Au lendemain du discours du président américain, Barack Obama, au Monde arabe, jeudi dernier, la presse US est revenue largement sur la question de la paix au Moyen-Orient. Les négociations entre Palestiniens et Israéliens n'ont pas manqué de figurer dans les colonnes des principaux médias américains, à l'instar du New York Times ou encore du Washington Post. Selon le rédacteur du Washington Post, Scott Wilson, le discours du président est synonyme d'un appel à l'ordre, du moins pour les pays dans le Proche-Orient. Le président, a-t-il écrit, « met la pression sur les alliés américains au Moyen-Orient pour entreprendre des réformes et faire la paix avec les anciens ennemis ». Il s'agit là, a-t-il relevé, d'un appel lancé directement à l'adresse d'Israël en vue de trouver un accord avec les Palestiniens sur la base du plan des frontières établi en 1967. C'est la première fois qu'un président américain formule une telle position, en poussant Israël à poursuivre les négociations. « Le statu quo est insoutenable, et Israël doit agir avec audace pour faire avancer une paix durable », a déclaré M. Obama. Sa position est désormais claire. Le rêve d'un Etat juif et démocratique ne peut être satisfait avec une occupation permanente, a affirmé le locataire de la Maison blanche. A ce propos, Scott Wilson, explique qu'« Obama a, essentiellement, adopté le juste milieu entre les deux camps, alors même qu'au sein de son administration, l'on débattait durant des mois, de savoir jusqu'où il (Obama) doit aller dans l'exposé en détail de son plan de paix israélo-palestinien ». Sur un plan beaucoup plus critique, le quotidien de la côte ouest américaine, le Los Angeles Times, a mis en exergue le fait que le discours d'Obama « nourrit le printemps arabe », sans plus. Selon ce journal californien, « le discours du Président Obama sur le Moyen-Orient, bien que si remuant, a échoué à répondre aux nuances complexes de la politique étrangère américaine ». La politique étrangère de l'administration Obama, et menée par Hillary Clinton, n'a pas porté ses fruits, du moins tel que voulu, a constaté le quotidien. Et de poursuivre : « Le Président Obama a demandé, jeudi, à revoir la réponse des Etats-Unis au printemps arabe, donnant un nouveau poids aux questions liées à la démocratie, la liberté et les droits de l'Homme dans son approche à l'évolution rapide du Moyen-Orient », néanmoins, a estimé le rédacteur « mais bien que ces mots d'Obama aient été largement inattaquables, ils n'ont pas réussi à répondre à certaines des réalités les plus difficiles de la politique étrangère ». Sur la question des valeurs américaines et des droits de l'Homme, là encore, le rédacteur n'y va pas avec le dos de la cuillère. Selon lui, « ce sont de longue date des principes américains, au moins sur le papier, et les moments où les Etats-Unis les a promues autour du monde, ce qui a été parmi ses plus grandes fiertés ». Et d'ajouter : « Mais soyons clairs: Pour dire que les Etats-Unis soutiennent la liberté et la démocratie, c'est facile. Dans la pratique, la politique étrangère est une entreprise compliquée et parfois un point de vue moral opaque ». « C'est pourquoi les Etats-Unis ont si souvent retrouvé des connivences avec des régimes répressifs ou, à défaut, d'aller en guerre pour protéger les innocents ou fermer les yeux sur les violations flagrantes des droits de l'Homme », a-t-il conclu. Au lendemain du discours du président américain, Barack Obama, au Monde arabe, jeudi dernier, la presse US est revenue largement sur la question de la paix au Moyen-Orient. Les négociations entre Palestiniens et Israéliens n'ont pas manqué de figurer dans les colonnes des principaux médias américains, à l'instar du New York Times ou encore du Washington Post. Selon le rédacteur du Washington Post, Scott Wilson, le discours du président est synonyme d'un appel à l'ordre, du moins pour les pays dans le Proche-Orient. Le président, a-t-il écrit, « met la pression sur les alliés américains au Moyen-Orient pour entreprendre des réformes et faire la paix avec les anciens ennemis ». Il s'agit là, a-t-il relevé, d'un appel lancé directement à l'adresse d'Israël en vue de trouver un accord avec les Palestiniens sur la base du plan des frontières établi en 1967. C'est la première fois qu'un président américain formule une telle position, en poussant Israël à poursuivre les négociations. « Le statu quo est insoutenable, et Israël doit agir avec audace pour faire avancer une paix durable », a déclaré M. Obama. Sa position est désormais claire. Le rêve d'un Etat juif et démocratique ne peut être satisfait avec une occupation permanente, a affirmé le locataire de la Maison blanche. A ce propos, Scott Wilson, explique qu'« Obama a, essentiellement, adopté le juste milieu entre les deux camps, alors même qu'au sein de son administration, l'on débattait durant des mois, de savoir jusqu'où il (Obama) doit aller dans l'exposé en détail de son plan de paix israélo-palestinien ». Sur un plan beaucoup plus critique, le quotidien de la côte ouest américaine, le Los Angeles Times, a mis en exergue le fait que le discours d'Obama « nourrit le printemps arabe », sans plus. Selon ce journal californien, « le discours du Président Obama sur le Moyen-Orient, bien que si remuant, a échoué à répondre aux nuances complexes de la politique étrangère américaine ». La politique étrangère de l'administration Obama, et menée par Hillary Clinton, n'a pas porté ses fruits, du moins tel que voulu, a constaté le quotidien. Et de poursuivre : « Le Président Obama a demandé, jeudi, à revoir la réponse des Etats-Unis au printemps arabe, donnant un nouveau poids aux questions liées à la démocratie, la liberté et les droits de l'Homme dans son approche à l'évolution rapide du Moyen-Orient », néanmoins, a estimé le rédacteur « mais bien que ces mots d'Obama aient été largement inattaquables, ils n'ont pas réussi à répondre à certaines des réalités les plus difficiles de la politique étrangère ». Sur la question des valeurs américaines et des droits de l'Homme, là encore, le rédacteur n'y va pas avec le dos de la cuillère. Selon lui, « ce sont de longue date des principes américains, au moins sur le papier, et les moments où les Etats-Unis les a promues autour du monde, ce qui a été parmi ses plus grandes fiertés ». Et d'ajouter : « Mais soyons clairs: Pour dire que les Etats-Unis soutiennent la liberté et la démocratie, c'est facile. Dans la pratique, la politique étrangère est une entreprise compliquée et parfois un point de vue moral opaque ». « C'est pourquoi les Etats-Unis ont si souvent retrouvé des connivences avec des régimes répressifs ou, à défaut, d'aller en guerre pour protéger les innocents ou fermer les yeux sur les violations flagrantes des droits de l'Homme », a-t-il conclu.