Après la pénurie de lait en sachet, qui s'était remarquablement installée le dernier semestre de l'année écoulée, la trêve n'a donc duré qu'un bref trimestre pour les consommateurs de la capitale. Ainsi, les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger donnent un ultimatum au ministère de l'Agriculture et du Développement rural - le 13e au cours de ce mois - pour la satisfaction de leurs doléances. D'ici là, si leurs revendications « légitimes », disent-ils, ne sont pas prises en charge, le 14 mai sera le premier jour de leur grève. Cette annonce, faut-il le dire, risque de perturber le quotidien des familles pour lesquelles le lait est une denrée de première nécessité. L'Association des distributeurs de lait de la capitale justifie l'action disant : « Nos multiples correspondances n'ont eu aucune réponse de la part de la tutelle. » Ces correspondances revendiquent notamment« une marge bénéficiaire de 1,5 dinars le sachet, alors qu'il n'est depuis 1989 à ce jour que de 0,05 centime ». En outre explique-t-elle « nous remboursons les pertes aux détaillants à 100% alors que Colaital Birkhadem ne rembourse que 50% ». Selon toujours l'Association des distributeurs de lait de la wilaya d'Alger, le problème du chargement se pose à l'usine de Birkhadem, causant des retards de plusieurs heures pour les distributeurs. Pour rappel, la relation distributeurs tutelle est un peu tendue depuis la dernière pénurie. Dans leurs déclarations à la presse, le ministre de l'Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, et le président de l'Office interprofessionnel de la filière lait, Mahmoud Benchkour n'hésitaient pas à pointer du doigt les distributeurs. « Il n'y a ni crise ni pénurie, mais bien un dysfonctionnement dans la distribution », ont-ils à maintes reprises déclaré. Depuis janvier, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur afin d'endiguer la situation qui touche principalement les petites bourses de plein fouet. Toutefois, le consommateur n'espère, quant à lui, que se procurer, sans stress, un sachet de lait chez l'épicier du coin. Après la pénurie de lait en sachet, qui s'était remarquablement installée le dernier semestre de l'année écoulée, la trêve n'a donc duré qu'un bref trimestre pour les consommateurs de la capitale. Ainsi, les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger donnent un ultimatum au ministère de l'Agriculture et du Développement rural - le 13e au cours de ce mois - pour la satisfaction de leurs doléances. D'ici là, si leurs revendications « légitimes », disent-ils, ne sont pas prises en charge, le 14 mai sera le premier jour de leur grève. Cette annonce, faut-il le dire, risque de perturber le quotidien des familles pour lesquelles le lait est une denrée de première nécessité. L'Association des distributeurs de lait de la capitale justifie l'action disant : « Nos multiples correspondances n'ont eu aucune réponse de la part de la tutelle. » Ces correspondances revendiquent notamment« une marge bénéficiaire de 1,5 dinars le sachet, alors qu'il n'est depuis 1989 à ce jour que de 0,05 centime ». En outre explique-t-elle « nous remboursons les pertes aux détaillants à 100% alors que Colaital Birkhadem ne rembourse que 50% ». Selon toujours l'Association des distributeurs de lait de la wilaya d'Alger, le problème du chargement se pose à l'usine de Birkhadem, causant des retards de plusieurs heures pour les distributeurs. Pour rappel, la relation distributeurs tutelle est un peu tendue depuis la dernière pénurie. Dans leurs déclarations à la presse, le ministre de l'Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, et le président de l'Office interprofessionnel de la filière lait, Mahmoud Benchkour n'hésitaient pas à pointer du doigt les distributeurs. « Il n'y a ni crise ni pénurie, mais bien un dysfonctionnement dans la distribution », ont-ils à maintes reprises déclaré. Depuis janvier, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur afin d'endiguer la situation qui touche principalement les petites bourses de plein fouet. Toutefois, le consommateur n'espère, quant à lui, que se procurer, sans stress, un sachet de lait chez l'épicier du coin.