La bande de Ghaza est de nouveau coupée du reste du monde au moment où les agences humanitaires de l'ONU réclament de meilleures conditions de travail pour venir en aide à des millions de civils palestiniens menacés par la famine. La bande de Ghaza est de nouveau coupée du reste du monde au moment où les agences humanitaires de l'ONU réclament de meilleures conditions de travail pour venir en aide à des millions de civils palestiniens menacés par la famine. Conformément à l'accord passé mercredi passé au Caire entre de hauts responsables égyptiens et des responsables du mouvement Hamas, le terminal de Rafah, seule ouverture sur le monde pour la bande de Ghaza, a été refermé dans la journée d'hier, provoquant la colère et la déception de milliers de Palestiniens nécessiteux ou malades qui souhaitaient traverser la frontière. Cette fermeture intervient dix jours après que des activistes palestiniens eurent fait sauter au bâton de dynamite les clôtures de séparation. Le territoire palestinien de la bande de Ghaza est donc une nouvelle fois coupé du reste du monde, d'autant que l'on apprenait, hier toujours, que la Haute Cour israélienne venait d'approuver le principe de la réduction immédiate de livraison de fuel vers ce territoire. Après avoir fait savoir haut et fort qu'elle n'abandonnerait jamais les populations palestiniennes confrontées à une grave crise humanitaire, l'Egypte affirme désormais, par la voix d'un haut responsable à la sécurité que : «Nos forces de sécurité ont commencé à refermer la frontière. Nous ne permettrons plus l'entrée des Palestiniens.» En écho, des responsables du mouvement Hamas faisaient savoir depuis Ghaza que : «Nous avons commencé à mettre en œuvre la fermeture de la frontière qui durera jusqu'à ce qu'on trouve un nouvel accord concernant Rafah.» On sait aussi que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, revendique toujours le droit pour les forces légales d'un contrôle exclusif sur la frontière. Il est soutenu dans cette revendication autant par la Ligue arabe, l'ONU, l'UE que par les Américains. D'où la perplexité qui a accompagné l'annonce de l'accord passé entre le gouvernement égyptien et le mouvement islamiste dont le gouvernement toujours en place à Ghaza, malgré son limogeage dès fin juin passé par Mahmoud Abbas, n'est reconnu que par Damas et Téhéran. Cette fermeture intervient au moment où les agences de l'ONU en œuvre dans la bande de Ghaza viennent de renouveler leurs plus vives inquiétudes face à l'intenable situation que subissent des centaines de milliers de Palestiniens. Robert Serry, coordinateur spécial du bureau de l'ONU à Ghaza a ainsi pu rappeler que : «L'ONU fait face à des difficultés grandissantes pour satisfaire les besoins des Palestiniens en raison des restrictions imposées sur les opérations humanitaires et commerciales». Venant encore noircir le tableau, le dernier rapport de l'ONU sur la situation dans les deux territoires palestiniens considère que : «Le blocus intra-muros en Cisjordanie se manifeste à travers des restrictions et des obstacles matriciels et bureaucratiques qui entravent tout mouvement. Ces entraves y ont, entre autres, pour noms, points de contrôle, barrages, tranchées, clôtures, accès limités, barrages mobiles, restrictions sur les mouvements des biens, des marchandises et de la main d'œuvre. Le blocus extra-muros s'exprimant, lui, à travers les terminaux sous contrôle israélien exclusif ainsi que la barrière de séparation.» Conformément à l'accord passé mercredi passé au Caire entre de hauts responsables égyptiens et des responsables du mouvement Hamas, le terminal de Rafah, seule ouverture sur le monde pour la bande de Ghaza, a été refermé dans la journée d'hier, provoquant la colère et la déception de milliers de Palestiniens nécessiteux ou malades qui souhaitaient traverser la frontière. Cette fermeture intervient dix jours après que des activistes palestiniens eurent fait sauter au bâton de dynamite les clôtures de séparation. Le territoire palestinien de la bande de Ghaza est donc une nouvelle fois coupé du reste du monde, d'autant que l'on apprenait, hier toujours, que la Haute Cour israélienne venait d'approuver le principe de la réduction immédiate de livraison de fuel vers ce territoire. Après avoir fait savoir haut et fort qu'elle n'abandonnerait jamais les populations palestiniennes confrontées à une grave crise humanitaire, l'Egypte affirme désormais, par la voix d'un haut responsable à la sécurité que : «Nos forces de sécurité ont commencé à refermer la frontière. Nous ne permettrons plus l'entrée des Palestiniens.» En écho, des responsables du mouvement Hamas faisaient savoir depuis Ghaza que : «Nous avons commencé à mettre en œuvre la fermeture de la frontière qui durera jusqu'à ce qu'on trouve un nouvel accord concernant Rafah.» On sait aussi que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, revendique toujours le droit pour les forces légales d'un contrôle exclusif sur la frontière. Il est soutenu dans cette revendication autant par la Ligue arabe, l'ONU, l'UE que par les Américains. D'où la perplexité qui a accompagné l'annonce de l'accord passé entre le gouvernement égyptien et le mouvement islamiste dont le gouvernement toujours en place à Ghaza, malgré son limogeage dès fin juin passé par Mahmoud Abbas, n'est reconnu que par Damas et Téhéran. Cette fermeture intervient au moment où les agences de l'ONU en œuvre dans la bande de Ghaza viennent de renouveler leurs plus vives inquiétudes face à l'intenable situation que subissent des centaines de milliers de Palestiniens. Robert Serry, coordinateur spécial du bureau de l'ONU à Ghaza a ainsi pu rappeler que : «L'ONU fait face à des difficultés grandissantes pour satisfaire les besoins des Palestiniens en raison des restrictions imposées sur les opérations humanitaires et commerciales». Venant encore noircir le tableau, le dernier rapport de l'ONU sur la situation dans les deux territoires palestiniens considère que : «Le blocus intra-muros en Cisjordanie se manifeste à travers des restrictions et des obstacles matriciels et bureaucratiques qui entravent tout mouvement. Ces entraves y ont, entre autres, pour noms, points de contrôle, barrages, tranchées, clôtures, accès limités, barrages mobiles, restrictions sur les mouvements des biens, des marchandises et de la main d'œuvre. Le blocus extra-muros s'exprimant, lui, à travers les terminaux sous contrôle israélien exclusif ainsi que la barrière de séparation.»