Les ménages consacrent 22% de leurs budgets pour l'agroalimentaire, selon des sources économiques. Dans un pays qui reste encore tributaire de l'industrie pétrolière -un secteur qui représente 60% des recettes prévues au budget, 30% du PIB et 97% de l'ensemble des recettes d'exportation- les résultats de l'économie en progression ces dernières années sont attribuables au fort rendement du secteur énergétique et des produits agroalimentaires. La part de l'agriculture intervient pour environ 12% dans le PIB total de l'Algérie. Les ménages consacrent 22% de leurs budgets pour l'agroalimentaire, selon des sources économiques. Dans un pays qui reste encore tributaire de l'industrie pétrolière -un secteur qui représente 60% des recettes prévues au budget, 30% du PIB et 97% de l'ensemble des recettes d'exportation- les résultats de l'économie en progression ces dernières années sont attribuables au fort rendement du secteur énergétique et des produits agroalimentaires. La part de l'agriculture intervient pour environ 12% dans le PIB total de l'Algérie. L'industrie agroalimentaire (IAA) nationale se porte de mieux en mieux et a continué sa progression au 4e trimestre 2010, entamée déjà au trimestre précédent, indique une enquête d'opinion réalisée par l'Office national des statistiques (ONS) auprès des chefs d'entreprise. L'enquête, qui porte sur le type et le rythme de l'activité industrielle et non pas sur la production, révèle que les capacités de production sont utilisées à plus de 75% par 63% des entreprises de cette filière, à forte valeur ajoutée et l'une des plus dynamique de l'industrie nationale. Cette amélioration, jugée prometteuse, intervient avant le lancement du Plan national d'appui aux industries agroalimentaires 2014 (PNDIAA), prévu prochainement. Ce plan a pour principal objectif d'accroître de 10 points la contribution des ‘'IAA'' dans le PIB industriel en la faisant passer de 50% en 2009 à 60% en 2014. Le degré de satisfaction des commandes de matières premières reste inférieur aux besoins exprimés selon près de 15% des chefs d'entreprise questionnés, et 26% de ces derniers ont connu des ruptures de stocks induisant des arrêts de travail de courte durée à près de 96%. Au 2e trimestre de la même année le degré de satisfaction des commandes de matières premières était égal aux besoins exprimés selon 80% des chefs d'entreprise questionnés. La demande en produits fabriqués a poursuivi son augmentation malgré la hausse des prix de vente enregistrée durant le dernier trimestre de l'année écoulée. Par ailleurs, près de 73% des patrons d'entreprise ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues et il subsiste des stocks de produits pour plus de 15%, situation jugée "anormale" par plus de 9% des concernés. L'état de la trésorerie des entreprises s'est amélioré au fil du temps, il est jugé "bon'' par près de 40% des chefs d'entreprise, et reste "mauvais" selon plus de 8%, en raison essentiellement de l'allongement des délais de recouvrement et des charges trop élevées. La même enquête, réalisée pour le deuxième trimestre 2010, a révélé que 14% des chefs d'entreprise estimaient leurs trésorerie mauvaise. En conséquence, plus de 44% des concernés ont recouru à des crédits bancaires et près de 29% ont eu des difficultés à les contracter, selon l'enquête. L'enquête précise, en outre, que 90% des chefs d'entreprise déclarent pouvoir produire davantage avec un renouvellement de leurs équipements, et sans embauche supplémentaire du personnel, et plus de 6% indiquent pouvoir produire davantage en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension des équipements. Pour les mois à venir, les chefs d'entreprise de l'agroalimentaire prévoient une hausse de la production, de la demande et des prix de vente. Par ailleurs, ils préconisent une baisse des effectifs, selon les conclusions de l'enquête de l'ONS. Un Plan national d'appui aux industries agroalimentaires Pas moins de 500 entreprises et 100.000 emplois devraient être créés d'ici à 2014 en vue de réduire les importations et d'accroître les exportations de produits agroalimentaires. Une enveloppe de 50 mds DZD soit 506,51M€ sera déboursée par l'Etat au cours de la même période afin de permettre à 500 entreprises de se mettre aux normes ISO. Un Plan national d'appui aux industries agroalimentaires (PNDIAA) a été lancé en 2010. Elaboré avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ce