Au deuxième jour de la grève illimitée annoncée depuis le 8 mai dernier par le Syndicat national des praticiens de la santé publique et le syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique, qui ont rejoint leurs confrères résidents à partir de lundi dernier, le ministère de la Santé publique impute la responsabilité de la paralysie des hôpitaux aux médecins grévistes. Invités hier à la radio algérienne, les trois organisations syndicales et les représentants du ministère de la Santé se sont rejeté les accusations. Du côté du ministère, les représentants, à savoir, MM. Fassi et Belkassem ont insisté «sur la bonne volonté de la tutelle pour trouver des solutions aux revendications de toute la corporation. Il n'y a pas un problème de volonté de la part du ministère de la santé». Selon M. Fassi, «les organisations sociales devraient patienter et laisser du temps au ministère, puisque ce genre de mesures prend un peu de temps». Mais les syndicats présents ont affirmé «avoir donné suffisamment de temps à la tutelle qui n'avait demandé au début des mouvement de grève en février 2010 que six mois pour régler tous les problèmes». Il faut noter que les syndicats ont exprimé leur crainte de la fin de l'effet rétroactif. «Si le statut particulier n'est pas publié dans le Journal officiel avant le 30 juin prochain, le régime indemnitaire ne bénéficiera pas de l'effet rétroactif, selon les déclarations du Premier ministre Ahmed Ouyahia». Chose qu'a démentie M. Fassi, affirmant que le directeur de la Fonction publique a lui-même annoncé qu'aucune date n'a été annoncée pour la fin de l'effet rétroactif. Concernant le service civil dont l'abrogation est la principale revendication des médecins résidents le Dr Yousfi a indiqué que «les médecins spécialistes ont proposé des solutions pour remplacer le service civil depuis dix ans mais la tutelle ne répond à aucune de ces propositions». Le Dr Yousfi a affirmé que «c'est bien cette mesure là qui fait que nos médecins spécialistes fuient vers l'étranger ou se tournent vers le secteur privé ». Les résidents poursuivront la grève malgré les sanctions De son côté, le Dr Djaballah, représentante des médecins résidents, une des porte-parole du collectif autonome des médecins résidents algériens, présente elle aussi sur le plateau de l'émission de la radio chaîne I, a affirmé la détermination de sa corporation à poursuivre la grève puisque jusqu'ici «rien de concret et de convainquant à l'ensemble des résidents n'a été fait par la tutelle». Il faut noter que Djamel Ould Abbès a déclaré que des sanctions sévères et des retraits sur salaires seront appliqués contre les trois corporations en grève. Chose qui ne semble pas décourager les résidents qui comptent demain organiser un autre sit-in national comme prévu pour tous les mercredis. L'association des malades dénonce le laisser-aller des autorités Le président de l'association des malades, M. Bouaalak, invité lui aussi à la radio algérienne, a tenu à défendre la grève des médecins résidents, généralistes et spécialistes et impute ce blocage «à la centralisation des prérogatives ; c'est le ministre qui commande tout. Les directions de la santé publique n'ont plus aucun pouvoir. Le secteur de la santé devient une structure paralysée et sans décisions. C'est la politique de la santé publique qu'il faudrait déjà revoir, parce que l'actuelle n'aide ni le malade ni le médecin. Les conditions de travail et de la prise en charge du patient algérien sont, de surcroit, médiocres», a affirmé M Bouâalak. Au deuxième jour de la grève illimitée annoncée depuis le 8 mai dernier par le Syndicat national des praticiens de la santé publique et le syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique, qui ont rejoint leurs confrères résidents à partir de lundi dernier, le ministère de la Santé publique impute la responsabilité de la paralysie des hôpitaux aux médecins grévistes. Invités hier à la radio algérienne, les trois organisations syndicales et les représentants du ministère de la Santé se sont rejeté les accusations. Du côté du ministère, les représentants, à savoir, MM. Fassi et Belkassem ont insisté «sur la bonne volonté de la tutelle pour trouver des solutions aux revendications de toute la corporation. Il n'y a pas un problème de volonté de la part du ministère de la santé». Selon M. Fassi, «les organisations sociales devraient patienter et laisser du temps au ministère, puisque ce genre de mesures prend un peu de temps». Mais les syndicats présents ont affirmé «avoir donné suffisamment de temps à la tutelle qui n'avait demandé au début des mouvement de grève en février 2010 que six mois pour régler tous les problèmes». Il faut noter que les syndicats ont exprimé leur crainte de la fin de l'effet rétroactif. «Si le statut particulier n'est pas publié dans le Journal officiel avant le 30 juin prochain, le régime indemnitaire ne bénéficiera pas de l'effet rétroactif, selon les déclarations du Premier ministre Ahmed Ouyahia». Chose qu'a démentie M. Fassi, affirmant que le directeur de la Fonction publique a lui-même annoncé qu'aucune date n'a été annoncée pour la fin de l'effet rétroactif. Concernant le service civil dont l'abrogation est la principale revendication des médecins résidents le Dr Yousfi a indiqué que «les médecins spécialistes ont proposé des solutions pour remplacer le service civil depuis dix ans mais la tutelle ne répond à aucune de ces propositions». Le Dr Yousfi a affirmé que «c'est bien cette mesure là qui fait que nos médecins spécialistes fuient vers l'étranger ou se tournent vers le secteur privé ». Les résidents poursuivront la grève malgré les sanctions De son côté, le Dr Djaballah, représentante des médecins résidents, une des porte-parole du collectif autonome des médecins résidents algériens, présente elle aussi sur le plateau de l'émission de la radio chaîne I, a affirmé la détermination de sa corporation à poursuivre la grève puisque jusqu'ici «rien de concret et de convainquant à l'ensemble des résidents n'a été fait par la tutelle». Il faut noter que Djamel Ould Abbès a déclaré que des sanctions sévères et des retraits sur salaires seront appliqués contre les trois corporations en grève. Chose qui ne semble pas décourager les résidents qui comptent demain organiser un autre sit-in national comme prévu pour tous les mercredis. L'association des malades dénonce le laisser-aller des autorités Le président de l'association des malades, M. Bouaalak, invité lui aussi à la radio algérienne, a tenu à défendre la grève des médecins résidents, généralistes et spécialistes et impute ce blocage «à la centralisation des prérogatives ; c'est le ministre qui commande tout. Les directions de la santé publique n'ont plus aucun pouvoir. Le secteur de la santé devient une structure paralysée et sans décisions. C'est la politique de la santé publique qu'il faudrait déjà revoir, parce que l'actuelle n'aide ni le malade ni le médecin. Les conditions de travail et de la prise en charge du patient algérien sont, de surcroit, médiocres», a affirmé M Bouâalak.