Le FLN a, d'ores et déjà, les regards rivés sur les élections législatives et locales de 2012. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, a, dans cette perspective, décrété la mobilisation générale au sein de ses troupes. "Il nous faut un travail sérieux et fort pour se préparer à ces échéances. Le FLN a, d'ores et déjà, les regards rivés sur les élections législatives et locales de 2012. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, a, dans cette perspective, décrété la mobilisation générale au sein de ses troupes. "Il nous faut un travail sérieux et fort pour se préparer à ces échéances. Des échéances qui ne seront pas faciles, ce qui nous oblige à mobiliser toutes nos forces pour se présenter devant le peuple qui ne nous a pas déçu lors des précédentes élections et il ne nous décevra pas dans les prochaines élections" a, en effet indiqué, hier, Abdelaziz Belkhadem, dans son discours d'ouverture des travaux de la 4ème session du comité central (CC) du FLN. Pour preuve de cette importance qu'accorde le vieux parti à ces élections législatives et locales, le secrétaire général a, après avoir appelé à l'unité des rangs et à l'éloignement des "batailles marginales", annoncé la création juste après cette session du CC, d'une instance qui aura, à charge, de mettre en œuvre une stratégie globale pour ces élections. "Cette instance veillera à l'exécution de la feuille de route stratégique pour préparer les élections législatives et locales ainsi que le suivi et le contrôle" a souligné l'orateur devant les 323 membres du CC présents à cette session. Dans cette stratégie électorale, le FLN comptera également sur une étude scientifique élaborée par un centre. C'est dire que le FLN a commandé ces études qui portent sur la sociologie de l'électeur algérien, mais aussi qu'il prend très à cœur cette question où il risque, cependant, d'être confronté à pas mal de paramètres qui fausseraient tous ses calculs et réduiraient ses ambitions à la baisse. En effet, le secrétaire général a, dans cette veine, fait cas de la difficulté pour le FLN de souscrire à l'obligation d'avoir 30% de femmes dans ses listes électorales. Ce seuil n'est pas encore officiel, le projet de loi relatif à la promotion de la participation de la femme dans la vie politique, qui évoque explicitement ce quota pour les femmes dans les assemblées élues, n'a pas encore été adressé à l'APN puisqu'il n'a pas encore été adopté en Conseil des ministres. "Cette participation de la femme dans les assemblées ne sera pas facile dans certaines régions du pays eu égard, d'un côté, aux traditions qui régissent encore la société et de l'autre, au manque de l'élément féminin, capable de dynamiser le rôle du parti dans les institutions élues" a précisé Abdelaziz Belkhadem avant de lancer un appel pressant en direction des organisations estudiantines affiliées au FLN, en vue de mener une campagne tous azimuts pour recruter les étudiantes. Mais cette adhésion en masse de la gent féminine pose aussi problème puisque les regonflements du parti ne souffrent d'aucune équivoque, s'agissant du nombre d'années de militantisme que doit faire valoir tout militant pour pouvoir se porter candidat dans les listes du parti. Et, à ce propos, le premier responsable du parti a demandé une "fetwa" du comité central pour contourner cette disposition réglementaire. Mais Belkhadem et le FLN, risquent aussi de faire face à la donne du mouvement de "redressement et d'authenticité", dont les animateurs semblent bel et bien décidés à aller jusqu'au bout de leur opposition à la ligne politique incarnée par le secrétaire général y compris en participant aux prochaines échéances électorales avec leurs propres listes. Il va sans dire que Belkhadem a tenté de minimiser le poids des contestataires emmenés par Salah Goudjil. Bien avant d'entamer son discours le Secrétaire général a annoncé la présence de 323 membres du Comité central sur un nombre total de 351, en précisant que certains absents, au nombre de 8, ont fait des procurations et que seulement 15 absences n'ont pas été justifiées alors que 2 membres, à savoir El-Hadi Khaldi et Mohamed-Séghir Kara, deux figures de proue du mouvement du redressement, ont vu leur qualité de membre du CC gelée. Au total donc, 17 membres seulement du CC sont affiliés au mouvement de redressement. Autant dire qu'aux yeux de Belkhadem, ils ne représentent qu'une infinie minorité. Mais cela ne l'a pas empêché de les critiquer en les assimilant à des "voix qui œuvrent à la dissension au sein du parti à travers des communiqués dans les colonnes de la presse et de la rumeur" en leur reprochant aussi de ne pas avoir posé ces problèmes dans le cadre du CC qui est la seule instance habilitée à régler les questions litigieuses et ce, en préservant l'unité du parti. Ceci dit Belkhadem est revenu aussi sur les événements du mois de janvier dernier en considérant que ces "protestations avaient un contenu social alors que certains ont voulu l'exploiter en poussant l'Algérie dans le cercle de la violence". Toujours à ce propos, il a aussi fustigé certains medias étrangers, voire même certains pays qui souhaitaient voir le pays plongé de nouveau dans la spirale de la violence. Notons que la 4ème session du CC aura surtout à examiner