Le 14e Congrès de la psychiatrie algérienne s'est tenu les 26 et 27 mai à Alger. Placé cette année sous le thème « Troubles anxieux », plusieurs chapitres relatifs à cette pathologie ont été débattus par les spécialistes et experts algériens et étrangers ; des cas cliniques ont été présentés et ont fait l'objet de débat. Le tout dans une ambiance conviviale et une communion intellectuelle. Le 14e Congrès de la psychiatrie algérienne s'est tenu les 26 et 27 mai à Alger. Placé cette année sous le thème « Troubles anxieux », plusieurs chapitres relatifs à cette pathologie ont été débattus par les spécialistes et experts algériens et étrangers ; des cas cliniques ont été présentés et ont fait l'objet de débat. Le tout dans une ambiance conviviale et une communion intellectuelle. D'après une étude épidémiologique réalisée en Algérie, 40% de la population, tous âges confondus, présentent des troubles d'anxiété. C'est ce que révèle le professeur Farid Kacha, psychiatre et président de la Société algérienne de la psychiatrie. « Il faut prévenir et traiter ces troubles anxieux qui peuvent être envahissants au point de perturber toute la vie du sujet et freiner son évolution. Ces perturbations peuvent se manifester par des troubles psychosomatiques (difficulté de respirer, maux de tête, troubles gastro-intestinaux….) ainsi que des désordres de la pensée, ( peur, difficultés de concentration, troubles de la mémoire…)» expliquera le conférencier. Quant aux mobiles qui font que cette pathologie est particulièrement répandue chez nous, le Pr Kacha relatera les années noires et tous les problèmes sociaux dont souffre notre pays. « Nous avons traversé dix terribles années. On a vécu des traumatismes graves, des violences, des inondations, des problèmes sociaux, des séismes, tout cela cumulé fait que des Algériens deviennent des individus anxieux » mentionnera également le spécialiste. En ce qui concerne les tremblements de terre qui sont presque permanents, «les femmes sont encore plus vulnérables à l'anxiété que les hommes». Les différentes techniques et méthodes à même de soulager ont fait l'objet de discussions par les experts. Il s'agit, entre autres des thérapies cognitives comportementales, disciplines qui s'appuient sur l'analyse des pensées conscientes du sujet pour modifier son comportement. Dans les cas des troubles de la personnalité, ses pensées sont négatives et engendrent des désordres émotionnels (phobies, anxiétés, dépressions, etc.) Le thérapeute cognitiviste donc apprend aux patients comment combattre les idées négatives et les remplacer par des idées positives ; en revanche, la technique du L'Eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), ou (Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires), technique de la prise en charge des personnes victimes de violence, elle consiste à faire faire des mouvements oculaires aux patients pour traiter les souvenirs traumatiques refoulés. On fait également appel aux traitements chimiques (anxiolytiques) et à la psychanalyse pour combattre cette pathologie et permettre ainsi à ces malades de retrouver un équilibre émotionnel dans leur vie quotidienne. En tout état de cause, plusieurs chapitres de maladies psychosomatiques liées aux troubles de l'anxiété ont donc fait l'objet de communications lors de ces deux journées d'information, notamment le stress et l'anxiété, l'anxiété en population générale, l'anxiété chez l'enfant, le langage corporel de l'angoisse, la HTA et ses manifestations psychiatriques, le syndrome de l'intestin irritable, etc. D'après une étude épidémiologique réalisée en Algérie, 40% de la population, tous âges confondus, présentent des troubles d'anxiété. C'est ce que révèle le professeur Farid Kacha, psychiatre et président de la Société algérienne de la psychiatrie. « Il faut prévenir et traiter ces troubles anxieux qui peuvent être envahissants au point de perturber toute la vie du sujet et freiner son évolution. Ces perturbations peuvent se manifester par des troubles psychosomatiques (difficulté de respirer, maux de tête, troubles gastro-intestinaux….) ainsi que des désordres de la pensée, ( peur, difficultés de concentration, troubles de la mémoire…)» expliquera le conférencier. Quant aux mobiles qui font que cette pathologie est particulièrement répandue chez nous, le Pr Kacha relatera les années noires et tous les problèmes sociaux dont souffre notre pays. « Nous avons traversé dix terribles années. On a vécu des traumatismes graves, des violences, des inondations, des problèmes sociaux, des séismes, tout cela cumulé fait que des Algériens deviennent des individus anxieux » mentionnera également le spécialiste. En ce qui concerne les tremblements de terre qui sont presque permanents, «les femmes sont encore plus vulnérables à l'anxiété que les hommes». Les différentes techniques et méthodes à même de soulager ont fait l'objet de discussions par les experts. Il s'agit, entre autres des thérapies cognitives comportementales, disciplines qui s'appuient sur l'analyse des pensées conscientes du sujet pour modifier son comportement. Dans les cas des troubles de la personnalité, ses pensées sont négatives et engendrent des désordres émotionnels (phobies, anxiétés, dépressions, etc.) Le thérapeute cognitiviste donc apprend aux patients comment combattre les idées négatives et les remplacer par des idées positives ; en revanche, la technique du L'Eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), ou (Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires), technique de la prise en charge des personnes victimes de violence, elle consiste à faire faire des mouvements oculaires aux patients pour traiter les souvenirs traumatiques refoulés. On fait également appel aux traitements chimiques (anxiolytiques) et à la psychanalyse pour combattre cette pathologie et permettre ainsi à ces malades de retrouver un équilibre émotionnel dans leur vie quotidienne. En tout état de cause, plusieurs chapitres de maladies psychosomatiques liées aux troubles de l'anxiété ont donc fait l'objet de communications lors de ces deux journées d'information, notamment le stress et l'anxiété, l'anxiété en population générale, l'anxiété chez l'enfant, le langage corporel de l'angoisse, la HTA et ses manifestations psychiatriques, le syndrome de l'intestin irritable, etc.