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Une défaite annoncée pour la paix dans le monde?
LA VICTOIRE DES REPUBLICAINS
Publié dans L'Expression le 06 - 11 - 2010

Plusieurs analystes ont étudié les raisons de la débâcle qui était cependant prévisible
Le 2 novembre, dans la plus pure tradition démocratique Obama reconnaissait la débâcle de son parti en affirmant qu'il ne souhaitait pas qu'un président connaisse comme lui ce type de revers. Dirigeant la première économie du monde, avec un PIB par habitant le tout premier parmi les grands pays industrialisés, les Etats-Unis premier acheteur et premier vendeur du monde, connaissent cependant, de sérieux problèmes; la croissance ne redémarre pas, les promesses ne sont pas tenues pour des raisons diverses.
Plusieurs analystes ont étudié les raisons de la débâcle qui était cependant prévisible. Pour Marie Simon de l'Express: «L'homme, qui portait tant (trop?) d'espoirs sur ses épaules, semble avoir déçu une partie des Américains. (...) Du coup, cette vague rouge n'est pas le fruit d'une poussée du Tea Party mais reflète davantage la victoire des ´´seniors du parti républicain´´, explique Newsweek. Les femmes et les indépendants aussi se détournent du parti de l'âne, explique le New York Times. Obama n'y peut rien mais il est trop élitiste, souligne le New York Times. Voire snob, ajoute le Washington Post. Trop éloigné de son électorat, qui garderait un masque de froideur en public, seul dans sa tour d'ivoire...(...) Il paie aussi les circonstances difficiles dans lesquelles la première partie de son mandat s'est déroulée. ´´Le candidat, qui a promis l'espoir et le changement, n'a réalisé aucun des deux. Mais ce n'est pas entièrement sa faute´´, assure The Economist.» (1)
Un message clair
Dans un éditorial publié au lendemain des élections de mi-mandat, The New York Times met en garde la classe politique américaine. Les Américains ont envoyé un message très clair au président Barack Obama, le 2 novembre, lors des élections de mi-mandat. Ils n'aiment pas la façon dont il fait son travail, aiment encore moins les parlementaires démocrates et ont redonné la Chambre des représentants aux républicains (...) Les républicains n'ont eu de cesse, au cours des derniers mois d'attiser la colère des Américains à propos du mauvais état de l'économie et de diffuser la crainte d'un Etat envahissant, sans pour autant proposer beaucoup d'idées. (...) Obama et son parti doivent faire un bien meilleur travail d'explication pour défendre leur vision et leur politique.(...) Ses adversaires ont facilement pu dénigrer ce que les Américains doivent considérer comme de véritables progrès en ces temps difficiles: une réforme de la santé historique, un plan de sauvetage qui a empêché l'économie de plonger dans une récession encore plus grave, une réforme financière destinée à éviter une autre catastrophe. Obama a du pain sur la planche. (...) Pour les républicains, la question est aujourd'hui de savoir s'ils vont se vautrer dans le triomphalisme ou relever leurs manches et faire fonctionner le gouvernement. (..) Boehner a invité Obama à soutenir les projets républicains. Quant au programme du président, a-t-il ajouté, ´´nous ferons tout - et je veux dire tout ce que nous pourrons - pour le tuer, l'arrêter, le ralentir, tout ce que nous pourrons´´.»(2)
Pour Le Monde: «La marge de manoeuvre de Barack Obama pour la seconde partie de son mandat est désormais réduite. Il devra gouverner avec l'opposition, faire preuve d'un esprit de conciliation et sûrement renoncer à des réformes qui pourraient exacerber les clivages politiques. Pour connaître un renversement électoral aussi important à la Chambre basse, il faut remonter à 1994, quand les élections de mi-mandat avaient coûté 54 sièges aux démocrates sous la présidence de Bill Clinton. (...) Alors que les résultats n'étaient pas encore définitifs, le président américain a annoncé aux leaders républicains qu'il souhaitait ´´trouver un terrain d'entente avec eux´´. M.Obama a appelé John Boehner, futur président de la Chambre, et Mitch McConnell, leader de la minorité républicaine au Sénat. L'équipe de John Boehner a parlé d'une ´´conversation brève mais agréable´´.» (3)
