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"L'Espagne est l'exemple à suivre"
Philipp Lahm, latéral du Bayern Munich :
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 06 - 2011

Il y a un peu plus de sept ans de cela, Philipp Lahm faisait ses grands débuts en équipe d'Allemagne. Depuis cette époque, le latéral du Bayern Munich n'a plus quitté la sélection et collectionne les succès, que ce soit en club ou au niveau international. Célébré dans le monde entier, le capitaine de la Mannschaft s'est montré très à son avantage lors de la Coupe du monde de la Fifa 2006 et de l'UEFA EURO 2008. Ses performances lui ont même valu d'intégrer l'équipe All-Star de la Coupe du monde de la Fifa, Afrique du Sud 2010. Pour FIFA.com, il revient sur le nouveau visage de la Nationalmannschaft, la domination de l'Espagne et les prochaines échéances dans les qualifications pour l'UEFA EURO 2012.
Il y a un peu plus de sept ans de cela, Philipp Lahm faisait ses grands débuts en équipe d'Allemagne. Depuis cette époque, le latéral du Bayern Munich n'a plus quitté la sélection et collectionne les succès, que ce soit en club ou au niveau international. Célébré dans le monde entier, le capitaine de la Mannschaft s'est montré très à son avantage lors de la Coupe du monde de la Fifa 2006 et de l'UEFA EURO 2008. Ses performances lui ont même valu d'intégrer l'équipe All-Star de la Coupe du monde de la Fifa, Afrique du Sud 2010. Pour FIFA.com, il revient sur le nouveau visage de la Nationalmannschaft, la domination de l'Espagne et les prochaines échéances dans les qualifications pour l'UEFA EURO 2012.
Philipp Lahm, vos débuts en sélection remontent à 2004. Comment jugez-vous la progression de l'équipe d'Allemagne, depuis cette époque ?
Le groupe a beaucoup changé. Il ne reste plus que quelques joueurs de ce temps-là. Depuis, beaucoup de jeunes ont intégré les rangs de la sélection. En ce qui concerne notre style de jeu, les deux derniers entraîneurs ont aussi fait bouger les choses. Parallèlement, le football a lui aussi évolué. Le jeu est devenu plus rapide. Nous avons dû nous adapter.
Depuis Afrique du Sud 2010, l'Allemagne est considérée comme l'une des sélections les plus jeunes et les plus prometteuses. Partagez-vous cette impression ?
Effectivement, je pense que nous sommes sur la bonne voie. Toutefois, nous sommes loin d'avoir exploité tout notre potentiel. L'Espagne reste l'exemple à suivre. On peut mesurer le chemin parcouru en se référant aux résultats des trois dernières grandes compétitions internationales. Nos performances sont encourageantes, mais il nous manque encore l'essentiel : un titre !
Où se situe l'Allemagne actuellement sur l'échiquier mondial ?
Je pense que nous sommes au niveau du Brésil et d'autres grandes nations de football. L'Espagne conserve encore un temps d'avance mais l'écart ne cesse de se réduire. Notre équipe est jeune. Elle va certainement progresser au cours des prochaines années pour remporter enfin un titre.
Vous avez déjà croisé plusieurs fois la route des champions du monde et d'Europe. Que manque-t-il à l'Allemagne pour prendre le dessus sur l'Espagne ?
Un peu d'expérience. Les Espagnols utilisent le même système depuis des années. Leur philosophie n'a pas changé. Nous avons entamé de grands changements, il y a seulement quelques années. Nous n'avons pas fini d'apprendre. L'Espagne s'appuie avant tout sur la maîtrise du ballon. Cette idée du jeu se retrouve dans les centres de formation et jusque dans les grands clubs espagnols. Heureusement, nous avons réalisé de grands progrès dans ce domaine, comme le montrent les résultats de nos équipes de jeunes.
Joachim Löw a retenu neuf joueurs âgés de 23 ans ou moins pour les prochains matches des préliminaires de l'UEFA EURO 2012. Est-ce une bonne chose ?
Ces jeunes possèdent un talent fou. Cela faisait longtemps que l'Allemagne attendait des joueurs capables de mettre du rythme, notamment en s'imposant dans les duels. Heureusement, ce type de joueur revient à la mode. De plus, le groupe est aujourd'hui très étoffé, ce qui nous permet de faire face à toutes les situations. Ça n'a pas toujours été le cas par le passé.
Le sélectionneur a joué un grand rôle dans la progression de l'Allemagne, en créant les conditions favorables à cette évolution. Quel regard portez-vous sur son travail ?