programme, dont les grands axes ont été révélés lors des premières Assises nationales des industries agroalimentaires tenues à Alger en mars 2010, s'étalera jusqu'en 2014. Les grands axes de ce plan ont trait, essentiellement, à l'intégration de la production nationale et substitution aux importations, à la promotion des exportations et au positionnement des produits à l'international, au renforcement des compétences et des qualifications au niveau des industries agroalimentaires (IAA) et à la mise en place d'un cadre institutionnel de coordination et d'harmonisation des politiques publiques. Le PNDIAA a pour principal objectif d'accroître de 10 points la contribution des IAA dans le PIB industriel en la faisant passer de 50% en 2009 à 60% en 2014 et réaliser au moins 5.000 contrats Industriels-Agriculteurs par an. Le plan vise également à densifier le tissu industriel des IAA à travers la création de 500 entreprises au sein d'agropoles entre 2010 et 2014 et la création de 100.000 emplois jusqu'à 2014. Ce programme s'est fixé aussi comme objectif de mettre à niveau aux normes ISO 500 entreprises relevant des IAA dont 200 certifiées "ISO 22000" éligibles aux opérations d'exportation, de multiplier par 10 les exportations des IAA à l'horizon 2014 et de renforcer les capacités d'exportation avec la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014. Dans ce contexte, il a été préconisé 17 fiches d'orientations et 50 actions pour la mise en œuvre du PNDIAA dont 5 ont trait aux instruments de pilotage, 15 aux leviers de compétitivité, 7 à l'amont agricole, 12 à la transformation, 3 à l'agrofourniture et 8 à l'encadrement du marché. Pour ce qui est des principales options stratégiques retenues dans le plan d'appui aux IAA, il est prévu la création d'un Conseil national des IAA (CNIAA) placé auprès du Premier ministère, qui regroupera toutes les parties prenantes et participera à la définition, à la mise en œuvre ainsi qu'à l'évaluation des politiques publiques en faveur des IAA. Selon les spécialistes du secteur, le développement des IAA requiert une démarche concertée entre tous les acteurs économiques institutionnels concernés. Dans ce contexte le document de stratégie propose des actions et un dispositif visant à accroître les marges de progrès des entreprises algériennes et à préparer l'économie à faire face aux défis de la mondialisation auxquels elle est déjà confrontée : L'enjeu des exportations hors hydrocarbures est lancinant et les IAA doivent jouer un rôle majeur à cet égard, soutiennent les spécialistes pour qui la réhabilitation de l'industrie agroalimentaire algérienne « doit redevenir un enjeu national », d'où la nécessité d'avoir défini jusqu'à l'horizon 2014 le PNDIAA et de « lancer de manière coordonnée et systématique » une série d'actions visant à développer ces industries. Etat des lieux de l'agroalimentaire Pour les pouvoirs publics, le PNDIAA vise à inverser une tendance dangereuse pour la sécurité alimentaire du pays. En dépit d'un potentiel parmi les plus importants de la rive sud de la Méditerranée, la capacité globale de l'industrie algérienne s'est nettement amoindrie au profit des importations, devenues massives. Il y a un an, le secteur de l'agroalimentaire algérien comptait 17.000 entreprises publiques et privées employant 120.000 personnes, soit 45% du total des travailleurs du secteur industriel du pays. Selon l'Agence algérienne de la promotion des exportations (Algex), en 2009, l'Algérie a exporté essentiellement des boissons (eaux minérales et eaux gazéifiées...) pour un montant de 20,42 M$ (15,14M€), des pâtes alimentaires (17,74 M$ soit 13,15M€), des dattes (12,67M$ soit 9,39 M€), des truffes (11,88 M$ soit 8,8M€) et du sucre (6,62 M$ soit 4,9M€)… Le total des exportations de produits agroalimentaires s'est élévé à 97,4 M$ (72,12M€). Ce résultat, en recul de 6% par rapport à l'année 2008, représente à peine 5% du total des très modestes exportations hors-hydrocarbures du pays. Toujours selon la même source, les exportations de produits agroalimentaires vers l'Europe se sont élevées à 36,6 M$ (27,1M€) en 2009 contre 42,09 M$ (31,15 M€) en 2008. En recul là aussi, ces exportations n'ont même pas atteint les contingents fixés par l'accord avec l'Union européenne (UE). L'Algérie importe en revanche annuellement des produits agroalimentaires pour un montant de 5,8 mds$ (4,3 mds€). Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie se sont établies en hausse de 52% en 2010 à 1,62 milliard de dollars contre 1,06 milliard de dollars en 2009. Les exportations algériennes hors hydrocarbures restent dérisoires et ne représentent que 2,86% du volume global des expéditions à l'international, soit 1,619 milliard de dollars, en hausse pourtant de 51,88%, par rapport à 2009. Les principaux produits exportés sont constitués essentiellement de dérivés des hydrocarbures et de produits agroalimentaires, notamment le sucre dont la matière première est importée. L'industrie agroalimentaire (IAA) nationale se porte de mieux en mieux et a continué sa progression au 4e trimestre 2010, entamée déjà au trimestre précédent, indique une enquête d'opinion réalisée par l'Office national des statistiques (ONS) auprès des chefs d'entreprise. L'enquête, qui porte sur le type et le rythme de l'activité industrielle et non pas sur la production, révèle que les capacités de production sont utilisées à plus de 75% par 63% des entreprises de cette filière, à forte valeur ajoutée et l'une des plus dynamique de l'industrie nationale. Cette amélioration, jugée prometteuse, intervient avant le lancement du Plan national d'appui aux industries agroalimentaires 2014 (PNDIAA), prévu prochainement. Ce plan a pour principal objectif d'accroître de 10 points la contribution des ‘'IAA'' dans le PIB industriel en la faisant passer de 50% en 2009 à 60% en 2014. Le degré de satisfaction des commandes de matières premières reste inférieur aux besoins exprimés selon près de 15% des chefs d'entreprise questionnés, et 26% de ces derniers ont connu des ruptures de stocks induisant des arrêts de travail de courte durée à près de 96%. Au 2e trimestre de la même année le degré de satisfaction des commandes de matières premières était égal aux besoins exprimés selon 80% des chefs d'entreprise questionnés. La demande en produits fabriqués a poursuivi son augmentation malgré la hausse des prix de vente enregistrée durant le dernier trimestre de l'année écoulée. Par ailleurs, près de 73% des patrons d'entreprise ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues et il subsiste des stocks de produits pour plus de 15%, situation jugée "anormale" par plus de 9% des concernés. L'état de la trésorerie des entreprises s'est amélioré au fil du temps, il est jugé "bon'' par près de 40% des chefs d'entreprise, et reste "mauvais" selon plus de 8%, en raison essentiellement de l'allongement des délais de recouvrement et des charges trop élevées. La même enquête, réalisée pour le deuxième trimestre 2010, a révélé que 14% des chefs d'entreprise estimaient leurs trésorerie mauvaise. En conséquence, plus de 44% des concernés ont recouru à des crédits bancaires et près de 29% ont eu des difficultés à les contracter, selon l'enquête. L'enquête précise, en outre, que 90% des chefs d'entreprise déclarent pouvoir produire davantage avec un renouvellement de leurs équipements, et sans embauche supplémentaire du personnel, et plus de 6% indiquent pouvoir produire davantage en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension des équipements. Pour les mois à venir, les chefs d'entreprise de l'agroalimentaire prévoient une hausse de la production, de la demande et des prix de vente. Par ailleurs, ils préconisent une baisse des effectifs, selon les conclusions de l'enquête de l'ONS. Un Plan national d'appui aux industries agroalimentaires Pas moins de 500 entreprises et 100.000 emplois devraient être créés d'ici à 2014 en vue de réduire les importations et d'accroître les exportations de produits agroalimentaires. Une enveloppe de 50 mds DZD soit 506,51M€ sera déboursée par l'Etat au cours de la même période afin de permettre à 500 entreprises de se mettre aux normes ISO. Un Plan national d'appui aux industries agroalimentaires (PNDIAA) a été lancé en 2010. Elaboré avec le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ce programme, dont les grands axes ont été révélés lors des premières Assises nationales des industries agroalimentaires tenues à Alger en mars 2010, s'étalera jusqu'en 2014. Les grands axes de ce plan ont trait, essentiellement, à l'intégration de la production nationale et substitution aux importations, à la promotion des exportations et au positionnement des produits à l'international, au renforcement des compétences et des qualifications au niveau des industries agroalimentaires (IAA) et à la mise en place d'un cadre institutionnel