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300 demandeurs d'asile en Algérie en 2010
Selon l'UNHCR
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 06 - 2011

Le monde célèbre aujourd'hui la Journée mondiale des réfugiés (20 juin). S'il ne fait aucun doute que la majorité des réfugiés dans le monde fuit les pays du Sud en direction des pays du Nord, il n'en demeure pas que le phénomène de l'exode des populations s'est aggravé ces derniers mois à la faveur des mouvements insurrectionnels qui secouent actuellement la sphère sud. Depuis, l'on assiste à de véritables exodes de populations vers les zones frontalières ou le littoral, passage obligé pour embarquer vers les pays européens. De milliers de personnes fuyant les exactions du régime libyen, (ils seraient selon la presse au moins 10.000), ont trouvé asile en Algérie alors que des milliers de Tunisiens ont également trouvé refuge chez nous. Le Moyen-Orient n'y échappe pas. Des milliers de Syriens ont fui leur pays pour aller en Turquie. Le mouvement des réfugiés actuel s'il revêt un caractère massif, devrait en principe s'arrêter dès que la situation aura été stabilisée dans les pays d'origine, ce qui rendrait possible le retour des partants. Mais il n'est pas sûr en l'absence d'informations précises que les réfugiés ayant fui par exemple la violence en Tunisie vers l'Algérie aient regagné leur pays du moment que l'ordre y a été rétabli. Il semblerait que la dégradation de la situation économique consécutive aux troubles qu'a vécu ce pays, ne soit pas de nature à encourager le retour des populations du moins dans l'immédiat, surtout celles d'entre elles qui sont dans la précarité : chômage, analphabétisme, etc. s‘agissant des réfugiés libyens pour lesquels l'Algérie a ouvert depuis le 24 février des centres d'accueil à Illizi, Debdeb, Djanet et Aïn Amenas, d'une capacité de 4 000 lits, des responsables du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) en Algérie, ont laissé entendre que ces réfugiés ne faisaient qu' «y transiter». En dehors de ces cas d'exodes massifs qu'on peut mettre sur le compte de bouleversements sociopolitiques conjoncturels, l'Algérie est aussi une terre d'asile pour des groupes plus stables. Depuis 1975, le territoire algérien abrite dans la région de Tindouf les camps de réfugiés sahraouis dont le nombre est estimé par les autorités à 165 000. L'Algérie est signataire de la Convention de 1951 sur les réfugiés ainsi que du Protocole de 1967, elle bénéficie, de ce fait, de l'aide régulière du HCR visant à l'élaboration d'un régime d'asile global. Mais depuis quelques années notre pays fait face aux flux migratoires provenant de l'Afrique subsaharienne. Selon le site Internet de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Algérie compte jusqu'à fin août 2010, 140 réfugiés et plus de 300 demandeurs d'asile vivant dans des villes et dont la majorité, vient du continent noir. Ces chiffres représentent les personnes enregistrées par l'organisme onusien. Mais note l'UNHCR «le gouvernement n'accorde pas de statut légal aux réfugiés et aux demandeurs d'asile urbains, considérés comme des immigrants en situation irrégulière». Cela a, pour conséquence,, d'exposer ces derniers aux arrestations, à la détention et parfois aux expulsions pour séjour illégal. «Des violences sexuelles et sexistes à l'encontre de femmes et de jeunes filles réfugiées sont également signalées» poursuit l'UNHCR. Et d'ajouter «selon une récente évaluation participative, les principales difficultés auxquelles les réfugiés et les demandeurs d'asile vivant en milieu urbain sont confrontés en Algérie demeurent le manque d'accès à des logements convenables et les besoins non satisfaits concernant les permis de séjour et de travail». Cependant, le document de l'UNHCR note avec satisfaction des améliorations, «le HCR augmente de 20% sa capacité d'enregistrement des demandeurs d'asile et de détermination de leur statut». «Les structures de police nationales poursuit le document reconnaissent et valident davantage les documents délivrés par le Haut- Commissariat, au bénéfice des personnes détenues qui relèvent de sa compétence». «Quelque 27.000 familles réfugiées bénéficient d'abris améliorés» affirme UNHCR. Et poursuivre «en coordination avec les pouvoirs publics, le HCR cherchera par ailleurs à délivrer des certificats de naissance aux réfugiés nés sur le sol algérien et interviendra auprès des autorités locales en faveur des victimes de violences sexuelles et sexistes».
