chefs des cinq organisations patronales qui ont l'habitude d'être conviés à la réunion tripartite, en l'occurrence la CNPA, la CGEOA, la CIPA, la CAP et le SEVE auront ainsi l'opportunité de trouver les modalités les meilleures à même de permettre aux entreprises algériennes de participer à la relance de l'économie nationale. A l'évidence chaque partie aura à mettre sur la table ses propres propositions et c'est à ce titre que les organisations patronales vont remettre sur la table les questions qui entravent le développement des entreprises. Dans ce cadre l'on rappelle que les patrons n'ont eu de cesse de critiquer les banques qui ne facilitent guère l'accès aux crédits nécessaires aux investissements. Ils ne manqueront certainement pas aussi de demander l'allégement des procédures administratives ainsi que l'octroi de nouveaux avantages, à l' « exemple des exonérations fiscales, devant leur permettre de faire face à la concurrence du produit importé. L'UGTA, qui fait de la défense et la sauvegarde de l'outil de production nationale son cheval de bataille, partage, à juste titre donc, certaines préoccupations des patrons algériens. La centrale syndicale, qui a rendu public, au début du de ce mois, un mémorandum contenant sa vision pour l'amélioration du pouvoir d'achat des Algériens, a clairement exprimé son soutien à l'entreprise nationale. En effet une des sept propositions de l'UGTA porte sur « les facilitations fiscales et douanières », dont doivent impérativement bénéficier les entreprises nationales. Selon l'organisation syndicale des mesures dans ce sens sont à même de mettre en cohérence les entreprises nationales avec les objectifs d'encouragement de la production nationale, de création d'emplois, et de défense du pouvoir d'achat des citoyens. Il n'est pas exclu que les trois partenaires examinent d'autres questions encore en suspens et qui ont été différées à maintes reprises. Il en est ainsi de la question des allocations familiales, de la retraite et de bien d'autres dossiers qui, à vrai dire, devaient être examinés l'année dernière déjà. En effet, la dernière tripartite, qui s'est tenue au tout début du mois de décembre 2009, a explicitement recommandé la tenue de réunions periodiques entre les trois partenaires sociaux. Des réunions qui n'ont jamais eu lieu cependant. Il a fallu l'intervention expresse du président de la République pour relancer le dialogue social en panne depuis 18 mois exactement.