La France a dévoilé, ce jeudi, un projet de conférence de paix israélo-palestinienne d'ici juillet en accord avec les paramètres énoncés par le président américain Barack Obama, afin d'éviter une conflagration diplomatique aux Nations unies en septembre. La France a dévoilé, ce jeudi, un projet de conférence de paix israélo-palestinienne d'ici juillet en accord avec les paramètres énoncés par le président américain Barack Obama, afin d'éviter une conflagration diplomatique aux Nations unies en septembre. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, arrivé mercredi soir à Jérusalem, a révélé avoir présenté cette idée au président palestinien Mahmoud Abbas à Rome, rapporte le quotidien Libération avant d'en parler avec le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, et le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu. "Le statu quo ici aussi au Proche-Orient, entre Israël et l'Autorité palestinienne, n'est plus tenable", a réaffirmé Alain Juppé à Ramallah, en Cisjordanie, lors d'une conférence de presse conjointe avec Salam Fayyad. "Nous sommes convaincus que s'il ne se passe rien d'ici le mois de septembre, la situation sera très difficile pour tout le monde au moment de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies", a-t-il souligné. Il faisait référence à l'intention des Palestiniens de demander l'adhésion de la Palestine à l'ONU, sur les lignes de 1967 (Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza), faute de perspective d'accord avec le gouvernement israélien. "Il faut se remettre autour de la table de négociations. Seule la négociation peut permettre d'envisager une solution effective et durable porteuse de paix", a appelé Alain Juppé, citant la "communauté de vues" sur ce point entre les membres du G8 à Deauville (France) la semaine dernière. Il a proposé l'ouverture de pourparlers selon les modalités évoquées le 19 mai par Barack Obama : des discussions simultanées sur les frontières à partir des lignes de 1967 et sur les "garanties de sécurité à apporter aux deux Etats", puis "dans un second temps traiter de la question des réfugiés et de la question de Jérusalem". "Quand je dis dans un second temps (...) c'est un délai que nous aimerions fixer à une année. Voilà la proposition que nous mettons sur la table", a expliqué Alain Juppé. "Si nous recevons à la suite de cette initiative des réactions favorables nous serions prêts, sur la base d'un appel du Quartette pour le Proche-Orient (UE, ONU, Etats-Unis, Russie), à organiser à Paris (...) avant la fin juillet une conférence politique", a précisé le ministre français. «Deux Etats pour deux peuples» Il a répété que Paris considérait la réconciliation en cours entre le Fatah, parti de Mahmoud Abbas, et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, comme une "bonne nouvelle". "Tout ce qui peut rassembler le peuple palestinien va dans la bonne direction à condition qu'il soit clair que la négociation doit tendre, des deux côtés et pour les deux parties, vers la construction de deux Etats pour deux peuples", a poursuivi Alain Juppé. "Ce que les Français et l'Union européenne proposent est une réponse à ce que veulent les Palestiniens", a affirmé Salam Fayyad. Alain Juppé a ensuite rencontré Benjamin Netanyahu, qui se déclare prêt à reprendre les pourparlers mais exige des Palestiniens la reconnaissance d'Israël comme "l'Etat-nation du peuple juif", récuse la référence aux lignes de 1967 et réclame que Mahmoud Abbas rompe avec le Hamas, qualifié de "version palestinienne d'Al-Qaïda". Les Palestiniens réclament de leur côté pour retourner à la table des négociations, bloquées depuis septembre 2010, le gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, arguant qu'elle préjuge du résultat des pourparlers, ainsi que des paramètres clairs pour les discussions, notamment les lignes de 1967. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, arrivé mercredi soir à Jérusalem, a révélé avoir présenté cette idée au président palestinien Mahmoud Abbas à Rome, rapporte le quotidien Libération avant d'en parler avec le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, et le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu. "Le statu quo ici aussi au Proche-Orient, entre Israël et l'Autorité palestinienne, n'est plus tenable", a réaffirmé Alain Juppé à Ramallah, en Cisjordanie, lors d'une conférence de presse conjointe avec Salam Fayyad. "Nous sommes convaincus que s'il ne se passe rien d'ici le mois de septembre, la situation sera très difficile pour tout le monde au moment de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies", a-t-il souligné. Il faisait référence à l'intention des Palestiniens de demander l'adhésion de la Palestine à l'ONU, sur les lignes de 1967 (Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza), faute de perspective d'accord avec le gouvernement israélien. "Il faut se remettre autour de la table de négociations. Seule la négociation peut permettre d'envisager une solution effective et durable porteuse de paix", a appelé Alain Juppé, citant la "communauté de vues" sur ce point entre les membres du G8 à Deauville (France) la semaine dernière. Il a proposé l'ouverture de pourparlers selon les modalités évoquées le 19 mai par Barack Obama : des discussions simultanées sur les frontières à partir des lignes de 1967 et sur les "garanties de sécurité à apporter aux deux Etats", puis "dans un second temps traiter de la question des réfugiés et de la question de Jérusalem". "Quand je dis dans un second temps (...) c'est un délai que nous aimerions fixer à une année. Voilà la proposition que nous mettons sur la table", a expliqué Alain Juppé. "Si nous recevons à la suite de cette initiative des réactions favorables nous serions prêts, sur la base d'un appel du Quartette pour le Proche-Orient (UE, ONU, Etats-Unis, Russie), à organiser à Paris (...) avant la fin juillet une conférence politique", a précisé le ministre français. «Deux Etats pour deux peuples» Il a répété que Paris considérait la réconciliation en cours entre le Fatah, parti de Mahmoud Abbas, et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, comme une "bonne nouvelle". "Tout ce qui peut rassembler le peuple palestinien va dans la bonne direction à condition qu'il soit clair que la négociation doit tendre, des deux côtés et pour les deux parties, vers la construction de deux Etats pour deux peuples", a poursuivi Alain Juppé. "Ce que les Français et l'Union européenne proposent est une réponse à ce que veulent les Palestiniens", a affirmé Salam Fayyad. Alain Juppé a ensuite rencontré Benjamin Netanyahu, qui se déclare prêt à reprendre les pourparlers mais exige des Palestiniens la reconnaissance d'Israël comme "l'Etat-nation du peuple juif", récuse la référence aux lignes de 1967 et réclame que Mahmoud Abbas rompe avec le Hamas, qualifié de "version palestinienne d'Al-Qaïda". Les Palestiniens réclament de leur côté pour retourner à la table des négociations, bloquées depuis septembre 2010, le gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, arguant qu'elle préjuge du résultat des pourparlers, ainsi que des paramètres clairs pour les discussions, notamment les lignes de 1967.