Photo : S. Zoheïr Par Amar Rafa Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a affirmé hier que «l'Algérie a accompli des pas de géant en matière des droits de l'homme». Après son entrevue avec les membres de l'instance de concertation sur les réformes politiques en Algérie, présidée par Abdelkader Bensalah, Me Ksentini a indiqué avoir abordé lors de sa rencontre «divers sujets» dont «la justice, la révision de la Constitution, les droits de la femme, l'école, ainsi que le phénomène de la corruption». En somme, «tous les sujets qui concernent la vie quotidienne du citoyen algérien», a-t-il précisé. La CNCPPDH, selon son président, «a fait des propositions au président de l'instance, qui a promis de les transmettre personnellement dans son rapport au président de la République». Aussi, «le plus important pour nous, avant tout, est la situation des droits de l'homme et l'édification de l'Etat de droit», a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que «le vœu des citoyens, de la société civile et des responsables et des membres de l'instance est l'édification de l'Etat de droit, et les droits de l'homme». Il a affirmé qu'«en la matière, l'Algérie a accompli des pas gigantesques, mais, en vérité, il nous reste encore d'autres étapes à parcourir, pour être au top», ajoutant que «d'une façon générale, la discussion avec le président de l'instance de concertation s'est bien déroulée, lui en tant que président de l'instance et moi en tant que président de la commission des droits de l'homme, nous avons été très satisfaits de la situation vécue aujourd'hui». D'autant que «nous sommes convaincus que la situation va s'améliorer dans tous les domaines», a-t-il estimé. «La lutte contre la corruption se fait dans le cadre de la loi», a brièvement affirmé, à ce sujet, Ksentini.A noter que l'instance de ces consultations politiques recevra aujourd'hui deux chefs de parti, celui du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), en l'occurrence Chalabia Mahdjoubi, et celui du Mouvement de l'entente nationale, Ali Boukhazna.