de coordination et d'harmonisation des politiques publiques. Le PNDIAA a pour principal objectif d'accroître de 10 points la contribution des IAA dans le PIB industriel en la faisant passer de 50% en 2009 à 60% en 2014 et réaliser au moins 5.000 contrats Industriels-Agriculteurs par an. Le plan vise également à densifier le tissu industriel des IAA à travers la création de 500 entreprises au sein d'agropoles entre 2010 et 2014 et la création de 100.000 emplois jusqu'à 2014. Ce programme s'est fixé aussi comme objectif de mettre à niveau aux normes ISO 500 entreprises relevant des IAA dont 200 certifiées "ISO 22000" éligibles aux opérations d'exportation, de multiplier par 10 les exportations des IAA à l'horizon 2014 et de renforcer les capacités d'exportation avec la création de 5 consortiums d'exportation à l'horizon 2014. Dans ce contexte, il a été préconisé 17 fiches d'orientations et 50 actions pour la mise en œuvre du PNDIAA dont 5 ont trait aux instruments de pilotage, 15 aux leviers de compétitivité, 7 à l'amont agricole, 12 à la transformation, 3 à l'agrofourniture et 8 à l'encadrement du marché. Pour ce qui est des principales options stratégiques retenues dans le plan d'appui aux IAA, il est prévu la création d'un Conseil national des IAA (CNIAA) placé auprès du Premier ministère, qui regroupera toutes les parties prenantes et participera à la définition, à la mise en œuvre ainsi qu'à l'évaluation des politiques publiques en faveur des IAA. Selon les spécialistes du secteur, le développement des IAA requiert une démarche concertée entre tous les acteurs économiques institutionnels concernés. Dans ce contexte le document de stratégie propose des actions et un dispositif visant à accroître les marges de progrès des entreprises algériennes et à préparer l'économie à faire face aux défis de la mondialisation auxquels elle est déjà confrontée : L'enjeu des exportations hors hydrocarbures est lancinant et les IAA doivent jouer un rôle majeur à cet égard, soutiennent les spécialistes pour qui la réhabilitation de l'industrie agroalimentaire algérienne « doit redevenir un enjeu national », d'où la nécessité d'avoir défini jusqu'à l'horizon 2014 le PNDIAA et de « lancer de manière coordonnée et systématique » une série d'actions visant à développer ces industries. Etat des lieux de l'agroalimentaire Pour les pouvoirs publics, le PNDIAA vise à inverser une tendance dangereuse pour la sécurité alimentaire du pays. En dépit d'un potentiel parmi les plus importants de la rive sud de la Méditerranée, la capacité globale de l'industrie algérienne s'est nettement amoindrie au profit des importations, devenues massives. Il y a un an, le secteur de l'agroalimentaire algérien comptait 17.000 entreprises publiques et privées employant 120.000 personnes, soit 45% du total des travailleurs du secteur industriel du pays. Selon l'Agence algérienne de la promotion des exportations (Algex), en 2009, l'Algérie a exporté essentiellement des boissons (eaux minérales et eaux gazéifiées...) pour un montant de 20,42 M$ (15,14M€), des pâtes alimentaires (17,74 M$ soit 13,15M€), des dattes (12,67M$ soit 9,39 M€), des truffes (11,88 M$ soit 8,8M€) et du sucre (6,62 M$ soit 4,9M€)… Le total des exportations de produits agroalimentaires s'est élévé à 97,4 M$ (72,12M€). Ce résultat, en recul de 6% par rapport à l'année 2008, représente à peine 5% du total des très modestes exportations hors-hydrocarbures du pays. Toujours selon la même source, les exportations de produits agroalimentaires vers l'Europe se sont élevées à 36,6 M$ (27,1M€) en 2009 contre 42,09 M$ (31,15 M€) en 2008. En recul là aussi, ces exportations n'ont même pas atteint les contingents fixés par l'accord avec l'Union européenne (UE). L'Algérie importe en revanche annuellement des produits agroalimentaires pour un montant de 5,8 mds$ (4,3 mds€). Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie se sont établies en hausse de 52% en 2010 à 1,62 milliard de dollars contre 1,06 milliard de dollars en 2009. Les exportations algériennes hors hydrocarbures restent dérisoires et ne représentent que 2,86% du volume global des expéditions à l'international, soit 1,619 milliard de dollars, en hausse pourtant de 51,88%, par rapport à 2009. Les principaux produits exportés sont constitués essentiellement de dérivés des hydrocarbures et de produits agroalimentaires, notamment le sucre dont la matière première est importée.