Les autorités tunisiennes veulent encourager les échanges commerciaux multilatéraux, notamment avec l'Algérie avec laquelle elle entretient d'excellentes relations économiques et commerciales. L'important consiste notamment à combler le déficit et les pertes évalués à 4 milliards de dollars enregistrés durant les dix derniers mois. Ainsi, le gouvernement tunisien table sur l'afflux massif des touristes étrangers en Tunisie, pays dont la principale rentrée de devises réside dans les recettes provenant du tourisme. Ainsi, le ministre du Commerce et du Tourisme de Tunisie, Mahdi Haouas, a longuement abordé la question de l'accueil des touristes algériens durant la période estivale 2011 en exposant la stratégie de son pays en matière de réhabilitation des activités touristiques, nettement en régression depuis la «Révolution du jasmin» qui a chassé Benali et sa famille. Dans cet entretien, le ministre relate la politique économique de son pays, le redéploiement des moyens et infrastructures touristiques dans la perspective de la saison touristique et les relations bilatérales entre l`Algérie et la Tunisie. Pas moins de 35 milliards de dollars ont été consentis par les dirigeants du Sommet du G8 au profit des pays arabes touchés par le vent des changements révolutionnaires et populaires, à savoir la Tunisie et l'Egypte. Midi Libre : la date du 24 juillet pour l'organisation des élections en Tunisie est donc irrévocable, n'est-ce pas, en dépit de certaines supputations faisant état d'un report à la mi-octobre ? Mahdi Haouas : La commission a organisé une conférence de presse dimanche dernier et les élections auront lieu le 24 juillet. Il appartient au président de la République tunisien de la faire changer, et non pas à la commission. La commission électorale est seulement consultative. Qu'attend la Tunisie du Sommet du G 8 qui s'est ouvert hier à Deauville (France) sachant que les 8 pays les plus industrialisés et avancés de la planète se sont penchés sur l'aide à apporter déjà à la Tunisie et à l'Egypte ? La Tunisie est aujourd`hui un grand pays ayant franchi un cap important et au même niveau que tous les autres pays évolués ayant obtenu des financements pour la relance de leurs économies, le Portugal à hauteur de 75 milliards d'euros, la Grèce à hauteur de 200 milliards d'euros, qui ont eu ces financements non pas parce qu'ils appartiennent à l'Europe, non pas parce qu'ils sont développés, mais parce qu'ils partagent les mêmes idéaux politiques et aspirations au développement économique et humain. Ces valeurs, nous les partageons aujourd`hui pour redresser notre économie, c'est ce message là que nous voulons véhiculer. L'aide et le support au développement économique sont indispensables pour renouer avec la croissance... Il y a une économie à mettre sur rails, et c'est l'objectif du gouvernement auquel j'appartiens. Les élections seront libres et le verdict et les résultats transparents seront connus au lendemain du 24 juillet. L'objectif sera notamment de rééquilibrer la constitution et organiser des élections et l'impulsion économique imprimée aujourd`hui influence l`issue des élections. Il s`agit de trouver des solutions pour les 700.000 chômeurs qui se sont levés et révoltés pour que la Tunisie change de politique et de régime. Nous ne sommes pas en mesure de leur donner des réponses réelles si on ne réalise pas un décollage économique en relançant l'économie et l'emploi. Que pensez-vous des compétences et des cerveaux algériens et tunisiens travaillant dans les pays occidentaux, notamment en France et aux Etats-Unis d'Amérique ? Ils doivent illuminer leurs pays, car avoir des sommités et des compétences algériennes ou tunisiennes déjà l'étranger et revenir dans leurs pays d'origine. Si nous en avons besoin, ils pourront revenir et mettre leurs compétences et leur savoir-faire au service de leurs pays. A l'étranger, ils rayonnent et font les beaux jours des pays hôtes, il sera recommandable de revenir dans leurs pays pour participer activement et efficacement à son développement économique, industriel et technologique. Comment appréhendez-vous la coopération dans le Monde arabe et l`intégration économique et commerciale dans les relations commerciales entre l`Algérie et la Tunisie, sachant que dans un passé récent, les autorités des deux pays ont longuement abordé la problématique de la zone de libre-échange ? Il ne faut pas que la zone de libre-échange soit un moyen pour l`asphyxie des entreprises et des produits de chaque pays, mais c'est pour équilibrer les échanges commerciaux. J'ai discuté avec Mustapha Benbada concernant les produits faisant l'objet d`exonérations douanières totales en fixant la liste des produits à de 40 % d'exemption de droits et taxes douanières. La zone de libre-échange entre nos deux pays devra être plus favorable que l'association entre l'Algérie et l'Union européenne. Cependant, la volonté des autorités communes vise à sauvegarder et protéger les industries locales et les biens et produits par le biais des barrières douanières, comme dans tous les pays du monde. Les