Plusieurs permis de conduire ont été falsifiés dans la wilaya de M'Sila contre des sommes d'argent. C'est ce qu'a reconnu un employé au sein de la daïra de Sidi Aïssa arrêté, le week-end dernier, par les éléments de la Gendarmerie nationale de la compagnie de ladite localité pour « faux et usage de faux et falsification de documents administratifs ». Plusieurs permis de conduire ont été falsifiés dans la wilaya de M'Sila contre des sommes d'argent. C'est ce qu'a reconnu un employé au sein de la daïra de Sidi Aïssa arrêté, le week-end dernier, par les éléments de la Gendarmerie nationale de la compagnie de ladite localité pour « faux et usage de faux et falsification de documents administratifs ». L'affaire a été mise au jour quand les gendarmes de Sidi Aïssa ont interpellé un camion transportant 232 sacs de ciment. Selon leurs premières investigations, la marchandise n'était pas conforme aux normes requises et son transporteur ne possédait que le permis de catégorie « B », ce qui ne l'autorise pas à conduire un poids lourd. Sur place, le mis en cause avait présenté un permis de conduire « B et C », mais un contrôle plus poussé au niveau du siège de la brigade de gendarmerie a mener le mis en cause à avouer qu'il n'a pas la catégorie « C ». Après interrogatoire, il avouera avoir donné la somme de 8.000DA et un dossier administratif à une tierce personne pour bénéficier de ce fameux permis. Ladite personne a été arrêtée le jour même et a confirmé avoir reçu le dossier, la somme d'argent ainsi que le permis de conduire du mis en cause avant de les remettre à une troisième personne. La poursuite des investigations a conduit à l'arrestation de la troisième personne qui à son tour a transmis les documents et la somme d'argent à un quatrième compère. Ce dernier, pièce maîtresse de ce puzzle, est employé à la daïra de Sidi Aïssa. Les gendarmes ont procédé à la perquisition du domicile de l'employé où des documents administratifs ont été saisis. Pas moins de 20 permis de conduire de catégories « B » « C » et « E », 11 autres permis, des dossiers administratifs, des récépissés de dépôt de dossiers de permis de conduire, des certificats d'aptitude et des formulaires de constitution de permis de conduire ont été récupérés au terme de la perquisition. L'employé, devant ces pruves accablantes, n'a pu que reconnaître ses délits. 18 personnes ont été convoquées, dans ce cadre, pour « obtention de permis de conduire illégalement ». Notons que les « tarifs » oscillaient d'une catégorie à une autre, à savoir 30.000 pour la catégorie « C » et 50.000 pour la « E ». A l'issue de cette affaire, les 22 personnes arrêtées ont été présentées devant le parquet pour « création d'association de malfaiteurs, faux et usage de faux, conduite de véhicule sans possession de catégorie, délivrance illégale de documents administratifs, corruption ainsi que usurpation de fonction et abus de confiance ». L'affaire a été mise au jour quand les gendarmes de Sidi Aïssa ont interpellé un camion transportant 232 sacs de ciment. Selon leurs premières investigations, la marchandise n'était pas conforme aux normes requises et son transporteur ne possédait que le permis de catégorie « B », ce qui ne l'autorise pas à conduire un poids lourd. Sur place, le mis en cause avait présenté un permis de conduire « B et C », mais un contrôle plus poussé au niveau du siège de la brigade de gendarmerie a mener le mis en cause à avouer qu'il n'a pas la catégorie « C ». Après interrogatoire, il avouera avoir donné la somme de 8.000DA et un dossier administratif à une tierce personne pour bénéficier de ce fameux permis. Ladite personne a été arrêtée le jour même et a confirmé avoir reçu le dossier, la somme d'argent ainsi que le permis de conduire du mis en cause avant de les remettre à une troisième personne. La poursuite des investigations a conduit à l'arrestation de la troisième personne qui à son tour a transmis les documents et la somme d'argent à un quatrième compère. Ce dernier, pièce maîtresse de ce puzzle, est employé à la daïra de Sidi Aïssa. Les gendarmes ont procédé à la perquisition du domicile de l'employé où des documents administratifs ont été saisis. Pas moins de 20 permis de conduire de catégories « B » « C » et « E », 11 autres permis, des dossiers administratifs, des récépissés de dépôt de dossiers de permis de conduire, des certificats d'aptitude et des formulaires de constitution de permis de conduire ont été récupérés au terme de la perquisition. L'employé, devant ces pruves accablantes, n'a pu que reconnaître ses délits. 18 personnes ont été convoquées, dans ce cadre, pour « obtention de permis de conduire illégalement ». Notons que les « tarifs » oscillaient d'une catégorie à une autre, à savoir 30.000 pour la catégorie « C » et 50.000 pour la « E ». A l'issue de cette affaire, les 22 personnes arrêtées ont été présentées devant le parquet pour « création d'association de malfaiteurs, faux et usage de faux, conduite de véhicule sans possession de catégorie, délivrance illégale de documents administratifs, corruption ainsi que usurpation de fonction et abus de confiance ».