Images charmantes et émouvantes, celles d'hier des écoliers se rendant vers les centres de déroulement des épreuves de la première session de l'ex-6e. Visages crispés, mais tous très excités à l'idée de passer au moyen et d'affronter pour la première fois «la peur» d'un examen décisif pour leur avenir immédiat. Images charmantes et émouvantes, celles d'hier des écoliers se rendant vers les centres de déroulement des épreuves de la première session de l'ex-6e. Visages crispés, mais tous très excités à l'idée de passer au moyen et d'affronter pour la première fois «la peur» d'un examen décisif pour leur avenir immédiat. Accompagnés, dans leur majorité, d'un parent, ces enfants appréhendaient cette première épreuve scolaire en dehors de leurs établissements habituels. « Je n'ai jamais été dans cet établissement et cela augmente mes craintes », nous a confié le jeune Massinissa, accompagné de sa maman, abordés, hier à Alger-Centre. Mais ce qui était aussi très visible c'est bien le stress des parents qui dépassait largement celui de leurs bambins. Les mamans ont sûrement oublié, hier, leur fête pour s'occuper uniquement de leur bout de chou et n'ont pas oublié les recettes magiques des grands-mères le morceau de sucre fétiche dans la poche de l'enfant «pour lui porter chance et bonheur». Mon fils était angoissé dès son réveil et j'ai laissé tomber mon travail rien que pour l'accompagner aujourd'hui, nous dira la maman du petit Massi qui ne réussissait pas à cacher son angoisse. « c'est vrai que c'est un simple examen de routine, mais pour moi et mon fils, il est difficile et décisif. Massi est mon fils aîné et c'est la première fois que j'ai à affronter ce sentiment d'angoisse mais aussi ce taux d'émotion », nous dira-t-elle des larmes aux yeux. « Je sais que mon gosse est un brillant élève, mais j'ai peur de la pression qu'il subit puisque c'est la première épreuve officielle qu'il passe dans sa jeune vie au point que je voudrais bien la passer à sa place », ajoute-t-elle en quittant son enfant à l'entrée de la classe d'examen. La maman de Massinissa, n'était pas la seule à vivre cette «expérience pénible» et la majorité des parents abordés se trouvaient dans le même état. Il faut noter que beaucoup de parents, dont les enfants ont passé, hier, l'examen d'entrée en 1ère année moyenne, ont tout simplement... pris leur journée, ils ne sont pas partis travailler, ils ont préféré attendre devant les établissements la sortie de leurs enfants, « la peur au ventre ». Sonia, une secrétaire de direction qui accompagnait sa fille Lina, la cadette, semblait elle-aussi tout comme la maman de Massi beaucoup plus stressée que sa fille ; « j'ai le même trac que ma fille et pourtant ce n'est pas la première de mes enfants qui passe la 6ème. Mais Lina (sa fille) a très peur de l'idée d'échouer et moi encore plus, parce que je connais très bien l'impact négatif de l'échec à ce niveau scolaire », explique-t-elle comme pour justifier la terrible angoisse qui apparaissait sur son visage. D'autres parents, par contre, pensaient moins à l'échec mais plutôt à l'avenir de leur progéniture ; rêveurs, dessinant le chemin de leur enfant les voyant déjà à l'université. « C'est vrai que je suis un peu angoissé mais parce que je sais que cet examen, quoi qu'il soit abordable et facile, est le premier pas vers un avenir que j'espère très brillant pour mon fils », nous dira un papa qui paraissait, lui, contrairement aux autres parents notamment mamans abordés plutôt optimiste. Pour les enseignants, les parents sont beaucoup plus stressés que leurs enfants, alors que les examens de cette année sont très abordables, nous affirme un enseignant ayant assuré la surveillance au sein de l'école Aïssat-Idir à Alger. En attendant les résultats qui seront proclamés le 4 juin prochain, nous n'avons qu'à souhaiter beaucoup de chance à nos bambins, mais surtout à leurs parents. Accompagnés, dans leur majorité, d'un parent, ces enfants appréhendaient cette première épreuve scolaire en dehors de leurs établissements habituels. « Je n'ai jamais été dans cet établissement et cela augmente mes craintes », nous a confié le jeune Massinissa, accompagné de sa maman, abordés, hier à Alger-Centre. Mais ce qui était aussi très visible c'est bien le stress des parents qui dépassait largement celui de leurs bambins. Les mamans ont sûrement oublié, hier, leur fête pour s'occuper uniquement de leur bout de chou et n'ont pas oublié les recettes magiques des grands-mères le morceau de sucre fétiche dans la poche de l'enfant «pour lui porter chance et bonheur». Mon fils était angoissé dès son réveil et j'ai laissé tomber mon travail rien que pour l'accompagner aujourd'hui, nous dira la maman du petit Massi qui ne réussissait pas à cacher son angoisse. « c'est vrai que c'est un simple examen de routine, mais pour moi et mon fils, il est difficile et décisif. Massi est mon fils aîné et c'est la première fois que j'ai à affronter ce sentiment d'angoisse mais aussi ce taux d'émotion », nous dira-t-elle des larmes aux yeux. « Je sais que mon gosse est un brillant élève, mais j'ai peur de la pression qu'il subit puisque c'est la première épreuve officielle qu'il passe dans sa jeune vie au point que je voudrais bien la passer à sa place », ajoute-t-elle en quittant son enfant à l'entrée de la classe d'examen. La maman de Massinissa, n'était pas la seule à vivre cette «expérience pénible» et la majorité des parents abordés se trouvaient dans le même état. Il faut noter que beaucoup de parents, dont les enfants ont passé, hier, l'examen d'entrée en 1ère année moyenne, ont tout simplement... pris leur journée, ils ne sont pas partis travailler, ils ont préféré attendre devant les établissements la sortie de leurs enfants, « la peur au ventre ». Sonia, une secrétaire de direction qui accompagnait sa fille Lina, la cadette, semblait elle-aussi tout comme la maman de Massi beaucoup plus stressée que sa fille ; « j'ai le même trac que ma fille et pourtant ce n'est pas la première de mes enfants qui passe la 6ème. Mais Lina (sa fille) a très peur de l'idée d'échouer et moi encore plus, parce que je connais très bien l'impact négatif de l'échec à ce niveau scolaire », explique-t-elle comme pour justifier la terrible angoisse qui apparaissait sur son visage. D'autres parents, par contre, pensaient moins à l'échec mais plutôt à l'avenir de leur progéniture ; rêveurs, dessinant le chemin de leur enfant les voyant déjà à l'université. « C'est vrai que je suis un peu angoissé mais parce que je sais que cet examen, quoi qu'il soit abordable et facile, est le premier pas vers un avenir que j'espère très brillant pour mon fils », nous dira un papa qui paraissait, lui, contrairement aux autres parents notamment mamans abordés plutôt optimiste. Pour les enseignants, les parents sont beaucoup plus stressés que leurs enfants, alors que les examens de cette année sont très abordables, nous affirme un enseignant ayant assuré la surveillance au sein de l'école Aïssat-Idir à Alger. En attendant les résultats qui seront proclamés le 4 juin prochain, nous n'avons qu'à souhaiter beaucoup de chance à nos bambins, mais surtout à leurs parents.