Les anesthésistes, exerçant au sein des structures sanitaires publiques, entament leur deuxième semaine de grève. Plus déterminés que jamais,les anesthésistes, selon les dires de Mohamed Asselah, de l'établissement public hospitalier de Bouira et membre du Collectif des anesthésistes et de la commission-statut, contacté hier par téléphone, entendent poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à «contraindre le ministère de la Santé à finaliser le statut de la corporation», l'une des principales revendications de ce corps médical. Le statut des anesthésistes a été élaboré par une commission mixte et il est «fin prêt», affirme Mohamed Asselah qui s'interroge sur le retard quant à sa promulgation par la tutelle. «Elle tarde à venir», estime le représentant des anesthésistes en déplorant «le laxisme et le mutisme» du département de Djamel Ould Abbès qui ne réagit pas face à cette grève observée par les anesthésistes des hôpitaux de 35 wilayas sur les 48 de l'ensemble du territoire national. Ce qui, selon lui, a «poussé la corporation à agir de la sorte». Cependant, rassure notre interlocuteur «le service minimum est assuré». Le représentant, à défaut de l'existence d'un syndicat propre au corps de ce métier et dont il annonce la création prochaine, estime que la promulgation du statut des anesthésistes permettra «de voir plus clair» la situation de ces auxiliaires des médecins. Plus explicite, il dira que la corporation est préoccupée par «l'amélioration des conditions de travail et surtout par la sécurisation des anesthésistes». Il s'agira, selon lui, de «ne plus travailler sans conditions et sans couvert médical». Il dénonce le fait que l'anesthésiste se trouve «entre le marteau et l'enclume». Une situation qui, dit-il, met mal à l'aise l'anesthésiste qui ne peut «préparer et suivre le malade». Une telle situation peut, selon le membre du Collectif des anesthésistes et de la commission statut, «créer un danger» pour les anesthésistes du fait que «les malades connaissent de plus en plus leurs droits». Un argument solide brandi par Mohamed Asselah pour interpeller Ould Abbès quant à la nécessité de «la promulgation en urgence du statut des anesthésistes». Le membre du Collectif des anesthésistes et de la commission-statut affiche la «disponibilité» des anesthésistes «au dialogue» avec la tutelle pour «débloquer rapidement la situation qui dure» et qui «pénalise des centaines de malades en attente de soins et d'interventions chirurgicales». Pour notre interlocuteur, le calcul est simple : pour un hôpital, il est programmé 10 interventions par jour et comme il y a 250 hôpitaux répartis à travers l'ensemble du territoire national, on imagine le nombre de patients en souffrance et qui attendent, la mort dans l'âme, la fin de ce conflit. Il est temps que «la tutelle prenne les choses en main», a-t-il souhaité et ce pour «le bien de tous», a-t-il assuré. Les anesthésistes, exerçant au sein des structures sanitaires publiques, entament leur deuxième semaine de grève. Plus déterminés que jamais,les anesthésistes, selon les dires de Mohamed Asselah, de l'établissement public hospitalier de Bouira et membre du Collectif des anesthésistes et de la commission-statut, contacté hier par téléphone, entendent poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à «contraindre le ministère de la Santé à finaliser le statut de la corporation», l'une des principales revendications de ce corps médical. Le statut des anesthésistes a été élaboré par une commission mixte et il est «fin prêt», affirme Mohamed Asselah qui s'interroge sur le retard quant à sa promulgation par la tutelle. «Elle tarde à venir», estime le représentant des anesthésistes en déplorant «le laxisme et le mutisme» du département de Djamel Ould Abbès qui ne réagit pas face à cette grève observée par les anesthésistes des hôpitaux de 35 wilayas sur les 48 de l'ensemble du territoire national. Ce qui, selon lui, a «poussé la corporation à agir de la sorte». Cependant, rassure notre interlocuteur «le service minimum est assuré». Le représentant, à défaut de l'existence d'un syndicat propre au corps de ce métier et dont il annonce la création prochaine, estime que la promulgation du statut des anesthésistes permettra «de voir plus clair» la situation de ces auxiliaires des médecins. Plus explicite, il dira que la corporation est préoccupée par «l'amélioration des conditions de travail et surtout par la sécurisation des anesthésistes». Il s'agira, selon lui, de «ne plus travailler sans conditions et sans couvert médical». Il dénonce le fait que l'anesthésiste se trouve «entre le marteau et l'enclume». Une situation qui, dit-il, met mal à l'aise l'anesthésiste qui ne peut «préparer et suivre le malade». Une telle situation peut, selon le membre du Collectif des anesthésistes et de la commission statut, «créer un danger» pour les anesthésistes du fait que «les malades connaissent de plus en plus leurs droits». Un argument solide brandi par Mohamed Asselah pour interpeller Ould Abbès quant à la nécessité de «la promulgation en urgence du statut des anesthésistes». Le membre du Collectif des anesthésistes et de la commission-statut affiche la «disponibilité» des anesthésistes «au dialogue» avec la tutelle pour «débloquer rapidement la situation qui dure» et qui «pénalise des centaines de malades en attente de soins et d'interventions chirurgicales». Pour notre interlocuteur, le calcul est simple : pour un hôpital, il est programmé 10 interventions par jour et comme il y a 250 hôpitaux répartis à travers l'ensemble du territoire national, on imagine le nombre de patients en souffrance et qui attendent, la mort dans l'âme, la fin de ce conflit. Il est temps que «la tutelle prenne les choses en main», a-t-il souhaité et ce pour «le bien de tous», a-t-il assuré.