La tripartite, qui se tiendra aujourd'hui, survient dans un contexte social très tendu marqué par des protestations qui n'épargnent désormais aucun secteur économique. La Centrale syndicale, mise à mal ces derniers mois dans le monde du travail, pourra-t-elle redorer son blason en arrachant d'autres augmentations de salaires, comme l'a promis son secrétaire général récemment ? La tripartite, qui se tiendra aujourd'hui, survient dans un contexte social très tendu marqué par des protestations qui n'épargnent désormais aucun secteur économique. La Centrale syndicale, mise à mal ces derniers mois dans le monde du travail, pourra-t-elle redorer son blason en arrachant d'autres augmentations de salaires, comme l'a promis son secrétaire général récemment ? L'UGTA abordera en effet cette tripartite comme une dernière chance de se racheter auprès du monde de travail, en ce sens qu'elle tentera de glaner d'autres acquis susceptibles de reconquérir un terrain qui lui échappe de plus en plus, face à l'offensive des syndicats autonomes eux, éternels absents de la tripartite. Une tripartite qui ne ressemble pas aux précédentes, car passant pratiquement inaperçue dans une conjoncture beaucoup plus dominée par les réformes politiques engagées par le chef de l'Etat, dont les consultations ont débuté depuis plus d'une semaine. Selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, les travaux de la tripartite concerneront des questions en relation avec l'aspect économique et l'amélioration du climat d'investissement. Tayeb Louh a expliqué que les partenaires économiques et sociaux évoqueront lors de cette rencontre les moyens de promouvoir les performances de l'entreprise économique et de renforcer l'investissement en faveur de la création de nouveaux emplois. Cette tripartite, la première du genre exclusivement dédiée aux affaires économiques, sera marquée par l'entrée en lice du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ainsi, il est prévu la constitution de trois groupes de travail tripartites à l'issue de cette réunion d'une journée. Les thèmes au menu des travaux des groupes de travail installés à l'occasion de cette rencontre entre le gouvernement, les patrons et le partenaire social sont l'entreprise, son environnement et l'investissement. Ils devront déposer leurs conclusions au plus tard à la fin du mois de juin. De leur côté, les organisations patronales se sont préparées pour cette rencontre. Ainsi, "l'économie nationale a besoin du moteur que représente la promotion du secteur de la PME-PMI, de lutte contre le chômage, de diversification des exportations, et qui passe par la stabilisation du cadre législatif", a souligné son président, Réda Hamiani. Le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi lui, a indiqué, pour sa part, que son organisation fera des propositions allant dans le sens de l'"action profonde" que l'Etat compte engager en direction de l'entreprise nationale, publique et privée, pour appuyer son développement. De son côté, la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) veut une participation "effective" à cette tripartite, soulignant que celle-ci constitue une occasion pour le patronat privé de se prononcer sur les politiques économiques à mener, à l'avenir, pour soutenir l'entreprise algérienne. L'UGTA abordera en effet cette tripartite comme une dernière chance de se racheter auprès du monde de travail, en ce sens qu'elle tentera de glaner d'autres acquis susceptibles de reconquérir un terrain qui lui échappe de plus en plus, face à l'offensive des syndicats autonomes eux, éternels absents de la tripartite. Une tripartite qui ne ressemble pas aux précédentes, car passant pratiquement inaperçue dans une conjoncture beaucoup plus dominée par les réformes politiques engagées par le chef de l'Etat, dont les consultations ont débuté depuis plus d'une semaine. Selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, les travaux de la tripartite concerneront des questions en relation avec l'aspect économique et l'amélioration du climat d'investissement. Tayeb Louh a expliqué que les partenaires économiques et sociaux évoqueront lors de cette rencontre les moyens de promouvoir les performances de l'entreprise économique et de renforcer l'investissement en faveur de la création de nouveaux emplois. Cette tripartite, la première du genre exclusivement dédiée aux affaires économiques, sera marquée par l'entrée en lice du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ainsi, il est prévu la constitution de trois groupes de travail tripartites à l'issue de cette réunion d'une journée. Les thèmes au menu des travaux des groupes de travail installés à l'occasion de cette rencontre entre le gouvernement, les patrons et le partenaire social sont l'entreprise, son environnement et l'investissement. Ils devront déposer leurs conclusions au plus tard à la fin du mois de juin. De leur côté, les organisations patronales se sont préparées pour cette rencontre. Ainsi, "l'économie nationale a besoin du moteur que représente la promotion du secteur de la PME-PMI, de lutte contre le chômage, de diversification des exportations, et qui passe par la stabilisation du cadre législatif", a souligné son président, Réda Hamiani. Le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi lui, a indiqué, pour sa part, que son organisation fera des propositions allant dans le sens de l'"action profonde" que l'Etat compte engager en direction de l'entreprise nationale, publique et privée, pour appuyer son développement. De son côté, la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) veut une participation "effective" à cette tripartite, soulignant que celle-ci constitue une occasion pour le patronat privé de se prononcer sur les politiques économiques à mener, à l'avenir, pour soutenir l'entreprise algérienne.