L'Egypte a assoupli samedi les restrictions aux frontières imposées aux habitants de la bande de Ghaza, permettant à près de 300 Palestiniens d'entrer sur son territoire par le poste-frontière de Rafah dans l'heure qui a suivi son ouverture. L'Egypte a assoupli samedi les restrictions aux frontières imposées aux habitants de la bande de Ghaza, permettant à près de 300 Palestiniens d'entrer sur son territoire par le poste-frontière de Rafah dans l'heure qui a suivi son ouverture. En vertu des nouvelles réglementations annoncées mercredi par l'Egypte, le point de passage de Rafah, seule ouverture vers le monde extérieur pour la bande de Ghaza, contrôlée par le Hamas depuis la mi-2007, sera ouvert six jours par semaine et non plus cinq et, ces jours-là, le point de passage fonctionnera deux heures de plus, soit de 09h00 à 17h00 locales rapporte l'agence Reuters Le seul jour où Rafah sera fermé sera le vendredi Samedi en début d'après-midi, un responsable palestinien a déclaré que 450 personnes avaient franchi le point de passage, soit l'équivalent du nombre de personnes autorisées à passer en un jour et demi la semaine dernière. Israël maintient un blocus très strict de la bande de Ghaza en raison du refus du Hamas de reconnaître le droit à l'existence de l'Etat juif et parce que ce mouvement intégriste prône la destruction de cet Etat. Début mai, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé que Le Caire envisageait d'ouvrir le poste-frontière de manière permanente pour soulager la vie du million et demi de Palestiniens soumis au blocus israélien. Israël autorise l'importation de certaines marchandises dans la bande de Ghaza, via des points de passage routiers, et laisse sortir un petit nombre d'habitants de l'enclave côtière, notamment pour des traitements médicaux. Plus de visas pour certains En vertu des nouvelles réglementations égyptiennes, les femmes, les mineurs et les hommes de plus de 40 ans n'ont plus besoin de visa pour se rendre en Egypte, ce qui signifie que des centaines de personnes de plus pourront traverser la frontière chaque jour. Jusque-là, le terminal de Rafah ne pouvait pas faire passer plus de 300 personnes par jour. Ghazi Hamad a dit s'attendre à ce que ce nombre triple désormais. En 2007, quand le Hamas avait pris le contrôle de la bande de Ghaza, l'Egypte avait fermé le terminal de Rafah. Depuis lors, il a fonctionné par intermittence. L'an dernier, l'Egypte a ouvert Rafah sur la base de cinq jours par semaine et permis l'entrée notamment aux étudiants, aux malades ayant besoin de soins et aux détenteurs de visas vers un pays tiers. Nabil Chaas, responsable du Fatah en visite dans la bande de Ghaza, a souligné que l'assouplissement des restrictions était le résultat du récent accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, "qui a rendu la tâche plus facile pour Le Caire (...) car ils traitent maintenant avec une seule entité (palestinienne)". Israël a dit redouter que le Caire autorise le passage de marchandises, ainsi que le demande le Hamas, de crainte que des armes ne soient introduites clandestinement dans le territoire. Chaas a rejeté ces craintes. "Ouvrir cette porte ne signifie pas que l'Egypte veut autoriser l'entrée de bombes et d'explosifs (...) L'Egypte veut permettre le passage de personnes qui souhaitent vivre leur vie", a-t-il dit. Le parti centriste Kadima, principal parti israélien d'opposition, a déclaré que le fait que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'ait pas réussi à convaincre l'Egypte de maintenir fermé le point de passage de Rafah démontrait l'échec de sa politique étrangère. "La rupture du siège en l'absence de coordination (entre l'Egypte et Israël) et à l'encontre du souhait (israélien) constitue un échec pour le gouvernement Netanyahu dont la faiblesse en matière diplomatique et l'absence de coordination avec les pays étrangers laissent Israël isolé", dit un communiqué de Kadima En vertu des nouvelles réglementations annoncées mercredi par l'Egypte, le point de passage de Rafah, seule ouverture vers le monde extérieur pour la bande de Ghaza, contrôlée par le Hamas depuis la mi-2007, sera ouvert six jours par semaine et non plus cinq et, ces jours-là, le point de passage fonctionnera deux heures de plus, soit de 09h00 à 17h00 locales rapporte l'agence Reuters Le seul jour où Rafah sera fermé sera le vendredi Samedi en début d'après-midi, un responsable palestinien a déclaré que 450 personnes avaient franchi le point de passage, soit l'équivalent du nombre de personnes autorisées à passer en un jour et demi la semaine dernière. Israël maintient un blocus très strict de la bande de Ghaza en raison du refus du Hamas de reconnaître le droit à l'existence de l'Etat juif et parce que ce mouvement intégriste prône la destruction de cet Etat. Début mai, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé que Le Caire envisageait d'ouvrir le poste-frontière de manière permanente pour soulager la vie du million et demi de Palestiniens soumis au blocus israélien. Israël autorise l'importation de certaines marchandises dans la bande de Ghaza, via des points de passage routiers, et laisse sortir un petit nombre d'habitants de l'enclave côtière, notamment pour des traitements médicaux. Plus de visas pour certains En vertu des nouvelles réglementations égyptiennes, les femmes, les mineurs et les hommes de plus de 40 ans n'ont plus besoin de visa pour se rendre en Egypte, ce qui signifie que des centaines de personnes de plus pourront traverser la frontière chaque jour. Jusque-là, le terminal de Rafah ne pouvait pas faire passer plus de 300 personnes par jour. Ghazi Hamad a dit s'attendre à ce que ce nombre triple désormais. En 2007, quand le Hamas avait pris le contrôle de la bande de Ghaza, l'Egypte avait fermé le terminal de Rafah. Depuis lors, il a fonctionné par intermittence. L'an dernier, l'Egypte a ouvert Rafah sur la base de cinq jours par semaine et permis l'entrée notamment aux étudiants, aux malades ayant besoin de soins et aux détenteurs de visas vers un pays tiers. Nabil Chaas, responsable du Fatah en visite dans la bande de Ghaza, a souligné que l'assouplissement des restrictions était le résultat du récent accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, "qui a rendu la tâche plus facile pour Le Caire (...) car ils traitent maintenant avec une seule entité (palestinienne)". Israël a dit redouter que le Caire autorise le passage de marchandises, ainsi que le demande le Hamas, de crainte que des armes ne soient introduites clandestinement dans le territoire. Chaas a rejeté ces craintes. "Ouvrir cette porte ne signifie pas que l'Egypte veut autoriser l'entrée de bombes et d'explosifs (...) L'Egypte veut permettre le passage de personnes qui souhaitent vivre leur vie", a-t-il dit. Le parti centriste Kadima, principal parti israélien d'opposition, a déclaré que le fait que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'ait pas réussi à convaincre l'Egypte de maintenir fermé le point de passage de Rafah démontrait l'échec de sa politique étrangère. "La rupture du siège en l'absence de coordination (entre l'Egypte et Israël) et à l'encontre du souhait (israélien) constitue un échec pour le gouvernement Netanyahu dont la faiblesse en matière diplomatique et l'absence de coordination avec les pays étrangers laissent Israël isolé", dit un communiqué de Kadima