la question des réformes politiques et les propositions du Parti qui portent sur tous les volets, dont notamment, entres autres, la révision de la Constitution ainsi que la loi électorale et celle des partis politiques. Cette 4e session prendra fin demain, comme cela a été annoncé par Abdelaziz Belkhadem. Des échéances qui ne seront pas faciles, ce qui nous oblige à mobiliser toutes nos forces pour se présenter devant le peuple qui ne nous a pas déçu lors des précédentes élections et il ne nous décevra pas dans les prochaines élections" a, en effet indiqué, hier, Abdelaziz Belkhadem, dans son discours d'ouverture des travaux de la 4ème session du comité central (CC) du FLN. Pour preuve de cette importance qu'accorde le vieux parti à ces élections législatives et locales, le secrétaire général a, après avoir appelé à l'unité des rangs et à l'éloignement des "batailles marginales", annoncé la création juste après cette session du CC, d'une instance qui aura, à charge, de mettre en œuvre une stratégie globale pour ces élections. "Cette instance veillera à l'exécution de la feuille de route stratégique pour préparer les élections législatives et locales ainsi que le suivi et le contrôle" a souligné l'orateur devant les 323 membres du CC présents à cette session. Dans cette stratégie électorale, le FLN comptera également sur une étude scientifique élaborée par un centre. C'est dire que le FLN a commandé ces études qui portent sur la sociologie de l'électeur algérien, mais aussi qu'il prend très à cœur cette question où il risque, cependant, d'être confronté à pas mal de paramètres qui fausseraient tous ses calculs et réduiraient ses ambitions à la baisse. En effet, le secrétaire général a, dans cette veine, fait cas de la difficulté pour le FLN de souscrire à l'obligation d'avoir 30% de femmes dans ses listes électorales. Ce seuil n'est pas encore officiel, le projet de loi relatif à la promotion de la participation de la femme dans la vie politique, qui évoque explicitement ce quota pour les femmes dans les assemblées élues, n'a pas encore été adressé à l'APN puisqu'il n'a pas encore été adopté en Conseil des ministres. "Cette participation de la femme dans les assemblées ne sera pas facile dans certaines régions du pays eu égard, d'un côté, aux traditions qui régissent encore la société et de l'autre, au manque de l'élément féminin, capable de dynamiser le rôle du parti dans les institutions élues" a précisé Abdelaziz Belkhadem avant de lancer un appel pressant en direction des organisations estudiantines affiliées au FLN, en vue de mener une campagne tous azimuts pour recruter les étudiantes. Mais cette adhésion en masse de la gent féminine pose aussi problème puisque les regonflements du parti ne souffrent d'aucune équivoque, s'agissant du nombre d'années de militantisme que doit faire valoir tout militant pour pouvoir se porter candidat dans les listes du parti. Et, à ce propos, le premier responsable du parti a demandé une "fetwa" du comité central pour contourner cette disposition réglementaire. Mais Belkhadem et le FLN, risquent aussi de faire face à la donne du mouvement de "redressement et d'authenticité", dont les animateurs semblent bel et bien décidés à aller jusqu'au bout de leur opposition à la ligne politique incarnée par le secrétaire général y compris en participant aux prochaines échéances électorales avec leurs propres listes. Il va sans dire que Belkhadem a tenté de minimiser le poids des contestataires emmenés par Salah Goudjil. Bien avant d'entamer son discours le Secrétaire général a annoncé la présence de 323 membres du Comité central sur un nombre total de 351, en précisant que certains absents, au nombre de 8, ont fait des procurations et que seulement 15 absences n'ont pas été justifiées alors que 2 membres, à savoir El-Hadi Khaldi et Mohamed-Séghir Kara, deux figures de proue du mouvement du redressement, ont vu leur qualité de membre du CC gelée. Au total donc, 17 membres seulement du CC sont affiliés au mouvement de redressement. Autant dire qu'aux yeux de Belkhadem, ils ne représentent qu'une infinie minorité. Mais cela ne l'a pas empêché de les critiquer en les assimilant à des "voix qui œuvrent à la dissension au sein du parti à travers des communiqués dans les colonnes de la presse et de la rumeur" en leur reprochant aussi de ne pas avoir posé ces problèmes dans le cadre du CC qui est la seule instance habilitée à régler les questions litigieuses et ce, en préservant l'unité du parti. Ceci dit Belkhadem est revenu aussi sur les événements du mois de janvier dernier en considérant que ces "protestations avaient un contenu social alors que certains ont voulu l'exploiter en poussant l'Algérie dans le cercle de la violence". Toujours à ce propos, il a aussi fustigé certains medias étrangers, voire même certains pays qui souhaitaient voir le pays plongé de nouveau dans la spirale de la violence. Notons que la 4ème session du CC aura surtout à examiner la question des réformes politiques et les propositions du Parti qui portent sur tous les volets, dont notamment, entres autres, la révision de la Constitution ainsi que la loi électorale et celle des partis politiques. Cette 4e session prendra fin demain, comme cela a été annoncé par Abdelaziz Belkhadem.