Des représentants des syndicats des enseignants du supérieur reçus, hier, par les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, ont estimé que "le problème qui se pose au pays ne réside pas dans la révision des textes de lois mais dans leur application". Ainsi et dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance, le Pr Djeldjeli Nacer, président du Syndicat national des professeurs et docteurs en sciences médicales (SNPDSM), a exprimé le "désaccord" de son organisation avec la démarche adoptée par les pouvoirs publics dans ce processus de réformes, estimant qu"'une révision des textes de lois ne peut pas résoudre les problèmes de la société algérienne". Le problème réside, pour le président du SNPDSM, dans l'exécutif qui n'applique pas, a-t-il dit, ces textes de lois. Il a estimé, à ce propos, rapporte l'APS, que "le pouvoir ne pourra pas se réformer de lui-même", soutenant, à ce titre, qu"'il est impératif de mettre fin à l'exécutif politique actuel". Le Pr Djeldjeli a suggéré, dans ce cadre, la mise en place d'un gouvernement de transition "qui ne sera pas habilité à prendre des décisions importantes dans la gestion des affaires de l'Etat". Il a proposé, aussi, la création d'une commission nationale "formée de personnalités politiques, d'universitaires, de syndicalistes et de figures du mouvement associatif" afin, a-t-il dit, de réfléchir sur les problèmes du pays, d'établir un diagnostic et de faire des propositions sur les voies et moyens pour sortir de la crise. De son côté, le Dr Asla Fares, président du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM), a estimé, pour sa part, que le débat proposé sur les réformes "est biaisé", soulignant que "le problème ne réside pas dans l'aménagement actuel des textes de lois". Il a ainsi indiqué que "c'est l'application des textes de lois qui fait défaut", citant, à cet effet, l'exemple de la lutte contre la corruption. Le Dr Asla a préconisé, en outre, le changement du système de gouvernance actuel et une "ouverture réelle" des médias pour, a-t-il-dit, l'émergence d'un contre pouvoir. Le Pr Zoghbi Semati Kamel, secrétaire général du Syndicat national des chercheurs permanents, affilié à l'UGTA, a également soutenu que "le problème du pays ne réside pas dans le changement des textes de lois mais dans leur application sur le terrain". Il a notamment plaidé pour une révision de la Constitution pour, a-t-il suggéré, promouvoir la participation des jeunes et des femmes dans la vie politique du pays. Pour le Pr Semati "les élections doivent être mises sous le contrôle de la justice", appelant "à interdire aux personnes ayant participé à des actes terroristes contre le République de prendre part à la création des partis politiques ou de figurer parmi leurs directions". Rahmani Abdelmalek, coordinateur du Conseil national des professeurs de l'enseignement supérieur, a estimé pour sa part que "le temps est venu pour dégeler un peu le processus démocratique". C'est ainsi qu'il a soutenu que les pouvoirs publics "endossent une lourde responsabilité pour laisser émerger une conscience citoyenne". Pour ce faire, il a plaidé pour "la promotion" des libertés individuelles et collectives, appelant, à ce titre, à revoir le système éducatif dans sa globalité, "du primaire jusqu'à l'université ainsi que la recherche scientifique". Des représentants des syndicats des enseignants du supérieur reçus, hier, par les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques, ont estimé que "le problème qui se pose au pays ne réside pas dans la révision des textes de lois mais dans leur application". Ainsi et dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'Instance, le Pr Djeldjeli Nacer, président du Syndicat national des professeurs et docteurs en sciences médicales (SNPDSM), a exprimé le "désaccord" de son organisation avec la démarche adoptée par les pouvoirs publics dans ce processus de réformes, estimant qu"'une révision des textes de lois ne peut pas résoudre les problèmes de la société algérienne". Le problème réside, pour le président du SNPDSM, dans l'exécutif qui n'applique pas, a-t-il dit, ces textes de lois. Il a estimé, à ce propos, rapporte l'APS, que "le pouvoir ne pourra pas se réformer de lui-même", soutenant, à ce titre, qu"'il est impératif de mettre fin à l'exécutif politique actuel". Le Pr Djeldjeli a suggéré, dans ce cadre, la mise en place d'un gouvernement de transition "qui ne sera pas habilité à prendre des décisions importantes dans la gestion des affaires de l'Etat". Il a proposé, aussi, la création d'une commission nationale "formée de personnalités politiques, d'universitaires, de syndicalistes et de figures du mouvement associatif" afin, a-t-il dit, de réfléchir sur les problèmes du pays, d'établir un diagnostic et de faire des propositions sur les voies et moyens pour sortir de la crise. De son côté, le Dr Asla Fares, président du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM), a estimé, pour sa part, que le débat proposé sur les réformes "est biaisé", soulignant que "le problème ne réside pas dans l'aménagement actuel des textes de lois". Il a ainsi indiqué que "c'est l'application des textes de lois qui fait défaut", citant, à cet effet, l'exemple de la lutte contre la corruption. Le Dr Asla a préconisé, en outre, le changement du système de gouvernance actuel et une "ouverture réelle" des médias pour, a-t-il-dit, l'émergence d'un contre pouvoir. Le Pr Zoghbi Semati Kamel, secrétaire général du Syndicat national des chercheurs permanents, affilié à l'UGTA, a également soutenu que "le problème du pays ne réside pas dans le changement des textes de lois mais dans leur application sur le terrain". Il a notamment plaidé pour une révision de la Constitution pour, a-t-il suggéré, promouvoir la participation des jeunes et des femmes dans la vie politique du pays. Pour le Pr Semati "les élections doivent être mises sous le contrôle de la justice", appelant "à interdire aux personnes ayant participé à des actes terroristes contre le République de prendre part à la création des partis politiques ou de figurer parmi leurs directions". Rahmani Abdelmalek, coordinateur du Conseil national des professeurs de l'enseignement supérieur, a estimé pour sa part que "le temps est venu pour dégeler un peu le processus démocratique". C'est ainsi qu'il a soutenu que les pouvoirs publics "endossent une lourde responsabilité pour laisser émerger une conscience citoyenne". Pour ce faire, il a plaidé pour "la promotion" des libertés individuelles et collectives, appelant, à ce titre, à revoir le système éducatif dans sa globalité, "du primaire jusqu'à l'université ainsi que la recherche scientifique".