Durant la journée d'hier, Le gouvernement libyen a dénoncé la mort de 11 imams tués dans une frappe aérienne des forces de la coalition conduite par l'Otan en Libye. "Les 11 imams ont péri dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bombardement de l'Otan à Brega (est), qui a également fait au moins 50 blessés, dont cinq sont dans un état grave", a affirmé le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse. Les funérailles des dignitaires religieux libyens devaient se dérouler dans la journée, selon des responsables libyens. La veille, soit durant la journée du vendredi, les frappes menées par les forces de l'Otan en Libye, sous mandat de l'Onu, ont fait vendredi de nouvelles victimes, en tuant au moins 16 personnes à Brega (Est), ce qui aggrave davantage la situation de ce pays, suscitant des critiques acerbes de la Russie, qui a appelé à engager immédiatement un processus politique pour résoudre cette crise. Plus à l'ouest, la ville de Tajouraa (15 km à l'est de la capitale Tripoli), a été également visée par des bombardements de l'Otan, mais sans faire de victimes, d'après des médias, citant des témoins. Une colonne de fumée blanche s'élevait au-dessus de cette zone après l'explosion, a-t-on fait savoir. Jeudi, huit personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées dans des bombardements aériens à travers la Libye, dont six sont mortes dans la capitale et trois autres, dont deux journalistes et leur guide, à Bab Al-Azaziya, non loin de Tripoli. Ces nouvelles victimes, selon des observateurs, ne feront qu'exacerber l'opposition à travers le monde à la poursuite des opérations de l'Otan en Libye, lesquelles à l'heure actuelle sont en déçà des objectifs de la coalition internationale qui a assuré ne pas prendre pour cible des civils. Certains analystes estiment que cette situation risque de jeter le discrédit sur le Groupe de contact sur la Libye, qui se trouve incapable jusqu'à présent de proposer une solution applicable sur le terrain et qui puisse mettre fin au conflit. La Russie a vivement critiqué vendredi dernier la poursuite des frappes de l'Otan, en réitérant son appel à engager immédiatement des discussions interlibyennes pour résoudre la crise et mettre fin à la guerre. Au cours d'une visite à Almaty, au Kazakhstan, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, s'en est pris violemment au Groupe de contact sur la Libye, affirmant que ce dernier "n'a pas de légitimité selon le droit international". "Le Groupe de contact est un comité mis en place, en se présentant comme un outil chargé de respecter la résolution du conseil de sécurité des Nations unies", qui a "les prérogatives pour appliquer ses décisions", a-t-il dit, ajoutant que les membres du Groupe savaient pertinemment que leur groupement est "illégitime". Selon lui, les actions de la coalition internationale en Libye "transgressent les résolutions du conseil de sécurité et ne sont pas acceptables", car les forces de l'Otan ont pris pour cible des objectifs civils, notamment des hôpitaux et des représentations diplomatiques. Le diplomate russe a appelé à ce propos à engager dans les plus brefs délais un processus politique en Libye et entamer des discussions interlibyennes pour résoudre la crise. Il a insisté sur la nécessité de tenir compte du travail effectué par l'envoyé du chef de l'Onu en Libye et des propositions de l'Union africaine (UA) pour amener les deux parties libyennes en conflit à négocier sans conditions entre le gouvernement et les rebelles. De leur côté, les Etats-Unis ont indiqué qu'il était prématuré de reconnaître le Conseil national de transition libyen (CNT) organe représentant les rebelles. "Le CNT sert comme un interlocuteur crédible et légitime pour le peuple libyen et pour l'opposition, et nous apprécions les déclarations faites par ce Conseil en ce qui concerne la renonciation à la violence et à El Qaïda, et l'adoption de réformes démocratiques, mais la question de reconnaître le CNT est prématurée", a souligné le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney. Conséquence de la poursuite des frappes de l'Otan, la situation humanitaire se dégrade de jour en jour, obligeant des milliers de personnes quitter les zones de conflit. Selon les gardes côtes italiennes, un millier de réfugiés fuyant la guerre civile en Libye sont arrivés à bord de cinq embarcations dans la journée de vendredi dernier sur l'île sicilienne de Lampedusa. Durant