La Chambre américaine des représentants a approuvé, vendredi, une résolution exigeant du président Barack Obama de s'expliquer sur les opérations militaires en Libye, mais a rejeté un autre texte qui ordonne à Obama de retirer les troupes américaines de Libye. Présentée par le président de la Chambre des représentants, John Boehner, la résolution qui a reçu l'aval de la Chambre basse demande au chef de la Maison-Blanche de donner plus d'informations sur la portée, le coût et la durée de l'intervention militaire en Libye. Quant à la deuxième résolution qui a été rejetée, elle avait été déposée par le représentant démocrate, Dennis Kucinich, farouchement opposé à l'intervention américaine en Libye, qui demande un retrait des forces américaines dans les 15 jours. Mais pour «torpiller» le projet de texte de Kucinich qui avait, auparavant, le soutien d'une bonne partie de la Chambre des représentants, les leaders du parti républicain à la Chambre basse ont ajourné son vote, qui devait avoir lieu mercredi dernier, et avaient convoqué une réunion spéciale qui s'était soldée par l'élaboration d'une autre résolution plus "souple" n'exigeant que des explications du président américain sur la guerre en Libye. Pour avoir pu engager les attaques militaires aériennes en Libye sans l'accord préalable du Congrès comme l'exige la Constitution américaine, M. Obama avait eu recours à une loi sur les pouvoirs de guerre (War Powers), adoptée en novembre 1973, qui permet au président d'engager les troupes américaines sans autorisation du Congrès. Mais en vertu de cette loi, un président doit mettre fin à ces opérations militaires dans un délai de 60 jours à partir de la notification officielle aux parlementaires de l'engagement de ses forces armées, alors que plus de 70 jours se sont écoulés depuis le début des opérations. Soulignant que le Congrès ne peut maintenir sa position d'égal pouvoir que le gouvernement ''s'il perd la prise de décisions sur les questions de guerre et de paix'', M. Kucinich avait accusé la Maison-Blanche de violer la Constitution et la loi War Powers par le maintien des opérations militaires en Libye sans le sceau d'approbation du Congrès. La Chambre américaine des représentants a approuvé, vendredi, une résolution exigeant du président Barack Obama de s'expliquer sur les opérations militaires en Libye, mais a rejeté un autre texte qui ordonne à Obama de retirer les troupes américaines de Libye. Présentée par le président de la Chambre des représentants, John Boehner, la résolution qui a reçu l'aval de la Chambre basse demande au chef de la Maison-Blanche de donner plus d'informations sur la portée, le coût et la durée de l'intervention militaire en Libye. Quant à la deuxième résolution qui a été rejetée, elle avait été déposée par le représentant démocrate, Dennis Kucinich, farouchement opposé à l'intervention américaine en Libye, qui demande un retrait des forces américaines dans les 15 jours. Mais pour «torpiller» le projet de texte de Kucinich qui avait, auparavant, le soutien d'une bonne partie de la Chambre des représentants, les leaders du parti républicain à la Chambre basse ont ajourné son vote, qui devait avoir lieu mercredi dernier, et avaient convoqué une réunion spéciale qui s'était soldée par l'élaboration d'une autre résolution plus "souple" n'exigeant que des explications du président américain sur la guerre en Libye. Pour avoir pu engager les attaques militaires aériennes en Libye sans l'accord préalable du Congrès comme l'exige la Constitution américaine, M. Obama avait eu recours à une loi sur les pouvoirs de guerre (War Powers), adoptée en novembre 1973, qui permet au président d'engager les troupes américaines sans autorisation du Congrès. Mais en vertu de cette loi, un président doit mettre fin à ces opérations militaires dans un délai de 60 jours à partir de la notification officielle aux parlementaires de l'engagement de ses forces armées, alors que plus de 70 jours se sont écoulés depuis le début des opérations. Soulignant que le Congrès ne peut maintenir sa position d'égal pouvoir que le gouvernement ''s'il perd la prise de décisions sur les questions de guerre et de paix'', M. Kucinich avait accusé la Maison-Blanche de violer la Constitution et la loi War Powers par le maintien des opérations militaires en Libye sans le sceau d'approbation du Congrès.