autorités tunisiennes veulent encourager les échanges commerciaux multilatéraux, notamment avec l'Algérie avec laquelle elle entretient d'excellentes relations économiques et commerciales. L'important consiste notamment à combler le déficit et les pertes évalués à 4 milliards de dollars enregistrés durant les dix derniers mois. Ainsi, le gouvernement tunisien table sur l'afflux massif des touristes étrangers en Tunisie, pays dont la principale rentrée de devises réside dans les recettes provenant du tourisme. Ainsi, le ministre du Commerce et du Tourisme de Tunisie, Mahdi Haouas, a longuement abordé la question de l'accueil des touristes algériens durant la période estivale 2011 en exposant la stratégie de son pays en matière de réhabilitation des activités touristiques, nettement en régression depuis la «Révolution du jasmin» qui a chassé Benali et sa famille. Dans cet entretien, le ministre relate la politique économique de son pays, le redéploiement des moyens et infrastructures touristiques dans la perspective de la saison touristique et les relations bilatérales entre l`Algérie et la Tunisie. Pas moins de 35 milliards de dollars ont été consentis par les dirigeants du Sommet du G8 au profit des pays arabes touchés par le vent des changements révolutionnaires et populaires, à savoir la Tunisie et l'Egypte. Midi Libre : la date du 24 juillet pour l'organisation des élections en Tunisie est donc irrévocable, n'est-ce pas, en dépit de certaines supputations faisant état d'un report à la mi-octobre ? Mahdi Haouas : La commission a organisé une conférence de presse dimanche dernier et les élections auront lieu le 24 juillet. Il appartient au président de la République tunisien de la faire changer, et non pas à la commission. La commission électorale est seulement consultative. Qu'attend la Tunisie du Sommet du G 8 qui s'est ouvert hier à Deauville (France) sachant que les 8 pays les plus industrialisés et avancés de la planète se sont penchés sur l'aide à apporter déjà à la Tunisie et à l'Egypte ? La Tunisie est aujourd`hui un grand pays ayant franchi un cap important et au même niveau que tous les autres pays évolués ayant obtenu des financements pour la relance de leurs économies, le Portugal à hauteur de 75 milliards d'euros, la Grèce à hauteur de 200 milliards d'euros, qui ont eu ces financements non pas parce qu'ils appartiennent à l'Europe, non pas parce qu'ils sont développés, mais parce qu'ils partagent les mêmes idéaux politiques et aspirations au développement économique et humain. Ces valeurs, nous les partageons aujourd`hui pour redresser notre économie, c'est ce message là que nous voulons véhiculer. L'aide et le support au développement économique sont indispensables pour renouer avec la croissance... Il y a une économie à mettre sur rails, et c'est l'objectif du gouvernement auquel j'appartiens. Les élections seront libres et le verdict et les résultats transparents seront connus au lendemain du 24 juillet. L'objectif sera notamment de rééquilibrer la constitution et organiser des élections et l'impulsion économique imprimée aujourd`hui influence l`issue des élections. Il s`agit de trouver des solutions pour les 700.000 chômeurs qui se sont levés et révoltés pour que la Tunisie change de politique et de régime. Nous ne sommes pas en mesure de leur donner des réponses réelles si on ne réalise pas un décollage économique en relançant l'économie et l'emploi. Que pensez-vous des compétences et des cerveaux algériens et tunisiens travaillant dans les pays occidentaux, notamment en France et aux Etats-Unis d'Amérique ? Ils doivent illuminer leurs pays, car avoir des sommités et des compétences algériennes ou tunisiennes déjà l'étranger et revenir dans leurs pays d'origine. Si nous en avons besoin, ils pourront revenir et mettre leurs compétences et leur savoir-faire au service de leurs pays. A l'étranger, ils rayonnent et font les beaux jours des pays hôtes, il sera recommandable de revenir dans leurs pays pour participer activement et efficacement à son développement économique, industriel et technologique. Comment appréhendez-vous la coopération dans le Monde arabe et l`intégration économique et commerciale dans les relations commerciales entre l`Algérie et la Tunisie, sachant que dans un passé récent, les autorités des deux pays ont longuement abordé la problématique de la zone de libre-échange ? Il ne faut pas que la zone de libre-échange soit un moyen pour l`asphyxie des entreprises et des produits de chaque pays, mais c'est pour équilibrer les échanges commerciaux. J'ai discuté avec Mustapha Benbada concernant les produits faisant l'objet d`exonérations douanières totales en fixant la liste des produits à de 40 % d'exemption de droits et taxes douanières. La zone de libre-échange entre nos deux pays devra être plus favorable que l'association entre l'Algérie et l'Union européenne. Cependant, la volonté des autorités communes vise à sauvegarder et protéger les industries locales et les biens et produits par le biais des barrières douanières, comme dans tous les pays du monde.