Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) et le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) ont annoncé, hier, à Alger, la poursuite de leur grève ouverte, lancée depuis plus d'un mois. En effet, "en l'absence de dialogue de la part des autorités concernées, nous avons décidé de maintenir la grève ouverte jusqu'à la satisfaction de nos revendications", ont déclaré MM. Lyes Merabet et Mohamed Youcefi, respectivement président du SNPSP et du SNPSSP, lors d'une conférence de presse conjointe. Aussi, selon les deux syndicats, qui affirment "représenter quelque 30 000 praticiens", le mouvement de grève est suivi par "l'écrasante majorité" des praticiens. Les deux responsables syndicaux ont appelé les praticiens à poursuivre le mouvement de protestation en organisant des rassemblements, chaque mercredi, au niveau des établissements hospitaliers. Par ailleurs, parmi les doléances du syndicat de (SNPSSP) et le syndicat de (SNPSP), est la révision des statuts particuliers et du régime indemnitaire. Aussi, cette grève à fait état d'un service minimum qui sera assuré au niveau des établissements hospitaliers mais en matière de lutte contre la grippe A/H1N1, leurs efforts se limiteront uniquement aux mesures de vaccination. D'autre part, les responsables auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ont fait appel, il y'a une semaine à tous les médecins grévistes pour la pondération et la reprise du travail, estimant que les efforts de tous sont recommandés dans ces circonstances, tout comme il est essentiel de placer l'intérêt du malade au dessus de tout autre considération . " Ils nous ont affirmé qu'ils seront ouvert à tous dialogue afin de trouver des solutions à certains problèmes des praticiens spécialistes et des praticiens de la santé publique ". diront les deux responsables syndicaux. " Même les groupes parlementaires de l'Assemblée populaire nationale (APN), des Parti des travailleurs (PT), du parti du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et du Mouvement de la société pour la paix (MSP), ainsi que le président de la commission de la santé de l'APN, nous ont promis, de prendre notre dossier en charge et tenter de trouver des solutions à cette situation avec le ministère ", ont précisé les deux responsables.