A l'approche du mois de Ramadhan, qui s'annonce chaud, la mercuriale s'affole concernant les produits de première nécessité, notamment les fruits et légumes dans les marchés et les échoppes de l'extrême est du pays. A l'approche du mois de Ramadhan, qui s'annonce chaud, la mercuriale s'affole concernant les produits de première nécessité, notamment les fruits et légumes dans les marchés et les échoppes de l'extrême est du pays. Même s‘il est bien connu que dès que l‘on parle de Ramadhan les commerçants s‘empressent de spéculer sur les fruits et légumes, et que le consommateur algérien est habitué, à son corps défendant, à ce genre de pratique, la nouveauté ces derniers jours semble résider dans le trafic alimentaire qui, témoignent les commerçants des zones limitrophes à la Tunisie, prend le chemin de la frontière où le marché noir bat son plein. De la pomme de terre à la banane, qui trône à 160 DA le kilo même à quelques jours de l‘été, l‘économie tunisienne qui a pris un sérieux coup avec la révolution de jasmin ainsi que les réfugiés libyens seraient à court de nourriture. Une aubaine pour des commerçants sans scrupules qui profitent de la détresse de ces populations. « Par le passé, c‘étaient les Tunisiens qui écoulaient leurs produits vers l‘Algérie. Aujourd‘hui c‘est nous (Algériens) qui approvisionnons le consommateur tunisien » témoigne un commerçant dans la wilaya de Tébessa, tenant à garder l‘anonymat. Dans la localité de Ouenza, les commerçants n‘hésitent pas à justifier la hausse des prix des produits par leur rareté dans les marchés de gros. « Les fruits et légumes sont envoyés aux frontières » disent-ils. Les gendarmes gardes-frontières, particulièrement ceux du tracé frontalier de l‘Est, n‘ont jusque là pas encore réussi à mettre la main sur un gros lot de fruits et légumes destiné à la contrebande vers la Tunisie ou le Maroc. « Ça n‘a jamais existé, nos éléments n‘ont pas procédé à la saisie de fruits et légumes. Les bilans qui ont été rendus publics indiquent que les produits saisis n‘incluent pas les fruits et légumes mais concernent en premier lieu le carburant et autres produits » indique le lieutenant-colonel, Abdelhamid Kerroud, chef de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Toutefois, les déclarations de la Gendarmerie nationale ont un point commun avec celles des commerçants. « L‘année dernière à l‘approche du Ramadhan les produits destinés à la contrebande à l‘image de l‘huile étaient en provenance de la Tunisie et non pas le contraire » est-il précisé. Qualifiant les dires de ces commerçants d‘ « infondés », le lieutenant colonel a estimé que « les commerçants essayent, par ces propos, de justifier leurs pratiques spéculatives ». Toutefois, « notre dispositif sécuritaire est renforcé au fur et à mesure. A l‘approche des évènements, à l‘image de l‘Aïd el-Adha où le trafic de cheptel connaît une hausse, les contrebandiers acheminent les produits demandés. A ce titre, notre dispositif est mis en place pour faire face à ce fléau et autres », a-t-il mis en exergue. C‘est dire que les gendarmes ainsi que les Douanes algérienne auront du pain sur la planche pour empêcher que nos frontières ne se transforment en véritable gruyère. Plus de 48.000 dinars tunisiens saisis Agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade de Bekkaria, dans la wilaya de Tébessa ont, lors d'un point de contrôle dressé le week-end dernier devant leur unité, procédé à l'immobilisation d'un véhicule suspect immatriculé en Tunisie et occupé par deux individus. La fouille dudit véhicule a conduit à la découverte d'une somme s'élevant à plus de 48.000 dinars tunisiens, dissimilée sous le siège arrière. Tenu informé, le procureur de la République, près le tribunal de Tébessa a prescrit l'ouverture d'une enquête, la présentation des mis en cause et la remise de la somme d'argent et du véhicule à l'administration des Douanes de ladite localité. Notons enfin que les éléments de la gendarmerie de Bekkaria ont eux-aussi ouvert une enquête. Même s‘il est bien connu que dès que l‘on parle de Ramadhan les commerçants s‘empressent de spéculer sur les fruits et légumes, et que le consommateur algérien est habitué, à son corps défendant, à ce genre de pratique, la nouveauté ces derniers jours semble résider dans le trafic alimentaire qui, témoignent les commerçants des zones limitrophes à la Tunisie, prend le chemin de la frontière où le marché noir bat son plein. De la pomme de terre à la banane, qui trône à 160 DA le kilo même à quelques jours de l‘été, l‘économie tunisienne qui a pris un sérieux coup avec la révolution de jasmin ainsi que les réfugiés libyens seraient à court de nourriture. Une aubaine pour des commerçants sans scrupules qui profitent de la détresse de ces populations. « Par le passé, c‘étaient les Tunisiens qui écoulaient leurs produits vers l‘Algérie. Aujourd‘hui c‘est nous (Algériens) qui approvisionnons le consommateur tunisien » témoigne un commerçant dans la wilaya de Tébessa, tenant à garder l‘anonymat. Dans la localité de Ouenza, les commerçants n‘hésitent pas à justifier la hausse des prix des produits par leur rareté dans les marchés de gros. « Les fruits et légumes sont envoyés aux frontières » disent-ils. Les gendarmes gardes-frontières, particulièrement ceux du tracé frontalier de l‘Est, n‘ont jusque là pas encore réussi à mettre la main sur un gros lot de fruits et légumes destiné à la contrebande vers la Tunisie ou le Maroc. « Ça n‘a jamais existé, nos éléments n‘ont pas procédé à la saisie de fruits et légumes. Les bilans qui ont été rendus publics indiquent que les produits saisis n‘incluent pas les fruits et légumes mais concernent en premier lieu le carburant et autres produits » indique le lieutenant-colonel, Abdelhamid Kerroud, chef de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Toutefois, les déclarations de la Gendarmerie nationale ont un point commun avec celles des commerçants. « L‘année dernière à l‘approche du Ramadhan les produits destinés à la contrebande à l‘image de l‘huile étaient en provenance de la Tunisie et non pas le contraire » est-il précisé. Qualifiant les dires de ces commerçants d‘ « infondés », le lieutenant colonel a estimé que « les commerçants essayent, par ces propos, de justifier leurs pratiques spéculatives ». Toutefois, « notre dispositif sécuritaire est renforcé au fur et à mesure. A l‘approche des évènements, à l‘image de l‘Aïd el-Adha où le trafic de cheptel connaît une hausse, les contrebandiers acheminent les produits demandés. A ce titre, notre dispositif est mis en place pour faire face à ce fléau et autres », a-t-il mis en exergue. C‘est dire que les gendarmes ainsi que les Douanes algérienne auront du pain sur la planche pour empêcher que nos frontières ne se transforment en véritable gruyère. Plus de 48.000 dinars tunisiens saisis Agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade de Bekkaria, dans la wilaya de Tébessa ont, lors d'un point de contrôle dressé le week-end dernier devant leur unité, procédé à l'immobilisation d'un véhicule suspect immatriculé en Tunisie et occupé par deux individus. La fouille dudit véhicule a conduit à la découverte d'une somme s'élevant à plus de 48.000 dinars tunisiens, dissimilée sous le siège arrière. Tenu informé, le procureur de la République, près le tribunal de Tébessa a prescrit l'ouverture d'une enquête, la présentation des mis en cause et la remise de la somme d'argent et du véhicule à l'administration des Douanes de ladite localité. Notons enfin que les éléments de la gendarmerie de Bekkaria ont eux-aussi ouvert une enquête.