Une grande partie du mérite revient à l'entraîneur. L'Allemagne a connu une petite révolution dans les mois qui ont précédé la Coupe du Monde 2006. Joachim Löw est là depuis le début. C'est un perfectionniste, qui s'intéresse beaucoup au sport. Il visionne sans cesse des matches, car il veut comprendre ce qui nous manque encore pour gagner. Nous ne sommes pas souvent ensemble, ce qui explique que les progrès ne soient pas très rapides. Pourtant, au fil des ans, on constate que nous jouons de mieux en mieux. Le sélectionneur sait exactement sur quels sujets insister et comment utiliser au mieux ce que nous avons appris.
L'Allemagne reste sur deux troisièmes places en Coupe du monde de la Fifa et un titre de vice-champion d'Europe. N'avez-vous pas laissé passer votre chance ?
C'est difficile à dire. En 2006, personne ne nous attendait à ce niveau. Ça a été une vraie bonne surprise. Deux ans plus tard, nous sommes passés tout près du titre, mais l'Espagne était vraiment la plus forte. Sa victoire n'a rien d'usurpé. En 2010, nous étions encore plus proches de l'exploit à mon avis, même si nous avons perdu en demi-finale. Le match contre l'Espagne était très équilibré. Nous avons eu nos chances. La défaite a donc été très difficile à accepter, car j'avais vraiment le sentiment que le trophée nous tendait les bras.
Le prochain grand rendez-vous international aura lieu en 2012, en Pologne et en Ukraine. L'Allemagne se doit-elle de remporter le titre cette fois ?
Compte tenu de ce qui s'est passé ces dernières années, nous ferons certainement partie des prétendants. Cependant, nous savons que ce ne sera pas facile. Un tel tournoi n'a rien d'une promenade de santé. Il faut continuer à progresser. On verra bien ce qui se passera ensuite.
Vendredi, vous affronterez l'Autriche à Vienne. Ce match a-t-il une signification particulière à vous yeux ?
Les Bavarois et les Autrichiens se ressemblent beaucoup. C'est donc une occasion un peu spéciale. Depuis que je suis tout petit, je vais souvent là-bas en vacances. Les supporters autrichiens parlent encore du match de Cordoba (en 1978, l'Autriche avait battu l'Allemagne 3:2, précipitant ainsi l'élimination de la Mannschaft de la Coupe du Monde de la FIFA en Argentine). Personnellement, c'est le genre d'affiche que j'attends toujours avec impatience. L'Autriche mise avant tout sur son collectif. Nous connaissons certains de ces joueurs, car nous les avons affrontés en Bundesliga. Dans un stade plein, je m'attends à une partie très compliquée. Mais ce n'est évidemment pas ça qui va m'empêcher de prendre du plaisir sur le terrain !
Quelques jours plus tard, vous vous rendrez en Azerbaïdjan, pour affronter l'équipe entraînée par Berti Vogts. À quel genre de match vous attendez-vous ?
C'est toujours intéressant de retrouver un technicien allemand sur le banc de touche d'une autre sélection. Berti Vogts avait été sacré champion d'Europe 1996 avec l'Allemagne. Nous allons tout faire pour prendre les trois points, mais le match n'est pas joué d'avance, loin de là. Nous étions déjà allés là-bas à l'occasion des qualifications pour la dernière Coupe du monde et nous avions connu pas mal de problèmes.
Philipp Lahm, vos débuts en sélection remontent à 2004. Comment jugez-vous la progression de l'équipe d'Allemagne, depuis cette époque ?
Le groupe a beaucoup changé. Il ne reste plus que quelques joueurs de ce temps-là. Depuis, beaucoup de jeunes ont intégré les rangs de la sélection. En ce qui concerne notre style de jeu, les deux derniers entraîneurs ont aussi fait bouger les choses. Parallèlement, le football a lui aussi évolué. Le jeu est devenu plus rapide. Nous avons dû nous adapter.
Depuis Afrique du Sud 2010, l'Allemagne est considérée comme l'une des sélections les plus jeunes et les plus prometteuses. Partagez-vous cette impression ?
Effectivement, je pense que nous sommes sur la bonne voie. Toutefois, nous sommes loin d'avoir exploité tout notre potentiel. L'Espagne reste l'exemple à suivre. On peut mesurer le chemin parcouru en se référant aux résultats des trois dernières grandes compétitions internationales. Nos performances sont encourageantes, mais il nous manque encore l'essentiel : un titre !
Où se situe l'Allemagne actuellement sur l'échiquier mondial ?
Je pense que nous sommes au niveau du Brésil et d'autres grandes nations de football. L'Espagne conserve encore un temps d'avance mais l'écart ne cesse de se réduire. Notre équipe est jeune. Elle va certainement progresser au cours des prochaines années pour remporter enfin un titre.
