La République d'Indonésie est connus pour être d'abord le plus grand archipel du monde, situé entre la péninsule d'Asie du Sud-Est et l'Australie d'une part, les océans Indien et Pacifique d'autre part. L'Indonésie a la plus importante population musulmane du monde. La crise financière asiatique de 1997 a entraîné une grave crise économique en Indonésie, qui s'est traduite par une chute de 13,1 % du PIB en 1998. En 2004, année où Susilo Bambang Yudhoyono est élu président, le PIB a affiché une croissance de 5,1 %. En 2005 le Pib était de l'ordre de 5,4 %, ce qui est de bonne augure, pour ce pays qui semble renouer avec une certaine croissance, mais n'a pas encore retrouvé le rythme soutenu des années 1990. L'Indonésie a une économie de marché dans laquelle intervient largement le gouvernement. On compte plus de 164 entreprises d'Etat et le gouvernement contrôle les prix de plusieurs produits de base comme le pétrole, le riz et l'électricité. C'est dans les années 1970, que d'importantes découvertes pétrolières avaient fait de l'Indonésie un important producteur et exportateur de pétrole. Le gouvernement encourage par une nouvelle loi l'investissement privé dans les industries d'exportation et les ouvre à l'investissement étranger. Une série de mesures déréglemente le secteur bancaire et met fin à de nombreux monopoles. Cette libéralisation produit un boom de l'investissement étranger, notamment dans les industries d'exportation. La part des produits manufacturés dans les recettes d'exportation de l'Indonésie bondit de 18 % en 1986 à 52 % en 1994. Inversement le pétrole, qui en 1980 représentait 80 % des exportations, ne représente plus que 15 % en 1998. Le pays est d'ailleurs devenu importateur net de pétrole en 2005. Le tourisme Le tourisme est sans conteste une source importante de revenu pour le pays. Comme pour le PIB, 1998 s'est traduit par une chute de 11,2 % des arrivées de visiteurs étrangers en Indonésie. De 1999 à 2001, le tourisme indonésien renoue avec une timide croissance du nombre d'arrivées d'un peu moins de 4 % par an. Les attentats de Bali en 2002 et de Jakarta en 2003 ont une conséquence catastrophique attendue : le nombre d'arrivées chute de respectivement 2,3 % pour 2002 et 11,3 % pour 2003. 2004 a vu une croissance de plus de 19 %. Les catastrophes naturelles et la grippe aviaire qui ont affecté les résultats de 2005. Pour l'instant, la croissance économique indonésienne est essentiellement dû à la consommation. L'investissement, notamment étranger, est à la traîne. Le principal défi pour l'Indonésie est de convaincre les investisseurs étrangers de revenir dans le pays. Une enquête menée conjointement par la Banque asiatique de développement et la Banque mondiale en 2003 a identifié trois sujets principaux de préoccupations chez les entreprises étrangères : l'instabilité macroéconomique ; l'incertitude en matière de politique économique et de réglementation ; la corruption. Le président Yudhoyono a fait de la lutte contre la corruption et contre le terrorisme ses deux priorités. Depuis 2004, un certain nombre d'anciens ministres et hauts fonctionnaires sont en jugement ou ont été condamnés à des peines de prison pour corruption, mais l'administration et la police restent minées par la corruption.
Objectifs économiques Fin 2005, le gouvernement indonésien s'est fixé les objectifs suivants : accélération du développement des infrastructures ; relance de l'agriculture et des industries de la mer ; amélioration des flux de marchandises. Les routes, les ports, les aéroports, l'électricité, l'eau souffrent de sous-investissement et atteignent leur limite. 50e millions d'Indonésiens n'ont toujours pas accès à de l'eau traitée, 90 millions à l'électricité, 200 millions n'ont pas de téléphone fixe, 210 millions ne sont pas reliés à un réseau d'égout, sur une population de 225 millions. Début 2006, des hommes d'affaires américains regroupés dans le US-ASEAN Business Council ont déclaré que le climat d'investissement en Indonésie s'était amélioré, que le gouvernement indonésien avait pris des décisions importantes en ce sens et que le moment était opportun pour investir en Indonésie. L'Indonésie a de nombreux atouts dans le domaine des forêts, de l'agriculture, des pêches. Elle a un appareil de production industriel de qualité. Ses ressources humaines font preuve de capacité d'amélioration. Il faudra attendre un peu pour voir si la tendance est à un retour rapide des investissements étrangers en Indonésie. Il n'en demeure pas moins que l'économie indonésienne poursuit sa croissance : le taux de croissance du PIB était de 5,1% en 2004 et de 5,8% en 2005. Le FMI a prévu une croissance de 5,8% en 2006. La consommation des ménages et l'investissement constituent les principaux moteurs de la croissance. L'Indonésie doit faire face à plusieurs défis dont l'endettement extérieur qui reste élevé : il représentait 45% du PIB en 2005. Par ailleurs, l'inflation est importante :(7,8% en 2005). Enfin, 17% de la population vit en desous du seuil de pauvreté. Le secteur agricole fournit 17% du PIB indonésien et emploie 44% de la population active. Les principales cultures de l'archipel sont le riz, le cacao et le café. L'Indonésie produit également du caoutchouc, du bois, de l'huile de palme et abrite la plus vaste surface de forêts tropicales au monde après l'Amazonie. Les ressource minières de l'Indonésie sont très importantes : pétrole, gaz, étain et cuivre. L'Indonésie est le seul pays asiatique membre de l'OPEP, dont il fournit 5% de la production. Le secteur du textile et de l'habillement est une activité industrielle de premier plan. Enfin le tourisme est fortement touché par le contrecoup des attentats de Bali (2002) et de Djakarta (2003) et les répercussions du Tsunami de décembre 2004. L'Indonésie est membre de l'OMC et de l'ASEAN, l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est. Les trois premiers pays clients de l'Indonésie sont le Japon, les Etats-Unis et Singapour. Les trois premiers pays fournisseurs sont le Japon, Singapour et la Chine. L'archipel importe principalement des machines et des équipements de transport, des carburants et lubrifiants, des produits chimiques et des produits manufacturés. Page Animée Par Rachida Imen