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Hommage posthume à Nadjia Abeer
Séminaire Malek-Haddad
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 06 - 2011

Un vibrant hommage posthume a été rendu à titre posthume à la romancière Nadjia Abeer (Nadjia Benzeghouta de son vrai nom), à l'ouverture mardi à Constantine du séminaire littéraire Malek-Haddad.
Un vibrant hommage posthume a été rendu à titre posthume à la romancière Nadjia Abeer (Nadjia Benzeghouta de son vrai nom), à l'ouverture mardi à Constantine du séminaire littéraire Malek-Haddad.
Un groupe de femmes universitaires, formé d'amies et de parentes de la défunte romancière, a rejoint à cette occasion le séminaire, à la salle du théâtre de la Direction de la culture, pour des lectures de textes choisis de l'œuvre de cette romancière et des témoignages sur la vie de cette femme de lettre qui a dédié la majeure partie de son œuvre à sa ville natale Constantine. Devenue plus connue surtout après sa mort, un 21 octobre 2005, Nadjia Abeer, qui est arrivée à l'écriture à un âge tardif, a écrit trois romans, tous tirés de ses souvenirs et de son parcours personnel et où Constantine, la ville natale de l'écrivaine, occupe une place prépondérante. Dans le premier roman, paru en 2002 sous le titre "Constantine ou les moineaux de la murette", l'enfance et les souvenirs personnels de la romancière se croisent avec l'histoire de la ville constituant une fresque sur la vie dans cette Cité et sur son évolution à travers les années 50 et 60 notamment. Faisant une lecture de ce roman "fondateur" de l'œuvre de l'écrivaine, son amie, l'universitaire Chafia Benmayouf, considère que la vie de Nadjia Abeer "peut être comparée à celle du poisson saumon qui, après avoir sillonné les mers et les océans, revient vers le lieu de sa naissance pour y terminer ses jours". En effet, Nadjia Abeer, qui a vécu longtemps aux Etats-Unis et au Moyen-Orient où elle a suivi son mari, a été prise d'une grande soif de renouer avec Constantine, sa ville natale, et est effectivement rentrée au pays à la cinquantaine. Une quête des racines, de l'enfance et de soi que la romancière a exprimé avec profondeur et émotion dans le préambule de son premier roman et dont la lecture qui a été faite à l'occasion de cet hommage, a donné aux présents une idée sur la profondeur des idées et la beauté du style de la romancière. Nadjia Abeer a ensuite écrit "l'Albatros", et "Bab el Kantara", deux autres romans tirés de son parcours et de ses souvenirs personnels et où Constantine est également omniprésente, mais qui n'ont été publiés qu'à des tirages limitées poussant l'une des sœurs de l'écrivaine, présente à cet hommage, à lancer un appel aux autorités compétentes "afin de rééditer ces œuvres qui font honneur à Constantine". Le directeur de wilaya de la Culture, M. Djamel Eddine Foughali, a promis que la réédition des œuvres de Abeer sera faite, car, a-t-il dit, le "fonds de la création du ministère de la Culture est réservé pour ce genre d'actes et il a déjà servi à éditer plus d'un millier de titres". Les hommes de lettres Said Boutadjine et Mohamed Sari seront également honorés à l'occasion de ce séminaire dont le programme compte quelque 26 conférences d'universitaires et hommes de lettres de différentes régions du pays.
Un groupe de femmes universitaires, formé d'amies et de parentes de la défunte romancière, a rejoint à cette occasion le séminaire, à la salle du théâtre de la Direction de la culture, pour des lectures de textes choisis de l'œuvre de cette romancière et des témoignages sur la vie de cette femme de lettre qui a dédié la majeure partie de son œuvre à sa ville natale Constantine. Devenue plus connue surtout après sa mort, un 21 octobre 2005, Nadjia Abeer, qui est arrivée à l'écriture à un âge tardif, a écrit trois romans, tous tirés de ses souvenirs et de son parcours personnel et où Constantine, la ville natale de l'écrivaine, occupe une place prépondérante. Dans le premier roman, paru en 2002 sous le titre "Constantine ou les moineaux de la murette", l'enfance et les souvenirs personnels de la romancière se croisent avec l'histoire de la ville constituant une fresque sur la vie dans cette Cité et sur son évolution à travers les années 50 et 60 notamment. Faisant une lecture de ce roman "fondateur" de l'œuvre de l'écrivaine, son amie, l'universitaire Chafia Benmayouf, considère que la vie de Nadjia Abeer "peut être comparée à celle du poisson saumon qui, après avoir sillonné les mers et les océans, revient vers le lieu de sa naissance pour y terminer ses jours". En effet, Nadjia Abeer, qui a vécu longtemps aux Etats-Unis et au Moyen-Orient où elle a suivi son mari, a été prise d'une grande soif de renouer avec Constantine, sa ville natale, et est effectivement rentrée au pays à la cinquantaine. Une quête des racines, de l'enfance et de soi que la romancière a exprimé avec profondeur et émotion dans le préambule de son premier roman et dont la lecture qui a été faite à l'occasion de cet hommage, a donné aux présents une idée sur la profondeur des idées et la beauté du style de la romancière. Nadjia Abeer a ensuite écrit "l'Albatros", et "Bab el Kantara", deux autres romans tirés de son parcours et de ses souvenirs personnels et où Constantine est également omniprésente, mais qui n'ont été publiés qu'à des tirages limitées poussant l'une des sœurs de l'écrivaine, présente à cet hommage, à lancer un appel aux autorités compétentes "afin de rééditer ces œuvres qui font honneur à Constantine". Le directeur de wilaya de la Culture, M. Djamel Eddine Foughali, a promis que la réédition des œuvres de Abeer sera faite, car, a-t-il dit, le "fonds de la création du ministère de la Culture est réservé pour ce genre d'actes et il a déjà servi à éditer plus d'un millier de titres". Les hommes de lettres Said Boutadjine et Mohamed Sari seront également honorés à l'occasion de ce séminaire dont le programme compte quelque 26 conférences d'universitaires et hommes de lettres de différentes régions du pays.


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