Tunis, Hammamet, Sousse, Djerba et bien d'autres villes de Tunisie, font rêver le commun des mortels. La Tunisie est une destination très prisée par les Algériens qui se rendent en masse, dès que la saison estivale pointe le bout de son nez. Tunis, Hammamet, Sousse, Djerba et bien d'autres villes de Tunisie, font rêver le commun des mortels. La Tunisie est une destination très prisée par les Algériens qui se rendent en masse, dès que la saison estivale pointe le bout de son nez. Ils sont près d'un million de touristes algériens qui fréquentent, chaque année, depuis plus d'une décennie, les stations balnéaires et leurs plages de sable fin doré et d'autres lieux tout aussi chauds et accueillants, comme les oasis. Bref, une Tunisie de farniente et de détente et une destination qui vaut le mérite du déplacement. C'était avant la chute du roi de Carthage, Zine El Abidine Ben Ali. Deux mois après la révolution et la chute du régime Ben Ali, la Tunisie peine à se donner un visage idyllique d'avant les évènements qui ont secoué durant quelques semaines le pays. Le tourisme est le premier à pâtir de ces faits, faisant fuir les touristes et annulant des réservations pour les vacances dans ce pays. Il est vrai que la Tunisie post Ben Ali se reconstruit doucement mais sûrement. Pour autant, la destination Tunisie est-elle aussi prisée par nos concitoyens. Il est bien vrai que nos compatriotes sont toujours marqués par les impressionnantes manifestations qui ont chassé au bout de 18 jours le régime de Ben Ali. La situation ne s'est pas totalement stabilisée depuis. Des manifestations violentes se déroulent sporadiquement, faisant des victimes de part et d'autres des antagonistes, forces de sécurité et population. La transition démocratique se fait dans la douleur et le tourisme a horreur de ce genre de mouvements de foule où tout peut arriver. Résultat des course : les touristes y réfléchissent à deux fois pour opter pour la destination Tunisie. La crainte d'un séjour mouvementé au pays de la révolution de Jasmin est appréhendée à juste titre. M. Said, un habitué de séjours dans les stations balnéaires de Hammamet est indécis. « Je ne sais pas pour le moment, j'attends jusqu'à fin juin pour me décider », dit-il l'air pensif, se souvenant des terribles images diffusées par les chaînes satellitaires et qui ont fait le tour du monde. Tout ce qu'il faut pour dissuader les plus téméraires des touristes. Mouvement de foule, charge des forces de sécurité sur les manifestants, gaz lacrymogènes, du sang, des sirènes hurlantes et surtout des victimes allongées sur le sol. Nombreux sont les Algériens qui attendent l'évolution de la situation pour fixer leur choix sur ce pays qui ne représente plus à leurs yeux une certaine douceur de vivre. B. Salah, la trentaine est du même avis que son compatriote. Pour lui, « la situation est chaotique » et il a décidé de bien réfléchir sur la question. Les camions et les chars militaires positionnés à côté des points importants de nombreuses villes telles que Tunis par exemple ont profondément marqué son esprit. Du jour au lendemain, tout a basculé, selon lui. Il dit ne pas reconnaître ses amis tunisiens, chaleureux et accueillants. « Ce sera pour plus tard », a-t-il décrété. « Quand ce sera plus calme sur le plan politique », a-il ajouté, se remémorant que des élections vont avoir lieu pour une Constituante en juillet prochain. « On ne peut jurer de rien », se justifie-t-il. Comme à chaquevacances scolaires ou estivales, beaucoup d'Algériens ont coché sur leur agenda des vacances dans ce pays qui symbolisait pour eux la joie de vivre. Mais rien ne sera comme avant. Il y a l'avant Ben Ali où la sécurité était assurée d'une manière rigoureuse et l'après Ben Ali qui se traduit par un certain attentisme des autorités face aux mouvement de foule qui secouent d'une manière récurrente le pays depuis la chute du Roi de Carthage. Malgré tout, les responsables tunisiens tentent de relativiser ces évènements qu'ils qualifient d'historiques à vivre de plus près: « Si vous ne venez pas en cette année historique… vous louperez quelque chose ! » a lancé dernièrement Amel Hachani, la directrice de l'Office de tourisme tunisien, qui invite les vacanciers à visiter cette nouvelle Tunisie. Son collègue, le ministre du Commerce et du Tourisme, quant à lui, appelle les touristes à faire preuve de solidarité envers la Tunisie et « sa révolution », un pays désormais « libre, et démocratique ». Leurs messages seront-il