«(...)Pourquoi, s'interroge José Ford, deux ans et demi après, une telle déconfiture électorale?.(...) C'est vrai. Barak Obama a dû s'affronter aux lobbies, aux multinationales (...) Mais en passant des compromis avec ses adversaires, il a laissé sur le bord de la route beaucoup de ceux qui lui avaient fait confiance. Selon Arianna Huffigton, écrivaine et polémiste renommée, cent millions d'Américains vivent avec des revenus inférieurs à ceux de leurs parents au même âge. La classe moyenne sur laquelle a reposé l'essor économique de ce pays est une espèce en voie de disparition.»... «Obama a raté son moment, il n'a pas osé. Il n'a pas su faire preuve de l'audace, de l'indépendance et du charisme d'un Roosevelt qui, en pleine dépression, avait lancé un programme de travaux gigantesques dont les bénéfices se ressentent encore aujourd'hui. Pour des dizaines de millions d'Américains, le rêve est brisé. Le principe fondateur, «un homme, une voix», a été remplacé par l'arithmétique de la politique des groupes d'intérêts. Les lobbies et leur déluge de dollars ont envahi Washington. Une vraie prise de pouvoir.(...)» (4)
Pour Dana Milbank la stratégie d'Obama rappelle celle de Clinton. Depuis quelques mois écrit-elle, le destin de Barack Obama ressemble étrangement à celui de Bill Clinton. L'ancien président avait aussi dû faire face à une vague conservatrice lors des élections de mi-mandat de 1994, deux ans après son arrivée au pouvoir. (...) La similitude la plus étrange se trouve peut-être dans les discours de Barack Obama. Il a récemment emprunté, parfois mot pour mot, à Bill Clinton certains de ses discours prononcés en 1994, lorsqu'il faisait lui aussi face à ses premières législatives de mi-mandat après son élection à la présidence. (...) L'homme, qui voulait changer la vie politique et qui espérait éviter les erreurs de Clinton, se retrouve en train de revivre les pires moments de sa présidence. Obama fait cependant preuve de courage et ne se défile pas face à la défaite annoncée. (..)» (5)
Dans ces conditions, la défaite d'Obama ressemble à celle de Clinton. Pourtant Obama avait bien démarré; on se souvient de ses premières décisions. Ainsi, le 22 janvier 2009: Barack Obama ordonne la fermeture de la prison de Guantanamo avant un an et suspend les procédures d'exception. Il nomme un émissaire spécial pour le Proche-Orient, George Mitchell. Le 20 mars: le nouveau président adresse un message au peuple iranien et à ses dirigeants dans lequel il propose de construire un «dialogue honnête». Le 27 mars: Barack Obama annonce une nouvelle stratégie en Afghanistan à laquelle il veut associer le Pakistan. Le 6 avril, à l'occasion d'un voyage en Turquie, Barack Obama réaffirme que ´´les Etats-Unis ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l'Islam´´, qu'ils soutiennent la création d'un Etat palestinien et encouragent le rapprochement turco-arménien. Le 4 juin: Barack Obama prononce au Caire un discours invitant à un «nouveau départ» entre l'Amérique et le monde arabo-musulman. Le 24 décembre: le Sénat approuve le projet de loi sur l'assurance-maladie. Le 12 août: ouverture du procès d'Omar Khadr, arrêté à l'âge de 15 ans, devant un tribunal militaire à Guantanamo toujours pas fermé. Le 31 août: les dernières troupes de combat américaines se retirent d'Irak. Parallèlement, Barack Obama réaffirme que le retrait des troupes d'Afghanistan s'amorcera à l'été 2011, en août-septembre: le projet de construction d'un centre culturel musulman aux abords de Ground zero suscite le trouble. Barack Obama, qui a soutenu l'idée dans un premier temps, semble faire volte-face. Le 2 septembre: reprise des pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens, à Washington. Ils s'ouvrent «sans conditions», selon la volonté d'Israël, acceptée par Mahmoud Abbas qui, sous la pression américaine, a renoncé à exiger d'Israël en préalable, l'acceptation d'un Etat palestinien dans le cadre des frontières de 1967 et l'arrêt total de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Les négociations s'arrêtent le 26 car Israël décide de continuer les implantations.
