C'est pendant les vacances d'été que l'ennui et l'oisiveté atteignent leur summum. Dans la commune de Boudjima, située à 22 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, la jeunesse est livrée à elle-même. Et pour cause : l'absence d'animation qui profiterait à cette frange de la société qui est du reste majoritaire dans la localité. Il s'agit donc d'une région où la vie des jeunes est synonyme d'ennui. « Les vacances scolaires sont à nos portes, on se demande déjà comment on va passer ces trois mois ? », s'interroge un jeune lycéen dont les parents, à l'instar de la majorité, ne peuvent pas se permettre des vacances ailleurs. Les cafés maures restent la seule destination de ces jeunes qui passent leurs journées à parler de tout et de rien. En plus, en été, les journées, aussi bien que les soirées sont très longues. Ce qui ne fait qu'exacerber ce climat insupportable. La jeunesse de la commune de Boudjima, qui compte environs 20.000 habitants, a toutefois la chance de se trouver à 16 kilomètres de la ville balnéaire de Tigzirt. Ce qui leur permet de profiter un tant soit peu des plaisirs de la mer. Mais là aussi, il faut dire que ce n'est pas évident car les plages de Tigzirt sont connues pour être trop exigües et souvent bondées de monde, ce qui rend leur fréquentation guère profitable surtout pour des personnes qui s'y rendent depuis leur petite enfance. Le mouvement associatif est quasi-inexistant dans la localité, ce qui induit l'absence de l'organisation d'activités à même de semer la gaité dans les cœurs, comme cela se fait dans quelques régions de la wilaya. De temps à autres, pour briser un tant soit peu la routine, des jeunes se mobilisent et organisent des tournois de football, qui drainent des centaines de personnes et qui enregistrent l'adhésion de la majorité des grands villages, à l'instar d'Afir, Tarihant, Isseradjène, Yafagène, Agouni Oufekous, etc. L'Assemblée populaire communale a pris la louable initiative de bâtir une belle bibliothèque communale. Mais, bien que la réalisation de l'infrastructure soit terminée, cette dernière tarde à ouvrir ses portes. Une maison de jeunes, réalisée dans les années 80, ne sert plus à grand-chose. Seules les fêtes de mariage restent une échappatoire pour ceux qui veulent respirer la vie d'une autre manière. C'est pendant les vacances d'été que l'ennui et l'oisiveté atteignent leur summum. Dans la commune de Boudjima, située à 22 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, la jeunesse est livrée à elle-même. Et pour cause : l'absence d'animation qui profiterait à cette frange de la société qui est du reste majoritaire dans la localité. Il s'agit donc d'une région où la vie des jeunes est synonyme d'ennui. « Les vacances scolaires sont à nos portes, on se demande déjà comment on va passer ces trois mois ? », s'interroge un jeune lycéen dont les parents, à l'instar de la majorité, ne peuvent pas se permettre des vacances ailleurs. Les cafés maures restent la seule destination de ces jeunes qui passent leurs journées à parler de tout et de rien. En plus, en été, les journées, aussi bien que les soirées sont très longues. Ce qui ne fait qu'exacerber ce climat insupportable. La jeunesse de la commune de Boudjima, qui compte environs 20.000 habitants, a toutefois la chance de se trouver à 16 kilomètres de la ville balnéaire de Tigzirt. Ce qui leur permet de profiter un tant soit peu des plaisirs de la mer. Mais là aussi, il faut dire que ce n'est pas évident car les plages de Tigzirt sont connues pour être trop exigües et souvent bondées de monde, ce qui rend leur fréquentation guère profitable surtout pour des personnes qui s'y rendent depuis leur petite enfance. Le mouvement associatif est quasi-inexistant dans la localité, ce qui induit l'absence de l'organisation d'activités à même de semer la gaité dans les cœurs, comme cela se fait dans quelques régions de la wilaya. De temps à autres, pour briser un tant soit peu la routine, des jeunes se mobilisent et organisent des tournois de football, qui drainent des centaines de personnes et qui enregistrent l'adhésion de la majorité des grands villages, à l'instar d'Afir, Tarihant, Isseradjène, Yafagène, Agouni Oufekous, etc. L'Assemblée populaire communale a pris la louable initiative de bâtir une belle bibliothèque communale. Mais, bien que la réalisation de l'infrastructure soit terminée, cette dernière tarde à ouvrir ses portes. Une maison de jeunes, réalisée dans les années 80, ne sert plus à grand-chose. Seules les fêtes de mariage restent une échappatoire pour ceux qui veulent respirer la vie d'une autre manière.