Le monde célèbre aujourd'hui la Journée mondiale des réfugiés (20 juin). S'il ne fait aucun doute que la majorité des réfugiés dans le monde fuit les pays du Sud en direction des pays du Nord, il n'en demeure pas que le phénomène de l'exode des populations s'est aggravé ces derniers mois à la faveur des mouvements insurrectionnels qui secouent actuellement la sphère sud. Depuis, l'on assiste à de véritables exodes de populations vers les zones frontalières ou le littoral, passage obligé pour embarquer vers les pays européens. De milliers de personnes fuyant les exactions du régime libyen, (ils seraient selon la presse au moins 10.000), ont trouvé asile en Algérie alors que des milliers de Tunisiens ont également trouvé refuge chez nous. Le Moyen-Orient n'y échappe pas. Des milliers de Syriens ont fui leur pays pour aller en Turquie. Le mouvement des réfugiés actuel s'il revêt un caractère massif, devrait en principe s'arrêter dès que la situation aura été stabilisée dans les pays d'origine, ce qui rendrait possible le retour des partants. Mais il n'est pas sûr en l'absence d'informations précises que les réfugiés ayant fui par exemple la violence en Tunisie vers l'Algérie aient regagné leur pays du moment que l'ordre y a été rétabli. Il semblerait que la dégradation de la situation économique consécutive aux troubles qu'a vécu ce pays, ne soit pas de nature à encourager le retour des populations du moins dans l'immédiat, surtout celles d'entre elles qui sont dans la précarité : chômage, analphabétisme, etc. s‘agissant des réfugiés libyens pour lesquels l'Algérie a ouvert depuis le 24 février des centres d'accueil à Illizi, Debdeb, Djanet et Aïn Amenas, d'une capacité de 4 000 lits, des responsables du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) en Algérie, ont laissé entendre que ces réfugiés ne faisaient qu' «y transiter». En dehors de ces cas d'exodes massifs qu'on peut mettre sur le compte de bouleversements sociopolitiques conjoncturels, l'Algérie est aussi une terre d'asile pour des groupes plus stables. Depuis 1975, le territoire algérien abrite dans la région de Tindouf les camps de réfugiés sahraouis dont le nombre est estimé par les autorités à 165 000. L'Algérie est signataire de la Convention de 1951 sur les réfugiés ainsi que du Protocole de 1967, elle bénéficie, de ce fait, de l'aide régulière du HCR visant à l'élaboration d'un régime d'asile global. Mais depuis quelques années notre pays fait face aux flux migratoires provenant de l'Afrique subsaharienne. Selon le site Internet de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Algérie compte jusqu'à fin août 2010, 140 réfugiés et plus de 300 demandeurs d'asile vivant dans des villes et dont la majorité, vient du continent noir. Ces chiffres représentent les personnes enregistrées par l'organisme onusien. Mais note l'UNHCR «le gouvernement n'accorde pas de statut légal aux réfugiés et aux demandeurs d'asile urbains, considérés comme des immigrants en situation irrégulière». Cela a, pour conséquence,, d'exposer ces derniers aux arrestations, à la détention et parfois aux expulsions pour séjour illégal. «Des violences sexuelles et sexistes à l'encontre de femmes et de jeunes filles réfugiées sont également signalées» poursuit l'UNHCR. Et d'ajouter «selon une récente évaluation participative, les principales difficultés auxquelles les réfugiés et les demandeurs d'asile vivant en milieu urbain sont confrontés en Algérie demeurent le manque d'accès à des logements convenables et les besoins non satisfaits concernant les permis de séjour et de travail». Cependant, le document de l'UNHCR note avec satisfaction des améliorations, «le HCR augmente de 20% sa capacité d'enregistrement des demandeurs d'asile et de détermination de leur statut». «Les structures de police nationales poursuit le document reconnaissent et valident davantage les documents délivrés par le Haut- Commissariat, au bénéfice des personnes détenues qui relèvent de sa compétence». «Quelque 27.000 familles réfugiées bénéficient d'abris améliorés» affirme UNHCR. Et poursuivre «en coordination avec les pouvoirs publics, le HCR cherchera par ailleurs à délivrer des certificats de naissance aux réfugiés nés sur le sol algérien et interviendra auprès des autorités locales en faveur des victimes de violences sexuelles et sexistes».

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