Vous avez déjà croisé plusieurs fois la route des champions du monde et d'Europe. Que manque-t-il à l'Allemagne pour prendre le dessus sur l'Espagne ?
Un peu d'expérience. Les Espagnols utilisent le même système depuis des années. Leur philosophie n'a pas changé. Nous avons entamé de grands changements, il y a seulement quelques années. Nous n'avons pas fini d'apprendre. L'Espagne s'appuie avant tout sur la maîtrise du ballon. Cette idée du jeu se retrouve dans les centres de formation et jusque dans les grands clubs espagnols. Heureusement, nous avons réalisé de grands progrès dans ce domaine, comme le montrent les résultats de nos équipes de jeunes.
Joachim Löw a retenu neuf joueurs âgés de 23 ans ou moins pour les prochains matches des préliminaires de l'UEFA EURO 2012. Est-ce une bonne chose ?
Ces jeunes possèdent un talent fou. Cela faisait longtemps que l'Allemagne attendait des joueurs capables de mettre du rythme, notamment en s'imposant dans les duels. Heureusement, ce type de joueur revient à la mode. De plus, le groupe est aujourd'hui très étoffé, ce qui nous permet de faire face à toutes les situations. Ça n'a pas toujours été le cas par le passé.
Le sélectionneur a joué un grand rôle dans la progression de l'Allemagne, en créant les conditions favorables à cette évolution. Quel regard portez-vous sur son travail ?
Une grande partie du mérite revient à l'entraîneur. L'Allemagne a connu une petite révolution dans les mois qui ont précédé la Coupe du Monde 2006. Joachim Löw est là depuis le début. C'est un perfectionniste, qui s'intéresse beaucoup au sport. Il visionne sans cesse des matches, car il veut comprendre ce qui nous manque encore pour gagner. Nous ne sommes pas souvent ensemble, ce qui explique que les progrès ne soient pas très rapides. Pourtant, au fil des ans, on constate que nous jouons de mieux en mieux. Le sélectionneur sait exactement sur quels sujets insister et comment utiliser au mieux ce que nous avons appris.
L'Allemagne reste sur deux troisièmes places en Coupe du monde de la Fifa et un titre de vice-champion d'Europe. N'avez-vous pas laissé passer votre chance ?
C'est difficile à dire. En 2006, personne ne nous attendait à ce niveau. Ça a été une vraie bonne surprise. Deux ans plus tard, nous sommes passés tout près du titre, mais l'Espagne était vraiment la plus forte. Sa victoire n'a rien d'usurpé. En 2010, nous étions encore plus proches de l'exploit à mon avis, même si nous avons perdu en demi-finale. Le match contre l'Espagne était très équilibré. Nous avons eu nos chances. La défaite a donc été très difficile à accepter, car j'avais vraiment le sentiment que le trophée nous tendait les bras.
Le prochain grand rendez-vous international aura lieu en 2012, en Pologne et en Ukraine. L'Allemagne se doit-elle de remporter le titre cette fois ?
Compte tenu de ce qui s'est passé ces dernières années, nous ferons certainement partie des prétendants. Cependant, nous savons que ce ne sera pas facile. Un tel tournoi n'a rien d'une promenade de santé. Il faut continuer à progresser. On verra bien ce qui se passera ensuite.
Vendredi, vous affronterez l'Autriche à Vienne. Ce match a-t-il une signification particulière à vous yeux ?
Les Bavarois et les Autrichiens se ressemblent beaucoup. C'est donc une occasion un peu spéciale. Depuis que je suis tout petit, je vais souvent là-bas en vacances. Les supporters autrichiens parlent encore du match de Cordoba (en 1978, l'Autriche avait battu l'Allemagne 3:2, précipitant ainsi l'élimination de la Mannschaft de la Coupe du Monde de la FIFA en Argentine). Personnellement, c'est le genre d'affiche que j'attends toujours avec impatience. L'Autriche mise avant tout sur son collectif. Nous connaissons certains de ces joueurs, car nous les avons affrontés en Bundesliga. Dans un stade plein, je m'attends à une partie très compliquée. Mais ce n'est évidemment pas ça qui va m'empêcher de prendre du plaisir sur le terrain !
Quelques jours plus tard, vous vous rendrez en Azerbaïdjan, pour affronter l'équipe entraînée par Berti Vogts. À quel genre de match vous attendez-vous ?
C'est toujours intéressant de retrouver un technicien allemand sur le banc de touche d'une autre sélection. Berti Vogts avait été sacré champion d'Europe 1996 avec l'Allemagne. Nous allons tout faire pour prendre les trois points, mais le match n'est pas joué d'avance, loin de là. Nous étions déjà allés là-bas à l'occasion des qualifications pour la dernière Coupe du monde et nous avions connu pas mal de problèmes.


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