La poudrière du Moyen-Orient
Cependant, la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie n'a pas d'impact sur les garanties de prêts que les Etats-Unis accordent à l'Etat juif, dont le Trésor américain vient d'annoncer l'augmentation. Selon un rapport du Centre de recherche du Congrès américain (CRS) publié en septembre, Israël est «le plus gros bénéficiaire de l'aide internationale américaine en données cumulées depuis la Seconde Guerre mondiale». «Depuis 1985, les Etats-Unis ont octroyé à Israël des subventions de près de 3 milliards de dollars par an», ajoute ce rapport. (6)
On l'aura compris; que l'on soit du parti démocrate ou républicain, la cause d'Israël est sacrée. Israël n'a pas réagi officiellement aux résultats des élections américaines de mi-mandat mais selon certaines sources, il se réjouirait de la défaite infligée au parti démocrate, du président Obama. Dans un communiqué, les proches de Netanyahu ont souligné que ce dernier «oeuvrait depuis des années pour renforcer les liens entre Israël et les Etats-Unis, que ce soit au Congrès ou au sein du gouvernement américain». Et de préciser: «Dans les deux chambres, la précédente et l'actuelle, on constate un large soutien à Israël. Le Premier ministre continuera à travailler avec le président Obama pour promouvoir le processus de paix et satisfaire les intérêts et les valeurs que partagent Israël et les USA.» (7)
Israël perd en Nancy Pelosi un soutien largement compensé. Le commentaire suivant est édifiant: «Et s'il faut garder une seule image forte de cette page qui se tourne, ce sera assurément le départ de Nancy Pelosi du poste de présidente de la Chambre des représentants.(...) Pelosi est l'un des grands perdants de ces élections, car elle fait les frais de la politique suivie par Barack Obama, principalement en politique intérieure, sur le plan économique et social. (...) C'est au mois de janvier qu'elle cèdera officiellement sa place à son successeur. Nancy Pelosi ne disparaîtra pas pour autant du paysage politique et continuera à oeuvrer au sein de la Chambre des représentants. Heureusement pourrait-on dire, car de manière paradoxale, cette politicienne très à gauche n'en est pas moins une très grande amie affirmée d'Israël. Elle est même dévouée à la cause sioniste depuis très longtemps, à l'époque où elle fréquentait assidument des familles juives de son quartier d'enfance à Baltimore, assistant à de nombreuses célébrations religieuses.