entendus ? Rien n'est moins sûr. Les Algériens, dans leur majorité restent dans l'expectative et espèrent voir dans les prochains jours une Tunisie« stable », où il fait bon séjourner dans des endroits symbolisant la joie et la douceur de vivre. Ils sont près d'un million de touristes algériens qui fréquentent, chaque année, depuis plus d'une décennie, les stations balnéaires et leurs plages de sable fin doré et d'autres lieux tout aussi chauds et accueillants, comme les oasis. Bref, une Tunisie de farniente et de détente et une destination qui vaut le mérite du déplacement. C'était avant la chute du roi de Carthage, Zine El Abidine Ben Ali. Deux mois après la révolution et la chute du régime Ben Ali, la Tunisie peine à se donner un visage idyllique d'avant les évènements qui ont secoué durant quelques semaines le pays. Le tourisme est le premier à pâtir de ces faits, faisant fuir les touristes et annulant des réservations pour les vacances dans ce pays. Il est vrai que la Tunisie post Ben Ali se reconstruit doucement mais sûrement. Pour autant, la destination Tunisie est-elle aussi prisée par nos concitoyens. Il est bien vrai que nos compatriotes sont toujours marqués par les impressionnantes manifestations qui ont chassé au bout de 18 jours le régime de Ben Ali. La situation ne s'est pas totalement stabilisée depuis. Des manifestations violentes se déroulent sporadiquement, faisant des victimes de part et d'autres des antagonistes, forces de sécurité et population. La transition démocratique se fait dans la douleur et le tourisme a horreur de ce genre de mouvements de foule où tout peut arriver. Résultat des course : les touristes y réfléchissent à deux fois pour opter pour la destination Tunisie. La crainte d'un séjour mouvementé au pays de la révolution de Jasmin est appréhendée à juste titre. M. Said, un habitué de séjours dans les stations balnéaires de Hammamet est indécis. « Je ne sais pas pour le moment, j'attends jusqu'à fin juin pour me décider », dit-il l'air pensif, se souvenant des terribles images diffusées par les chaînes satellitaires et qui ont fait le tour du monde. Tout ce qu'il faut pour dissuader les plus téméraires des touristes. Mouvement de foule, charge des forces de sécurité sur les manifestants, gaz lacrymogènes, du sang, des sirènes hurlantes et surtout des victimes allongées sur le sol. Nombreux sont les Algériens qui attendent l'évolution de la situation pour fixer leur choix sur ce pays qui ne représente plus à leurs yeux une certaine douceur de vivre. B. Salah, la trentaine est du même avis que son compatriote. Pour lui, « la situation est chaotique » et il a décidé de bien réfléchir sur la question. Les camions et les chars militaires positionnés à côté des points importants de nombreuses villes telles que Tunis par exemple ont profondément marqué son esprit. Du jour au lendemain, tout a basculé, selon lui. Il dit ne pas reconnaître ses amis tunisiens, chaleureux et accueillants. « Ce sera pour plus tard », a-t-il décrété. « Quand ce sera plus calme sur le plan politique », a-il ajouté, se remémorant que des élections vont avoir lieu pour une Constituante en juillet prochain. « On ne peut jurer de rien », se justifie-t-il. Comme à chaquevacances scolaires ou estivales, beaucoup d'Algériens ont coché sur leur agenda des vacances dans ce pays qui symbolisait pour eux la joie de vivre. Mais rien ne sera comme avant. Il y a l'avant Ben Ali où la sécurité était assurée d'une manière rigoureuse et l'après Ben Ali qui se traduit par un certain attentisme des autorités face aux mouvement de foule qui secouent d'une manière récurrente le pays depuis la chute du Roi de Carthage. Malgré tout, les responsables tunisiens tentent de relativiser ces évènements qu'ils qualifient d'historiques à vivre de plus près: « Si vous ne venez pas en cette année historique… vous louperez quelque chose ! » a lancé dernièrement Amel Hachani, la directrice de l'Office de tourisme tunisien, qui invite les vacanciers à visiter cette nouvelle Tunisie. Son collègue, le ministre du Commerce et du Tourisme, quant à lui, appelle les touristes à faire preuve de solidarité envers la Tunisie et « sa révolution », un pays désormais « libre, et démocratique ». Leurs messages seront-il entendus ? Rien n'est moins sûr. Les Algériens, dans leur majorité restent dans l'expectative et espèrent voir dans les prochains jours une Tunisie« stable », où il fait bon séjourner dans des endroits symbolisant la joie et la douceur de vivre.