la journée d'hier, Le gouvernement libyen a dénoncé la mort de 11 imams tués dans une frappe aérienne des forces de la coalition conduite par l'Otan en Libye. "Les 11 imams ont péri dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bombardement de l'Otan à Brega (est), qui a également fait au moins 50 blessés, dont cinq sont dans un état grave", a affirmé le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse. Les funérailles des dignitaires religieux libyens devaient se dérouler dans la journée, selon des responsables libyens. La veille, soit durant la journée du vendredi, les frappes menées par les forces de l'Otan en Libye, sous mandat de l'Onu, ont fait vendredi de nouvelles victimes, en tuant au moins 16 personnes à Brega (Est), ce qui aggrave davantage la situation de ce pays, suscitant des critiques acerbes de la Russie, qui a appelé à engager immédiatement un processus politique pour résoudre cette crise. Plus à l'ouest, la ville de Tajouraa (15 km à l'est de la capitale Tripoli), a été également visée par des bombardements de l'Otan, mais sans faire de victimes, d'après des médias, citant des témoins. Une colonne de fumée blanche s'élevait au-dessus de cette zone après l'explosion, a-t-on fait savoir. Jeudi, huit personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées dans des bombardements aériens à travers la Libye, dont six sont mortes dans la capitale et trois autres, dont deux journalistes et leur guide, à Bab Al-Azaziya, non loin de Tripoli. Ces nouvelles victimes, selon des observateurs, ne feront qu'exacerber l'opposition à travers le monde à la poursuite des opérations de l'Otan en Libye, lesquelles à l'heure actuelle sont en déçà des objectifs de la coalition internationale qui a assuré ne pas prendre pour cible des civils. Certains analystes estiment que cette situation risque de jeter le discrédit sur le Groupe de contact sur la Libye, qui se trouve incapable jusqu'à présent de proposer une solution applicable sur le terrain et qui puisse mettre fin au conflit. La Russie a vivement critiqué vendredi dernier la poursuite des frappes de l'Otan, en réitérant son appel à engager immédiatement des discussions interlibyennes pour résoudre la crise et mettre fin à la guerre. Au cours d'une visite à Almaty, au Kazakhstan, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, s'en est pris violemment au Groupe de contact sur la Libye, affirmant que ce dernier "n'a pas de légitimité selon le droit international". "Le Groupe de contact est un comité mis en place, en se présentant comme un outil chargé de respecter la résolution du conseil de sécurité des Nations unies", qui a "les prérogatives pour appliquer ses décisions", a-t-il dit, ajoutant que les membres du Groupe savaient pertinemment que leur groupement est "illégitime". Selon lui, les actions de la coalition internationale en Libye "transgressent les résolutions du conseil de sécurité et ne sont pas acceptables", car les forces de l'Otan ont pris pour cible des objectifs civils, notamment des hôpitaux et des représentations diplomatiques. Le diplomate russe a appelé à ce propos à engager dans les plus brefs délais un processus politique en Libye et entamer des discussions interlibyennes pour résoudre la crise. Il a insisté sur la nécessité de tenir compte du travail effectué par l'envoyé du chef de l'Onu en Libye et des propositions de l'Union africaine (UA) pour amener les deux parties libyennes en conflit à négocier sans conditions entre le gouvernement et les rebelles. De leur côté, les Etats-Unis ont indiqué qu'il était prématuré de reconnaître le Conseil national de transition libyen (CNT) organe représentant les rebelles. "Le CNT sert comme un interlocuteur crédible et légitime pour le peuple libyen et pour l'opposition, et nous apprécions les déclarations faites par ce Conseil en ce qui concerne la renonciation à la violence et à El Qaïda, et l'adoption de réformes démocratiques, mais la question de reconnaître le CNT est prématurée", a souligné le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney. Conséquence de la poursuite des frappes de l'Otan, la situation humanitaire se dégrade de jour en jour, obligeant des milliers de personnes quitter les zones de conflit. Selon les gardes côtes italiennes, un millier de réfugiés fuyant la guerre civile en Libye sont arrivés à bord de cinq embarcations dans la journée de vendredi dernier sur l'île sicilienne de Lampedusa.