En 2005, lors d'un Congrès de l'Aipac, elle avait déclaré «que la cause du conflit israélo-palestinien, loin d'être l'occupation de la Palestine par les sionistes, était la remise en cause du droit à l'existence de l'Etat d'Israël», ce en quoi elle se démarque nettement de son ami Barack Obama. Pelosi s'était également élevée contre la sortie du brûlot de l'ancien président démocrate Jimmy Carter sur «l'Apartheid israélien», et si elle s'est opposée virulemment à l'entrée en guerre des Etats-Unis contre l'Irak, c'est parce qu'elle considère que «les Etats-Unis doivent concentrer leurs forces contre l'Iran qui veut transformer Tel-Aviv en Hiroshima». Sur ce point, elle représente à elle seule la spécificité américaine qui veut que les grands soutiens d'Israël se trouvent dans les deux partis, même si Barack Obama lui-même, a voulu prendre un virage radical en tournant le dos à Israël. (...) Certes, le message des citoyens de base à leur Président peut-être lu ainsi: «Consacrez moins d'énergie dans les problèmes de politique étrangère, et concentrez-vous sur nos préoccupations quotidiennes.» Donc, moins de pressions sur Israël. Mais quoi qu'il en soit, c'est un Barack Obama affaibli et désavoué qui entame la deuxième partie de son mandat.(8)
La singularité de cette élection est que pour la première fois le financement de la campagne a dépassé les 4 milliards de dollars. Cela est dû en partie qu'une nouvelle loi autorise les hommes politiques à faire appel sans restriction aux fonds privés des soutiens à leur politique. Gore Vidal raconte comment un financement peut faire basculer le sort d'une élection aux Etats-Unis. Ecoutons-le: «Un jour, vers la fin des années 50, ce bavard de classe internationale, historien à ses heures, qu'était John Kennedy, me racontait les débuts de la campagne présidentielle de Truman en 1948: cela s'annonçait mal, tout le monde ou presque l'avait lâché; c'est alors qu'un sioniste américain lui apporta une valise bourrée de deux millions de dollars, directement dans son train électoral. «Voilà pourquoi nous avons reconnu Israël avec une telle vitesse!» Je n'étais pas plus que Kennedy un antisémite, pour nous, ce n'était qu'une boutade de plus sur Truman et sur la sérénissime corruption du monde politique américain (9)».
Qu'on le veuille ou non, Obama est prisonnier de l'image fausse pour beaucoup d'Américains que c'est un crypto-musulman et à ce titre, il attire la méfiance. Ce que l'on peut retenir de son mandat en tant que citoyens du monde dépendant d'une façon ou d'une autre de la politique américaine, nous constatons que la conférence sur les changements climatiques débattue à Copenhague a été un fiasco imputable pour une large part aux Etats-Unis. La politique américaine en Afghanistan ressemble à celle de Bush. Les relations avec l'Iran se sont encore plus détériorées et on parle de guerre au vu de l'armada dans le Golfe. Mieux, on annonce que les préparatifs de guerre contre l'Iran continuent: un 4e sous-marin US dans le Golfe persique bientôt rejoint par les porte-avions USS Abraham Lincoln et le porte-avions français Charles de Gaulle. L'Irak implose et explose, Guantanamo est toujours ouverte et surtout le dialogue avec le monde musulman patine du fait notamment du sort injuste fait aux Palestiniens. On l'aura compris, cela est dû à l'impuissance de l'administration actuelle à faire entendre raison à Israël qui construit en toute impunité se sachant bien «représenté» à la Chambre des représentants. Peut être que si Obama arrive à être réélu, sera-t-il plus libre de ses mouvements à partir de novembre 2012, il aura alors quatre ans pour faire émerger un Etat palestinien: un siècle après la déclaration Balfour...
1. Marie Simon: Cinq choses à retenir des élections américaines. L'Express. 03/11/2010
2. Editorial: Avertissement sans frais pour ObamaThe New York Times 03.11.2010
3. Les républicains à la Chambre, les démocrates conservent le Sénat Le Monde.fr 03.11.10
4. José Fort: Obama: la désillusion. Le Grandsoir 4 novembre 2010
5. Dana Milbank: On se croirait revenu en 1994. The Washington Post. 28.10.2010
6. La colonisation sans effet sur l'aide des Etats-Unis à Israël. L'Express.fr 22/10/2010
7. Netanyahu: nous continuerons à travailler avec Obama http://www.israel7.com/2010/11
8. http://www.israel7.com/2010/11/nancy-pelosi-symbole-de-la-defaite-de-barack/
9. Gore Vidal Préface de l'ouvrage d'Israël Shahak: Histoire juive, religion juive, le poids de trois millénaires. Editions Pluto press limited 1994


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