Les disfonctionnements enregistrés au sein de la compagnie nationale Air Algérie ont eu raison de Abdelwahid Bouabdellah, son Président-directeur général. Les disfonctionnements enregistrés au sein de la compagnie nationale Air Algérie ont eu raison de Abdelwahid Bouabdellah, son Président-directeur général. Il aurait été démis, hier, de ses fonctions. Wahid Bouabdallah sera remplacé par Mohamed Salah Boultif, l'actuel P-dg de Tassili Airlines. La nouvelle était dans l'air depuis plusieurs semaines, tant les turbulences qui secouaient le pavillon national sont devenues récurrentes et menaçaient sa pérennité. La compagnie publique était en proie à des mouvements de protestation cycliques. Il semble que le dernier en date a été la goutte qui a fait déborder le vase. Le 15 juin dernier, le Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA) a déclenché, à la surprise générale, une grève qui a cloué au sol les avions de la compagnie sur le tarmac de l'aéroport Houari- Boumediene et autres aéroports du pays, engendrant une grande pagaille dans les enceintes aéroportuaires. Le P-dg d'Air Algérie avait refusé dans un premier temps de prendre langue avec le syndicat du personnel naviguant avant de se raviser et de céder aux revendications exprimées par cette corporation. Ni l'action engagée en justice, le débrayage a été décrété «illégal» par l'instance judiciaire, par la direction générale d'Air Algérie contre les auteurs du préavis de grève, ni encore moins, la note adressée aux membres du personnel navigant commercial, par Abdelwahid Bouabdellah, qualifiant l'appel à la grève de «tentative de manipulation», n'ont entamé la détermination du syndicat national du personnel navigant commercial algérien à aller au bout de son mouvement de protestation. La paralysie des aéroports a été totale. Un aucun vol de la compagnie nationale n'a pas été assuré. Les pertes subies par la société nationale sont énormes de l'aveu même du désormais ex-P-dg d'Air Algérie. Agé de 58 ans, Abdelwahid Bouabdellah est arrivé à la tête d'Air Algérie en mars 2008 neuf mois après le décès de l'ancien P-dg Mohamed Tayeb Benouis. Durant tout son règne à Air Algérie, l'ex-P-dg n'a pas réussi à établir de saines relations de travail avec les différentes catégories socioprofessionnelles de la compagnie nationale, notamment avec le puissant syndicat des pilotes de lignes qui s'est insurgé contre certains propos tenus par leur ex-patron à leur encontre. Wahid Bouabdellah est parti au moment où ce syndicat a entamé des négociations autour du décret portant sur la limitation de vol auquel sont astreints les pilotes de ligne. Les pilotes de ligne s'élèvent contre certaines dispositions du décret qui leur impose un surcroit de travail ce qui est contraire aux directives de l'Organisation internationale de l'aviation civile (OIAC). Il aurait été démis, hier, de ses fonctions. Wahid Bouabdallah sera remplacé par Mohamed Salah Boultif, l'actuel P-dg de Tassili Airlines. La nouvelle était dans l'air depuis plusieurs semaines, tant les turbulences qui secouaient le pavillon national sont devenues récurrentes et menaçaient sa pérennité. La compagnie publique était en proie à des mouvements de protestation cycliques. Il semble que le dernier en date a été la goutte qui a fait déborder le vase. Le 15 juin dernier, le Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA) a déclenché, à la surprise générale, une grève qui a cloué au sol les avions de la compagnie sur le tarmac de l'aéroport Houari- Boumediene et autres aéroports du pays, engendrant une grande pagaille dans les enceintes aéroportuaires. Le P-dg d'Air Algérie avait refusé dans un premier temps de prendre langue avec le syndicat du personnel naviguant avant de se raviser et de céder aux revendications exprimées par cette corporation. Ni l'action engagée en justice, le débrayage a été décrété «illégal» par l'instance judiciaire, par la direction générale d'Air Algérie contre les auteurs du préavis de grève, ni encore moins, la note adressée aux membres du personnel navigant commercial, par Abdelwahid Bouabdellah, qualifiant l'appel à la grève de «tentative de manipulation», n'ont entamé la détermination du syndicat national du personnel navigant commercial algérien à aller au bout de son mouvement de protestation. La paralysie des aéroports a été totale. Un aucun vol de la compagnie nationale n'a pas été assuré. Les pertes subies par la société nationale sont énormes de l'aveu même du désormais ex-P-dg d'Air Algérie. Agé de 58 ans, Abdelwahid Bouabdellah est arrivé à la tête d'Air Algérie en mars 2008 neuf mois après le décès de l'ancien P-dg Mohamed Tayeb Benouis. Durant tout son règne à Air Algérie, l'ex-P-dg n'a pas réussi à établir de saines relations de travail avec les différentes catégories socioprofessionnelles de la compagnie nationale, notamment avec le puissant syndicat des pilotes de lignes qui s'est insurgé contre certains propos tenus par leur ex-patron à leur encontre. Wahid Bouabdellah est parti au moment où ce syndicat a entamé des négociations autour du décret portant sur la limitation de vol auquel sont astreints les pilotes de ligne. Les pilotes de ligne s'élèvent contre certaines dispositions du décret qui leur impose un surcroit de travail ce qui est contraire aux directives de l'Organisation internationale de l'aviation civile (OIAC).